Messieurs les élus ;
Autorités coutumières d'Ayamé;
Chers Frères et Sœurs d'Ayamé ;
Militantes et Militants du PDCI-RDA ;
Chers Parents (d'Ayamé, bonne et heureuse année 2009 à vous tous ! Paix, santé, prospérité et bonheur à vos familles et à chacun de vous ! Que 2009 éloigne de vous les souffrances inutiles imposées à vos familles, à notre jeunesse et aux populations par le FPI qui, par peur d'être chassé du pouvoir, ne veut pas aller aux élections depuis plus de trois ans.
Je salue les élus, les autorités coutumières, administratives ainsi que la grande mobilisation des populations venues si nombreuses témoigner, dans la joie et l'allégresse, leur soutien et leur confiance renouvelée au PDCI-RDA. Je salue spécialement M. Brou Gustave, grand militant du PDCI-RDA, homme d'affaires prospère, ancien député, conseiller économique et social.
Je salue tous les cadres, les militants, hommes, femmes et jeunes, les secrétaires généraux, les présidents de comité de bases avec à leur tête le délégué départemental, M. Aka Louis Biaise, maire d'Ayamé et Maître Dominique Kangah, ancien maire dont je m'honore de son amitié.
Merci à vous tous, pour votre grande disponibilité. Je mesure les sacrifices et les efforts consentis pour l'organisation de ce rendez-vous fraternel et militant. Je vous félicite, militants d'Ayamé, pour votre fidélité au PDCI-RDA, malgré les harcèlements intempestifs des acheteurs de conscience dans ces temps difficiles où beaucoup perdent leur âme et leurs repères.
Je suis ici sur la terre natale du vénérable Brou Fulgence, figure de proue du Syndicat agricole africain et du PDCI-RDA dont l'action a été décisive dans conquête de notre dignité, de notre liberté et de notre démocratie. Je rends également hommage aux grands militants que sont Emile Kangah, Manlan Francis et Brou Aka Grégoire, premier secrétaire de section du parti à Ayamé et Kassi Kouamé François. Je pense aussi à Tondo Marcellin, ancien député d'Ayamé.
En mémoire de tous ces valeureux militants et de tous ceux qui nous ont quitté, je vous prie d'observer avec moi une minute de silence,
Je vous remercie !
Militants du PDCI-RDA d'Ayamé,
Par votre constance, vous honorez la mémoire de ces pionniers émérites qui, aux côtés de Félix Houphouët-Boigny, ont combattu pour notre dignité, nos libertés et pour l'émancipation de la nation ivoirienne. Je vous exhorte à tenir bon dans l'union et dans l'entente car le PDCI-RDA, votre parti, est le parti de l'espoir des Ivoiriens. Je vous encourage à la cohésion autour de vos élus et des responsables locaux du parti.
Chers frères et sœurs militants et militantes,
La chaleur de votre accueil me démontre combien vous êtes pressés de voir le PDCI-RDA, parti de paix et de dialogue, revenir au pouvoir. Cette joie exprime avec éloquence votre condamnation sans réserve de l'ignoble et stupide coup d'Etat qui a si injustement écarté le PDCI-RDA du pouvoir. C'est là, la véritable signification de ce putsch ! Ma modeste personne n'était qu'un alibi !
Nos adversaires ont peur du PDCI-RDA ! Leur bilan catastrophique les effraie. Ils veulent échapper à votre verdict qu'ils savent sans appel! Alors, ils vont partout et jusqu'ici à Ayamé, répandant des contre-vérités, des mensonges et des promesses qu'ils ne tiendront jamais.
Ils s'épuisent à vouloir me disqualifier en clament partout que mon combat actuel pour la Côte d'Ivoire, pour sa reconstruction, pour la restauration de son image et pour le retour de sa prospérité, s'inspire d'une volonté de vengeance et de revanche. C'est pitoyable !
En réalité, le FPI a peur d'affronter le PDCI-RDA et son candidat. Si un adversaire est un mauvais candidat, pourquoi ne pas s'en rejouir, au lieu de tout mettre en œuvre pour éviter de l'affronter? Pourquoi s'imaginer qu'en rejetant constamment la date des élections, on pourrait l'écarter, à terme, de l'élection présidentielle, comme ce fut le cas en 2000 ? C'est peine perdue!
