ABOISSO - L'ancien président Henri Konan Bédié a dénoncé samedi des "manoeuvres" du parti au pouvoir en Côte d'Ivoire "pour retarder les élections", insistant pour que le scrutin présidentiel
reporté depuis 2005 ait bien lieu en 2009.
"Les élections sont aujourd'hui à notre portée", a-t-il lancé lors d'un
meeting à Aboisso (100 km à l'est d'Abidjan), encourageant plusieurs milliers
de partisans à participer au processus d'identification et de recensement
électoral en cours.
Pendant cette étape d'une tournée dans la région du Sud-Comoë (sud-est), M.
Bédié, renversé par un coup d'Etat en 1999, a toutefois fustigé les
"tentatives de blocage du processus de sortie de crise" menées selon lui par
le Front populaire ivoirien (FPI) du président Laurent Gbagbo, au pouvoir
depuis 2000.
"Il y a toutes sortes de manoeuvres pour retarder les élections", a-t-il
accusé plus tard devant la presse, assurant que "les agents recenseurs ne sont
pas payés parce que le pouvoir ne donne pas l'argent".
"Il faut" que la présidentielle se tienne en 2009, a souligné le leader du
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique).
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental
depuis un coup d'Etat manqué contre le président Gbagbo en septembre 2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété
en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la
date n'est toujours pas connue.
reporté depuis 2005 ait bien lieu en 2009.
"Les élections sont aujourd'hui à notre portée", a-t-il lancé lors d'un
meeting à Aboisso (100 km à l'est d'Abidjan), encourageant plusieurs milliers
de partisans à participer au processus d'identification et de recensement
électoral en cours.
Pendant cette étape d'une tournée dans la région du Sud-Comoë (sud-est), M.
Bédié, renversé par un coup d'Etat en 1999, a toutefois fustigé les
"tentatives de blocage du processus de sortie de crise" menées selon lui par
le Front populaire ivoirien (FPI) du président Laurent Gbagbo, au pouvoir
depuis 2000.
"Il y a toutes sortes de manoeuvres pour retarder les élections", a-t-il
accusé plus tard devant la presse, assurant que "les agents recenseurs ne sont
pas payés parce que le pouvoir ne donne pas l'argent".
"Il faut" que la présidentielle se tienne en 2009, a souligné le leader du
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique).
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental
depuis un coup d'Etat manqué contre le président Gbagbo en septembre 2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété
en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes, dont la
date n'est toujours pas connue.