Henri Konan Bédié, candidat du PDCI à l'élection présidentielle, a animé son sixième meeting, hier, à Maféré. Le moins qu'on puisse écrire, c'est que N'Zuéba et son entourage sont devenus plus prudents et alertes après le malaise de la veille à Tiapoum. Le pupitre a été rapproché de la bâche officielle, apparemment à cause de la canicule. En réalité, il s'agissait de parer à toute éventualité. Les gardes du corps sont restés plantés à un mètre de l'orateur, qu'ils ont presque encerclé. On a beau dire que le président du PDCI se porte comme un charme, mais il n'en demeure pas moins qu'il est fatigué. De fait, les organisateurs de cette tournée étaient dans un dilemme depuis l'évènement de Tiapoum. Fallait-il suspendre la tournée au risque d'apporter de l'eau au moulin de ceux qui pensent que N'Zuéba est usé pour la course ?
Maurice Kacou Guikahué, SG adjoint du PDCI chargé de la mobilisation, et ses amis ont opté pour la poursuite de la tournée. C'est pourquoi la randonnée s'est poursuivie, après Noé, à Mafféré. Bédié, visiblement mal en point, a fait sa lecture publique, mais sans faire mention à ce qu'il lui est arrivé la veille. Son discours a commencé à devenir monotone. Ce sont les mêmes invectives et les mêmes promesses, souvent devant les mêmes militants. A Maféré, Bédié a demandé à ses militants de se mobiliser pour «changer cette équipe qui nous gouverne aussi mal», oubliant qu'il a des ministres dans ladite équipe. Pour lui, le FPI refuse d'organiser les élections dans le seul but de confisquer le pouvoir. Jamais le président Bédié n'a été autant préoccupé par l'organisation des élections. Il a trois mois vingt jours pour amener les gouvernants à ces élections, sinon il est forclos après le 5 mai, date de son 75 ème anniversaire. C'est tout le sens de son appel du pied lancé çà et là. C'est d'ailleurs aussi la raison pour laquelle il ne peut suspendre sa tournée.
Le délégué départemental de la zone 3, M. Gilbert Manouan, par ailleurs maire de Mafféré, l'a rassuré en ces termes : «Dieu a sa main sur vous. Ce qui est arrivé en 1999 est biblique et divin.
C'est l'histoire du roi David, persécuté et trahi par ses proches et qui a connu l'exil. Et, par la suite, Dieu l'a réhabilité dans son trône. Vous serez réhabilité», a-t-il indiqué, avant de lancer ce conseil : «Continuez de tendre la main aux autres militants récalcitrants».
N'zuéba est attendu ce matin à Bianouan. Demain samedi, il anime un grand meeting à Aboisso.
Sam K. D. envoyé spécial
Maurice Kacou Guikahué, SG adjoint du PDCI chargé de la mobilisation, et ses amis ont opté pour la poursuite de la tournée. C'est pourquoi la randonnée s'est poursuivie, après Noé, à Mafféré. Bédié, visiblement mal en point, a fait sa lecture publique, mais sans faire mention à ce qu'il lui est arrivé la veille. Son discours a commencé à devenir monotone. Ce sont les mêmes invectives et les mêmes promesses, souvent devant les mêmes militants. A Maféré, Bédié a demandé à ses militants de se mobiliser pour «changer cette équipe qui nous gouverne aussi mal», oubliant qu'il a des ministres dans ladite équipe. Pour lui, le FPI refuse d'organiser les élections dans le seul but de confisquer le pouvoir. Jamais le président Bédié n'a été autant préoccupé par l'organisation des élections. Il a trois mois vingt jours pour amener les gouvernants à ces élections, sinon il est forclos après le 5 mai, date de son 75 ème anniversaire. C'est tout le sens de son appel du pied lancé çà et là. C'est d'ailleurs aussi la raison pour laquelle il ne peut suspendre sa tournée.
Le délégué départemental de la zone 3, M. Gilbert Manouan, par ailleurs maire de Mafféré, l'a rassuré en ces termes : «Dieu a sa main sur vous. Ce qui est arrivé en 1999 est biblique et divin.
C'est l'histoire du roi David, persécuté et trahi par ses proches et qui a connu l'exil. Et, par la suite, Dieu l'a réhabilité dans son trône. Vous serez réhabilité», a-t-il indiqué, avant de lancer ce conseil : «Continuez de tendre la main aux autres militants récalcitrants».
N'zuéba est attendu ce matin à Bianouan. Demain samedi, il anime un grand meeting à Aboisso.
Sam K. D. envoyé spécial
