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Politique Publié le mardi 20 janvier 2009 | Le Patriote

Depuis Ayamé, Bédié répond à Mamadou Koulibaly - “Un tel régime ne peut pas être commun au PDCI et au RDR”

Le président du PDCI ne démord dans sa dénonciation de la gabegie et de la misère que, selon lui, le Fpi a infligées au peuple ivoirien. Hier encore, en meeting à Ayamé, dans le Sud Comoé, Henri Konan Bédié a martelé que le «Fpi a mis en faillite la Côte d’Ivoire, fait fuir tous nos partenaires au développement». Mais, surtout, le candidat du PDCI à l’élection présidentielle, a tenu à lever toute équivoque quant à la responsabilité commune de toute la classe politique ivoirienne de cette situation de décrépitude du pays. «Par le mensonge, la violence et la gabegie, le Fpi a brisé le rêve de progrès que nourrissent tous les Ivoiriens. Un tel régime ne peut pas être commun au PDCI, au RDR et au Fpi» a martelé le sphinx de Daoukro. Pour dire que le RHDP en général et le PDCI et le RDR en particulier, ne sont nullement responsables de la misère des Ivoiriens. Ainsi, le président du PDCI répond à Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale qui, récemment en meeting à Koumassi, a affirmé que la situation chaotique du pays incombe à tous les partis politiques qui siègent au gouvernement. « Mensonges, tout cela », répond Bédié. Le vrai problème selon lui, c’est l’incapacité du Fpi à gérer le pays, malgré les énormes ressources dont il dispose depuis 2000. La responsabilité du Fpi dans la situation actuelle remonte aux années 90. «Depuis 1990, ils ont organisé le désordre et le chaos pour pervertir nos institutions et leur fonctionnement. Ce régime du Fpi est un régime de démolisseurs qui ont rendu la Côte d’Ivoire insignifiante dans le concert des Nations. Elle est désormais un pays à genoux» a affirmé l’hôte des populations d’Ayamé. En conséquence, le candidat du PDCI à la présidentielle, estime que «le Fpi est comme un cancer, il faut l’extirper du pouvoir si nous voulons sauver le pays». Face aux mensonges du Fpi qui tente de le présenter comme un revanchard, Bédié a rassuré les uns et les autres en ces termes : «Soyez rassurés, mon combat actuel pour la Côte d’Ivoire, c’est la restauration de son image et de sa prospérité. Il ne découle d’aucune volonté de vengeance ni de revanche». Bédié conclut que le Fpi a peur de son bilan catastrophique et du verdict du peuple. C’est pourquoi, a-t-il ajouté «ils rejettent constamment la date des élections». Le délégué départemental, Aka Brou Blaise a exprimé la joie des populations d’Ayamé, d’accueillir l’hôte de marque. Il a, lui aussi dénoncé les manœuvres dilatoires du Fpi pour distraire le peuple. En tout état de cause, le Fpi n’échappera pas au verdict du peuple. Il a enfin exprimé le soutien des militants à Bédié qui demeure, à l’en croire, l’espoir du peuple.
Ibrahima B. Kamagaté
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