Le FPI rêve debout ! Voici le vrai visage de ces politiciens masqués qui, pour abuser les Ivoiriens, se sont autoproclamés démocrates !
Ce dessein funeste est la preuve que le FPI est un parti dangereux, inique et ignoble dont le rêve est de remplacer l'humanisme du PDCI-RDA par la barbarie. Ils ont porté le masque de politiciens soucieux de " gouverner autrement " la Côte d'Ivoire. En réalité, ils nous ont montré qu'ils ne sont que des fossoyeurs de la nation ivoirienne. C'est pourquoi, depuis 1990, ils ont organisé le désordre et le chaos pour pervertir nos institutions et bloquer leur fonctionnement. Ce régime du FPI est un régime de démolisseurs qui ont rendu la Côte d'Ivoire insignifiante dans le concert des nations. Elle est désormais un pays à genoux. Le FPI, c'est comme un cancer. Il faut l'extirper du pouvoir si nous voulons sauver le pays. C'est pourquoi, chers compatriotes, je suis venu ici à Ayamé, chez vous, mes beaux-parents, pour vous voir, vous saluer et vous dire Yako ! Yako ! pour les souffrances inutiles endurées depuis décembre 1999.
Je veux mettre un terme à cette situation de misère et de malheur! C'est le sens de mon combat d'aujourd'hui. Je veux redonner espoir à nos jeunes, à nos paysans, à nos pêcheurs et à nos travailleurs, en rendant à nouveau possibles leurs rêves de réussite et de prospérité.
Avec vous, avec le PDCLRDA, avec tous les Ivoiriens qui aspirent à la liberté, à la démocratie, au bien-être, je veux faire revenir la paix, la prospérité, le progrès pour tous et le bonheur pour chacun et pour chacune. Je veux un partage équitable de la richesse dans ce pays de la solidarité, de la fraternité et de l'hospitalité. Mettons sans délai un terme à l'invasion de notre pays par le désert et la misère que propage le FPI. Extirpons cette misère insoutenable de ce pays qui a tout pour réussir et assurer le bien-être de ses populations!
Soyez tous rassurés, mon combat actuel pour la Côte d'Ivoire, c'est la restauration de son image et de sa prospérité. Il ne découle d'aucune volonté de vengeance, ni de revanche.
C'est pourquoi, je suis fier de venir dire à mes frères, à mes sœurs, à mes parents paysans, à tous nos vaillants agriculteurs que le sort que le FPI leur a fait en détournant les revenus de la filière n'est pas une fatalité. Frères déçus et trompés par le FPI, vous qui avez des griefs, du ressentiment et des motifs de doute, ressaisissez-vous ! Renouez avec le courage de la vérité! Rejoignez la dynamique de l'espoir nouveau d'une Côte d'Ivoire d'espérance, la dynamique d'une
Côte d'Ivoire qui rassemble dans la solidarité et le travail pour le développement, le progrès et le bonheur dans la paix et dans la justice pour tous. Vous connaissez ce que le PDCI-RDA a fait en matière de politique sociale, de développement et en particulier dans le domaine du développement agricole. Vous savez ce que mon gouvernement a abattu comme travail en ce qui concerne la recherche et la prospection pétrolière et minière ainsi que les résultats probants obtenus dans ce secteur. Nous réservions l'exploitation rationnelle des ressources du pétrole, du gaz et des mines comme second souffle de notre économie destiné à relayer et à moderniser l'agriculture. Notre objectif de croissance à deux chiffres n'était pas une vaine gageure. Les promesses de l'Eléphant d'Afrique étaient porteuses d'avenir et de progrès. La Centrale d'Azito, qui en est un exemple, permet l'électrification de nombre de villages aujourd'hui et devrait conduire le FPI à avoir le triomphe modeste en cette matière.
