Le candidat du PDCI-RDA à l'élection présidentielle, Henri Konan Bédié, a animé un grand meeting samedi dernier, à Aboisso. L'ex-président de la République (1993-1999) a fait, pendant une demi heure, le procès du FPI sans rien proposer de concret aux Ivoiriens.
Très attendu à Aboisso , capitale du Sanwi, pour qu'il dise ce qu'il fera concrètement pour les Ivoiriens, si par extraordinaire, il revenait au pouvoir, le candidat du PDCI, âgé de 75 ans , est passé, samedi dernier, à côté de la plaque. Il a passé 28 minutes à attaquer ses adversaires et à rappeler les actes de développement qu'il aurait posés dans la région de 1995 à 1999, sans dire ce qu'il propose de nouveau aux Ivoiriens. Le président déchu, qui n'a pu réaliser le décrochage des enseignants malgré les pluies de milliards en 1994, trouve que le FPI a échoué partout et n'a rien réalisé.
“Aucune réalisation sociale, pas d'hôpitaux, pas de centres de santé, pas d’écoles pas de lycées, ni collèges, ni universités, ni centres de formation et pas d’emplois, arrêt des subventions aux mairies et aux conseils généraux”, dira-t-il. Et Bédié de s’interroger : “Avec un budget national de plus de deux mille (2000) milliards de francs CFA en moyenne par an depuis 2000 et pour une zone sous contrôle gouvernemental réduite à la moitié du pays depuis septembre 2002, où va le reste des ressources financières de l’Etat après le paiement des salaires des fonctionnaires ” ? Pour le candidat du parti cinquantenaire, “le FPI, c’est le verbiage creux, l’arrogance, les mensonges, les détournements massifs, l’incompétence avérée, le culte du sang, la loi du plus fort, le pillage des finances publiques, l’enrichissement rapide et illicite etc”.
Malheureusement, le successeur d’Houphouët Boigny ne propose rien de concret après les chapelets d’attaques et d’injures. “Il faut que la situation change radicalement”, indique-t-il avant d’en donner le préalable. “Le prélude à un tel changement, c’est notre ferme engagement et notre détermination à contraindre le FPI à aller aux élections. Allons massivement nous faire enrôler et nous inscrire sur les listes électorales pour obtenir notre carte nationale d’identité et notre carte d’électeur”, soutient-il. Quel est le nouveau programme du de l’ex-président, chassé par un coup d’Etat en 1999 ? “Mon rêve est de faire triompher les idéaux du PDCI-RDA dans le sens du progrès pour tous et le bonheur pour chacun dans la justice et la paix ”, révèle-t-il. Pour lui, “l’année 2009 se présente à la fois comme l’année de tous les espoirs et de toutes les incertitudes”. A l’étape d’Aboisso, de nombreux observateurs se sont rendus compte que Henri Konan Bédié est mal en point, Il est vraiment fatigué et usé. C’est à peine qu’il lève les mains pour saluer la foule. Quand on sent le vertige, on s’asseoit, dit l’adage. C’est ce qu’il a fait à Bianouan pendant la lecture de son discours. Sept intervenants l’ont précédé au pupitre pour chanter ses louanges et lui exprimer leur soutien. Un notable assis juste à coté de la tribune réservée à la presse n’a pas caché sa colère et son indignation, quand Kouadio Konan Bertin dit KKB, président de la JPDCI s’est mis à vilipender le président Gbagbo sur le podium. La manifestation de sa colère n’est pas passée inaperçue.
Henri Konan Bédié a animé un aure meeting, hier soir à Etuéboué. Ce matin il est attendu à Ayamé, avant de mettre le cap demain sur Assinie.
Sam K.D. Envoyé spécial
Très attendu à Aboisso , capitale du Sanwi, pour qu'il dise ce qu'il fera concrètement pour les Ivoiriens, si par extraordinaire, il revenait au pouvoir, le candidat du PDCI, âgé de 75 ans , est passé, samedi dernier, à côté de la plaque. Il a passé 28 minutes à attaquer ses adversaires et à rappeler les actes de développement qu'il aurait posés dans la région de 1995 à 1999, sans dire ce qu'il propose de nouveau aux Ivoiriens. Le président déchu, qui n'a pu réaliser le décrochage des enseignants malgré les pluies de milliards en 1994, trouve que le FPI a échoué partout et n'a rien réalisé.
“Aucune réalisation sociale, pas d'hôpitaux, pas de centres de santé, pas d’écoles pas de lycées, ni collèges, ni universités, ni centres de formation et pas d’emplois, arrêt des subventions aux mairies et aux conseils généraux”, dira-t-il. Et Bédié de s’interroger : “Avec un budget national de plus de deux mille (2000) milliards de francs CFA en moyenne par an depuis 2000 et pour une zone sous contrôle gouvernemental réduite à la moitié du pays depuis septembre 2002, où va le reste des ressources financières de l’Etat après le paiement des salaires des fonctionnaires ” ? Pour le candidat du parti cinquantenaire, “le FPI, c’est le verbiage creux, l’arrogance, les mensonges, les détournements massifs, l’incompétence avérée, le culte du sang, la loi du plus fort, le pillage des finances publiques, l’enrichissement rapide et illicite etc”.
Malheureusement, le successeur d’Houphouët Boigny ne propose rien de concret après les chapelets d’attaques et d’injures. “Il faut que la situation change radicalement”, indique-t-il avant d’en donner le préalable. “Le prélude à un tel changement, c’est notre ferme engagement et notre détermination à contraindre le FPI à aller aux élections. Allons massivement nous faire enrôler et nous inscrire sur les listes électorales pour obtenir notre carte nationale d’identité et notre carte d’électeur”, soutient-il. Quel est le nouveau programme du de l’ex-président, chassé par un coup d’Etat en 1999 ? “Mon rêve est de faire triompher les idéaux du PDCI-RDA dans le sens du progrès pour tous et le bonheur pour chacun dans la justice et la paix ”, révèle-t-il. Pour lui, “l’année 2009 se présente à la fois comme l’année de tous les espoirs et de toutes les incertitudes”. A l’étape d’Aboisso, de nombreux observateurs se sont rendus compte que Henri Konan Bédié est mal en point, Il est vraiment fatigué et usé. C’est à peine qu’il lève les mains pour saluer la foule. Quand on sent le vertige, on s’asseoit, dit l’adage. C’est ce qu’il a fait à Bianouan pendant la lecture de son discours. Sept intervenants l’ont précédé au pupitre pour chanter ses louanges et lui exprimer leur soutien. Un notable assis juste à coté de la tribune réservée à la presse n’a pas caché sa colère et son indignation, quand Kouadio Konan Bertin dit KKB, président de la JPDCI s’est mis à vilipender le président Gbagbo sur le podium. La manifestation de sa colère n’est pas passée inaperçue.
Henri Konan Bédié a animé un aure meeting, hier soir à Etuéboué. Ce matin il est attendu à Ayamé, avant de mettre le cap demain sur Assinie.
Sam K.D. Envoyé spécial
