«Soyez tous rassurés. Mon combat actuel pour la Côte d'Ivoire, c'est la restauration de son image et de sa prospérité. Il ne découle d'aucune volonté de vengeance, ni de revanche», a voulu rassurer Henri Konan Bédié, candidat du PDCI-RDA à l'élection présidentielle, au cours de son avant-dernier meeting, hier, à Ayamé. Mais qui voulait-il rassurer ? Certainement pas le FPI qu'il a passé son temps à attaquer et vilipender pendant dix jours. A Ayamé, le contenu du discours n'a pas varié, sauf que, là, N'zuéba a survolé des passages de son long discours, peut-être pour l'écourter et éviter de craquer. C'était plutôt une copie conforme des précédents. Le président Bédié a poursuivi ses attaques contre le FPI, dont il a dressé un tableau sombre de la gestion, tout en écorchant, au passage, sans les nommer, ceux qui l'ont évincé du pouvoir en décembre 1999. «Je suis venu ici à Ayamé pour vous voir, vous saluer et vous dire yako pour les souffrances inutiles endurées depuis décembre 1999. Je veux mettre un terme à cette situation de misère et de malheur. C'est le sens de mon combat», a déclaré N'zuéba. Ici comme partout où il est passé, il s'est présenté à ses militants comme étant le candidat du changement et porteur d'espoir.
Aux planteurs, il dira que le FPI les a trompés et a détourné leur argent, avant de leur demander de rejoindre le PDCI.
N'zuéba tient toujours à son «progrès pour tous et le bonheur pour chacun», «son fameux programme de gouvernement» que, selon ses propres termes, des «aventuriers politiques assoiffés de pouvoir» ont écourté. C'est pourquoi il a, encore une fois, demandé à ses «suiveurs» d'aller se faire enrôler et s’inscrire sur les listes électorales afin de le remettre à sa place d'avant décembre 1999.
Le délégué départemental chargé des sous-préfectures d'Ayamé et de Bianouan, Aka Brou Louis Blaise, maire d'Ayamé, est intervenu pour lire un discours conforme à celui qu'il avait déjà lu à Bianouan quelques jours plus tôt. Il a fidèlement copié le discours de son maître. Comme son candidat, il s'en est pris aux refondateurs qui «roulent dans des voitures aux vitres teintées», alors même que les vitres du véhicule de commandement de son mentor et de la plupart de ceux de son cortège ont des vitres teintées. Quelle contradiction !
Henri Konan Bédié anime ce matin son onzième et dernier meeting à Assinie. Au total, on retiendra de cette tournée de onze jours que le candidat du PDCI-RDA n'a plus rien à proposer aux Ivoiriens. Il frappe dans tous les sens, tout en se présentant comme l'unique chance de la Côte d'Ivoire. Pendant ce temps, l'ex-premier ministre Charles Konan Banny, qui a suivi certaines étapes, et bien d'autres lorgnent son fauteuil. La parenthèse de Tiapoum et l'âge très avancé du cheval en course leur donnent espoir.
Sam K.D.
Aux planteurs, il dira que le FPI les a trompés et a détourné leur argent, avant de leur demander de rejoindre le PDCI.
N'zuéba tient toujours à son «progrès pour tous et le bonheur pour chacun», «son fameux programme de gouvernement» que, selon ses propres termes, des «aventuriers politiques assoiffés de pouvoir» ont écourté. C'est pourquoi il a, encore une fois, demandé à ses «suiveurs» d'aller se faire enrôler et s’inscrire sur les listes électorales afin de le remettre à sa place d'avant décembre 1999.
Le délégué départemental chargé des sous-préfectures d'Ayamé et de Bianouan, Aka Brou Louis Blaise, maire d'Ayamé, est intervenu pour lire un discours conforme à celui qu'il avait déjà lu à Bianouan quelques jours plus tôt. Il a fidèlement copié le discours de son maître. Comme son candidat, il s'en est pris aux refondateurs qui «roulent dans des voitures aux vitres teintées», alors même que les vitres du véhicule de commandement de son mentor et de la plupart de ceux de son cortège ont des vitres teintées. Quelle contradiction !
Henri Konan Bédié anime ce matin son onzième et dernier meeting à Assinie. Au total, on retiendra de cette tournée de onze jours que le candidat du PDCI-RDA n'a plus rien à proposer aux Ivoiriens. Il frappe dans tous les sens, tout en se présentant comme l'unique chance de la Côte d'Ivoire. Pendant ce temps, l'ex-premier ministre Charles Konan Banny, qui a suivi certaines étapes, et bien d'autres lorgnent son fauteuil. La parenthèse de Tiapoum et l'âge très avancé du cheval en course leur donnent espoir.
Sam K.D.