Chers Frères et Sœurs d'Ayamé,
Je connais le rôle prépondérant du Sud-Comoé, dans le développement économique et social de notre pays. C'est ici qu'a été construit le premier barrage hydroélectrique de la Côte d'Ivoire. Moteur de la boucle du café et du cacao, le Sud-Comoé, grâce aux efforts de ses leaders et de ses agriculteurs, a permis de jeter les bases de la modernisation de notre économie et de la jeune Côte d'Ivoire. C'est la conséquence de la priorité que le PDCI-RDA a accordée à l'agriculture et au monde rural comme vecteur essentiel du développement. C'est aussi ce qui explique les mesures d'assistance et d'encadrement des producteurs agricoles qui ont permis de doter l'ensemble de ce secteur de divers instruments tels la SATMACI, la SODERIZ, la SODESUCRE, la SODEHEVEA, la SODEPALM, la SODEFEL et l'ANADER. La dynamique de cette politique a favorisé la mise en place ici d'un réseau de complexes agro-industriels et de plantations industrielles.
A tout cela s'ajoutent les instituts de recherche scientifique en vue de l'amélioration, de la diversification du matériel végétal et de l'accroissement de la productivité.
Enfin, pour mettre les planteurs à l'abri des fluctuations des cours et des spéculateurs, l'Etat a créé la CAISSTAB dont les missions étaient de soutenir la production et de garantir des prix rémunérateurs et stables. Pendant quarante ans, le PDCI-RDA s'est attelé à respecter cet engagement en faveur des populations rurales. Et c'est aux revenus issus de cette filière que nous devons le développement spectaculaire de notre pays et la solidité des fondamentaux de l'économie nationale dont se vantent les prédateurs surpris de voir que malgré leur gabegie le pays ne s'est pas encore effondré. Mais comme vous le savez, en 1999, nos partenaires extérieurs exigeaient, avec le soutien actif du FPI, la suppression de la Caisse de stabilisation. Tout en accédant à cette demande, mon gouvernement, sans renoncer aux objectifs de stabilisation et de protection des revenus des paysans, a mis en place une nouvelle structure à même de se substituer à l'Etat, tout en assurant l'amélioration et la stabilisation des revenus des paysans. Cette dernière devrait permettre également d'associer pleinement les planteurs à la gestion des filières agricoles. Le passage de l'ancienne CAISSTAB à la nouvelle structure était donc porteur d'une logique que les responsables du FPI n'ont pas comprise, pressés qu'ils étaient de se jeter, en prédateurs, sur les ressources des paysans pour les piller et les spolier. L'expérience nous en a donné la preuve !
Chers Parents d'Ayamé,
Les faits sont établis. La libéralisation des filières agricoles a échoué. Le monde agricole s'est écroulé. Et ce, en raison de l'absence d'une politique de formation et d'encadrement des producteurs. Ces dernières années, les campagnes de commercialisation, gangrenées par l'affairisme effréné et le désordre introduits par le FPI dans les coopératives sont confrontées aux pires difficultés de financement. La situation de ni guerre, ni paix que le FPI a délibérément laissée prospérer et qu'il a aggravée par les querelles dans les filières, a malheureusement favorisé la fuite des produits vers les pays voisins. L'abandon du financement et de l'équipement des stations de recherche, la détérioration du dispositif de renouvellement des semences ont entraîné la baisse de la qualité du matériel végétal, la chute du rendement moyen à l'hectare et la décote de la qualité de nos produits agricoles. Devant un tableau aussi sombre, vous comprenez combien étaient mensongères, démagogiques et mystificatrices les déclarations qui laissaient entendre qu'on aurait pris " le pouvoir pour le remettre aux paysans".
Le constat est sans ambiguïté. A la vérité, le régime FPI a trompé les paysans. Il a abandonné l'agriculture, et les organisations professionnelles agricoles. Il a, par le mensonge, la violence et la gabegie, brisé le rêve de progrès que nourrissaient tous les Ivoiriens.
Malgré les énormes ressources dont dispose aujourd'hui l'Etat, le FPI n'a rien réalisé pour le pays, en général, et pour Ayamé, en particulier. Tout ce qui a été fait ici est l'œuvre du PDCLRDA.
Aujourd'hui, on connaît les difficultés que vivent les Conseils Généraux et nos communes.
Nous sommes aujourd'hui plus que jamais convaincus qu'avec ses méthodes de gestion et d'action, le FPI ne peut rien apporter de nouveau à la Côte d'Ivoire.
Notre économie est sinistrée. Elle est en faillite. Le FPI a fait fuir tous nos partenaires au développement et les investisseurs. La pauvreté a gagné toutes les couches de la société ivoirienne. Rares sont les familles qui peuvent encore s'offrir deux repas par jour, se soigner correctement, faire face aux frais de scolarité et d'écolage de leurs enfants.
Après avoir jeté tout le monde dans la pauvreté et la misère, le FPI veut empêcher l'organisation des élections, verrouiller le jeu politique, prendre les Ivoiriens en otage et confisquer le pouvoir.
Militants et Militantes,
Le combat que je mène aujourd'hui est un combat pour demain. Un combat pour la Jeunesse, un combat pour l'avenir de ce pays qui n'a plus d'école, plus de service de santé et d'hygiène publique, plus d'emplois productifs, plus de politique agricole, plus de politique de développement. Bref, à cause de l'incapacité des refondateurs à maîtriser les enjeux du troisième millénaire, l'avenir de notre pays est menacé.
Chers Frères et Sœurs,
Transcendons nos égoïsmes, surmontons nos ressentiments et apprenons à nous rassembler grâce au pardon. C'est dans l'union, la fraternité et la solidarité qu'il est possible de réaliser les plus grandes ambitions. J'exhorte tous les responsables et les militants à resserrer les rangs du PDCI-RDA, en vue du succès de notre ambition de relever notre Côte d'Ivoire mise en faillite par le FPI. Je veux rassembler la Côte d'Ivoire sans verser dans les faiblesses de la pensée unique. Je veux créer la synergie des intelligences, des compétences et des sensibilités pour la convergence de nos amours pour une nation hospitalière et généreuse. Avec le courage du pardon, nous le pouvons !
Allons donc massivement nous faire enrôler et nous inscrire sur les listes électorales pour obtenir notre carte nationale d'identité et notre carte d'électeur. C'est le seul moyen d'opérer le changement radical auquel nous aspirons tous dans notre pays.
Allons dans les urnes dire au FPI que nous ne voulons plus de la Côte d'Ivoire de malheur et de misère qu'il veut nous imposer. Votons PDCI-RDA pour faire renaître l'espoir!
Je compte sur chacun de vous, sur votre détermination à sauver la Côte d'Ivoire, à faire revenir la prospérité en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun dans la justice et la paix.
Vive Ayamé!
Vive le PDCI-RDA!
Vive la Côte d'Ivoire !
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA
Autorités coutumières d'Ayamé;
Chers Frères et Sœurs d'Ayamé ;
Militantes et Militants du PDCI-RDA ;
Chers Parents (d'Ayamé, bonne et heureuse année 2009 à vous tous ! Paix, santé, prospérité et bonheur à vos familles et à chacun de vous ! Que 2009 éloigne de vous les souffrances inutiles imposées à vos familles, à notre jeunesse et aux populations par le FPI qui, par peur d'être chassé du pouvoir, ne veut pas aller aux élections depuis plus de trois ans.
Je salue les élus, les autorités coutumières, administratives ainsi que la grande mobilisation des populations venues si nombreuses témoigner, dans la joie et l'allégresse, leur soutien et leur confiance renouvelée au PDCI-RDA. Je salue spécialement M. Brou Gustave, grand militant du PDCI-RDA, homme d'affaires prospère, ancien député, conseiller économique et social.
Je salue tous les cadres, les militants, hommes, femmes et jeunes, les secrétaires généraux, les présidents de comité de bases avec à leur tête le délégué départemental, M. Aka Louis Biaise, maire d'Ayamé et Maître Dominique Kangah, ancien maire dont je m'honore de son amitié.
Merci à vous tous, pour votre grande disponibilité. Je mesure les sacrifices et les efforts consentis pour l'organisation de ce rendez-vous fraternel et militant. Je vous félicite, militants d'Ayamé, pour votre fidélité au PDCI-RDA, malgré les harcèlements intempestifs des acheteurs de conscience dans ces temps difficiles où beaucoup perdent leur âme et leurs repères.
Je suis ici sur la terre natale du vénérable Brou Fulgence, figure de proue du Syndicat agricole africain et du PDCI-RDA dont l'action a été décisive dans conquête de notre dignité, de notre liberté et de notre démocratie. Je rends également hommage aux grands militants que sont Emile Kangah, Manlan Francis et Brou Aka Grégoire, premier secrétaire de section du parti à Ayamé et Kassi Kouamé François. Je pense aussi à Tondo Marcellin, ancien député d'Ayamé.
En mémoire de tous ces valeureux militants et de tous ceux qui nous ont quitté, je vous prie d'observer avec moi une minute de silence,
Je vous remercie !
Militants du PDCI-RDA d'Ayamé,
Par votre constance, vous honorez la mémoire de ces pionniers émérites qui, aux côtés de Félix Houphouët-Boigny, ont combattu pour notre dignité, nos libertés et pour l'émancipation de la nation ivoirienne. Je vous exhorte à tenir bon dans l'union et dans l'entente car le PDCI-RDA, votre parti, est le parti de l'espoir des Ivoiriens. Je vous encourage à la cohésion autour de vos élus et des responsables locaux du parti.
Chers frères et sœurs militants et militantes,
La chaleur de votre accueil me démontre combien vous êtes pressés de voir le PDCI-RDA, parti de paix et de dialogue, revenir au pouvoir. Cette joie exprime avec éloquence votre condamnation sans réserve de l'ignoble et stupide coup d'Etat qui a si injustement écarté le PDCI-RDA du pouvoir. C'est là, la véritable signification de ce putsch ! Ma modeste personne n'était qu'un alibi !
Nos adversaires ont peur du PDCI-RDA ! Leur bilan catastrophique les effraie. Ils veulent échapper à votre verdict qu'ils savent sans appel! Alors, ils vont partout et jusqu'ici à Ayamé, répandant des contre-vérités, des mensonges et des promesses qu'ils ne tiendront jamais.
Ils s'épuisent à vouloir me disqualifier en clament partout que mon combat actuel pour la Côte d'Ivoire, pour sa reconstruction, pour la restauration de son image et pour le retour de sa prospérité, s'inspire d'une volonté de vengeance et de revanche. C'est pitoyable !
En réalité, le FPI a peur d'affronter le PDCI-RDA et son candidat. Si un adversaire est un mauvais candidat, pourquoi ne pas s'en rejouir, au lieu de tout mettre en œuvre pour éviter de l'affronter? Pourquoi s'imaginer qu'en rejetant constamment la date des élections, on pourrait l'écarter, à terme, de l'élection présidentielle, comme ce fut le cas en 2000 ? C'est peine perdue!
Le FPI rêve debout ! Voici le vrai visage de ces politiciens masqués qui, pour abuser les Ivoiriens, se sont autoproclamés démocrates !
Ce dessein funeste est la preuve que le FPI est un parti dangereux, inique et ignoble dont le rêve est de remplacer l'humanisme du PDCI-RDA par la barbarie. Ils ont porté le masque de politiciens soucieux de " gouverner autrement " la Côte d'Ivoire. En réalité, ils nous ont montré qu'ils ne sont que des fossoyeurs de la nation ivoirienne. C'est pourquoi, depuis 1990, ils ont organisé le désordre et le chaos pour pervertir nos institutions et bloquer leur fonctionnement. Ce régime du FPI est un régime de démolisseurs qui ont rendu la Côte d'Ivoire insignifiante dans le concert des nations. Elle est désormais un pays à genoux. Le FPI, c'est comme un cancer. Il faut l'extirper du pouvoir si nous voulons sauver le pays. C'est pourquoi, chers compatriotes, je suis venu ici à Ayamé, chez vous, mes beaux-parents, pour vous voir, vous saluer et vous dire Yako ! Yako ! pour les souffrances inutiles endurées depuis décembre 1999.
Je veux mettre un terme à cette situation de misère et de malheur! C'est le sens de mon combat d'aujourd'hui. Je veux redonner espoir à nos jeunes, à nos paysans, à nos pêcheurs et à nos travailleurs, en rendant à nouveau possibles leurs rêves de réussite et de prospérité.
Avec vous, avec le PDCLRDA, avec tous les Ivoiriens qui aspirent à la liberté, à la démocratie, au bien-être, je veux faire revenir la paix, la prospérité, le progrès pour tous et le bonheur pour chacun et pour chacune. Je veux un partage équitable de la richesse dans ce pays de la solidarité, de la fraternité et de l'hospitalité. Mettons sans délai un terme à l'invasion de notre pays par le désert et la misère que propage le FPI. Extirpons cette misère insoutenable de ce pays qui a tout pour réussir et assurer le bien-être de ses populations!
Soyez tous rassurés, mon combat actuel pour la Côte d'Ivoire, c'est la restauration de son image et de sa prospérité. Il ne découle d'aucune volonté de vengeance, ni de revanche.
C'est pourquoi, je suis fier de venir dire à mes frères, à mes sœurs, à mes parents paysans, à tous nos vaillants agriculteurs que le sort que le FPI leur a fait en détournant les revenus de la filière n'est pas une fatalité. Frères déçus et trompés par le FPI, vous qui avez des griefs, du ressentiment et des motifs de doute, ressaisissez-vous ! Renouez avec le courage de la vérité! Rejoignez la dynamique de l'espoir nouveau d'une Côte d'Ivoire d'espérance, la dynamique d'une
Côte d'Ivoire qui rassemble dans la solidarité et le travail pour le développement, le progrès et le bonheur dans la paix et dans la justice pour tous. Vous connaissez ce que le PDCI-RDA a fait en matière de politique sociale, de développement et en particulier dans le domaine du développement agricole. Vous savez ce que mon gouvernement a abattu comme travail en ce qui concerne la recherche et la prospection pétrolière et minière ainsi que les résultats probants obtenus dans ce secteur. Nous réservions l'exploitation rationnelle des ressources du pétrole, du gaz et des mines comme second souffle de notre économie destiné à relayer et à moderniser l'agriculture. Notre objectif de croissance à deux chiffres n'était pas une vaine gageure. Les promesses de l'Eléphant d'Afrique étaient porteuses d'avenir et de progrès. La Centrale d'Azito, qui en est un exemple, permet l'électrification de nombre de villages aujourd'hui et devrait conduire le FPI à avoir le triomphe modeste en cette matière.
Chers Frères et Sœurs d'Ayamé,
Je connais le rôle prépondérant du Sud-Comoé, dans le développement économique et social de notre pays. C'est ici qu'a été construit le premier barrage hydroélectrique de la Côte d'Ivoire. Moteur de la boucle du café et du cacao, le Sud-Comoé, grâce aux efforts de ses leaders et de ses agriculteurs, a permis de jeter les bases de la modernisation de notre économie et de la jeune Côte d'Ivoire. C'est la conséquence de la priorité que le PDCI-RDA a accordée à l'agriculture et au monde rural comme vecteur essentiel du développement. C'est aussi ce qui explique les mesures d'assistance et d'encadrement des producteurs agricoles qui ont permis de doter l'ensemble de ce secteur de divers instruments tels la SATMACI, la SODERIZ, la SODESUCRE, la SODEHEVEA, la SODEPALM, la SODEFEL et l'ANADER. La dynamique de cette politique a favorisé la mise en place ici d'un réseau de complexes agro-industriels et de plantations industrielles.
A tout cela s'ajoutent les instituts de recherche scientifique en vue de l'amélioration, de la diversification du matériel végétal et de l'accroissement de la productivité.
Enfin, pour mettre les planteurs à l'abri des fluctuations des cours et des spéculateurs, l'Etat a créé la CAISSTAB dont les missions étaient de soutenir la production et de garantir des prix rémunérateurs et stables. Pendant quarante ans, le PDCI-RDA s'est attelé à respecter cet engagement en faveur des populations rurales. Et c'est aux revenus issus de cette filière que nous devons le développement spectaculaire de notre pays et la solidité des fondamentaux de l'économie nationale dont se vantent les prédateurs surpris de voir que malgré leur gabegie le pays ne s'est pas encore effondré. Mais comme vous le savez, en 1999, nos partenaires extérieurs exigeaient, avec le soutien actif du FPI, la suppression de la Caisse de stabilisation. Tout en accédant à cette demande, mon gouvernement, sans renoncer aux objectifs de stabilisation et de protection des revenus des paysans, a mis en place une nouvelle structure à même de se substituer à l'Etat, tout en assurant l'amélioration et la stabilisation des revenus des paysans. Cette dernière devrait permettre également d'associer pleinement les planteurs à la gestion des filières agricoles. Le passage de l'ancienne CAISSTAB à la nouvelle structure était donc porteur d'une logique que les responsables du FPI n'ont pas comprise, pressés qu'ils étaient de se jeter, en prédateurs, sur les ressources des paysans pour les piller et les spolier. L'expérience nous en a donné la preuve !
Chers Parents d'Ayamé,
Les faits sont établis. La libéralisation des filières agricoles a échoué. Le monde agricole s'est écroulé. Et ce, en raison de l'absence d'une politique de formation et d'encadrement des producteurs. Ces dernières années, les campagnes de commercialisation, gangrenées par l'affairisme effréné et le désordre introduits par le FPI dans les coopératives sont confrontées aux pires difficultés de financement. La situation de ni guerre, ni paix que le FPI a délibérément laissée prospérer et qu'il a aggravée par les querelles dans les filières, a malheureusement favorisé la fuite des produits vers les pays voisins. L'abandon du financement et de l'équipement des stations de recherche, la détérioration du dispositif de renouvellement des semences ont entraîné la baisse de la qualité du matériel végétal, la chute du rendement moyen à l'hectare et la décote de la qualité de nos produits agricoles. Devant un tableau aussi sombre, vous comprenez combien étaient mensongères, démagogiques et mystificatrices les déclarations qui laissaient entendre qu'on aurait pris " le pouvoir pour le remettre aux paysans".
Le constat est sans ambiguïté. A la vérité, le régime FPI a trompé les paysans. Il a abandonné l'agriculture, et les organisations professionnelles agricoles. Il a, par le mensonge, la violence et la gabegie, brisé le rêve de progrès que nourrissaient tous les Ivoiriens.
Malgré les énormes ressources dont dispose aujourd'hui l'Etat, le FPI n'a rien réalisé pour le pays, en général, et pour Ayamé, en particulier. Tout ce qui a été fait ici est l'œuvre du PDCLRDA.
Aujourd'hui, on connaît les difficultés que vivent les Conseils Généraux et nos communes.
Nous sommes aujourd'hui plus que jamais convaincus qu'avec ses méthodes de gestion et d'action, le FPI ne peut rien apporter de nouveau à la Côte d'Ivoire.
Notre économie est sinistrée. Elle est en faillite. Le FPI a fait fuir tous nos partenaires au développement et les investisseurs. La pauvreté a gagné toutes les couches de la société ivoirienne. Rares sont les familles qui peuvent encore s'offrir deux repas par jour, se soigner correctement, faire face aux frais de scolarité et d'écolage de leurs enfants.
Après avoir jeté tout le monde dans la pauvreté et la misère, le FPI veut empêcher l'organisation des élections, verrouiller le jeu politique, prendre les Ivoiriens en otage et confisquer le pouvoir.
Militants et Militantes,
Le combat que je mène aujourd'hui est un combat pour demain. Un combat pour la Jeunesse, un combat pour l'avenir de ce pays qui n'a plus d'école, plus de service de santé et d'hygiène publique, plus d'emplois productifs, plus de politique agricole, plus de politique de développement. Bref, à cause de l'incapacité des refondateurs à maîtriser les enjeux du troisième millénaire, l'avenir de notre pays est menacé.
Chers Frères et Sœurs,
Transcendons nos égoïsmes, surmontons nos ressentiments et apprenons à nous rassembler grâce au pardon. C'est dans l'union, la fraternité et la solidarité qu'il est possible de réaliser les plus grandes ambitions. J'exhorte tous les responsables et les militants à resserrer les rangs du PDCI-RDA, en vue du succès de notre ambition de relever notre Côte d'Ivoire mise en faillite par le FPI. Je veux rassembler la Côte d'Ivoire sans verser dans les faiblesses de la pensée unique. Je veux créer la synergie des intelligences, des compétences et des sensibilités pour la convergence de nos amours pour une nation hospitalière et généreuse. Avec le courage du pardon, nous le pouvons !
Allons donc massivement nous faire enrôler et nous inscrire sur les listes électorales pour obtenir notre carte nationale d'identité et notre carte d'électeur. C'est le seul moyen d'opérer le changement radical auquel nous aspirons tous dans notre pays.
Allons dans les urnes dire au FPI que nous ne voulons plus de la Côte d'Ivoire de malheur et de misère qu'il veut nous imposer. Votons PDCI-RDA pour faire renaître l'espoir!
Je compte sur chacun de vous, sur votre détermination à sauver la Côte d'Ivoire, à faire revenir la prospérité en vue du progrès pour tous et du bonheur pour chacun dans la justice et la paix.
Vive Ayamé!
Vive le PDCI-RDA!
Vive la Côte d'Ivoire !
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA