Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation (EGPAF) et l’UFR des sciences médicales ont débuté hier à l’hôtel Ivoire la revue du projet de renforcement des capacités en ressources humaines pour la prise en charge du VIH, de la tuberculose et du paludisme. Ce projet a été signé le 13 août 2007 dans le cadre de la résolution de la problématique récurrente du déficit en ressources humaines pour la santé.
Le constat fait sur le terrain est que tous les efforts visant à intensifier l’accès aux soins personnes vivant avec le VIH, butent sur le problème du déficit en personnel de santé pour une prise en charge correcte du VIH, de la tuberculose et du paludisme. C’est pour corriger cette défaillance du système de santé ivoirien à produire du personnel de santé de qualité à la prise en charge de ces trois maladies que ce projet a été signé. Dans sa phase d’exécution, ce projet qui a débuté par une phase pilote avec 19 étudiants en fin de troisième cycle de médecine, comprend une phase théorique et une autre pratique dans des établissements de soins. Il s’est agi pour ces étudiants d’acquérir des connaissances, compétences et aptitudes approfondies sur le VIH, la tuberculose et le paludisme et leur particularité en Afrique. Ce qui devra leur permettre de mieux s’impliquer dans la prise en charge des patients et de diffuser des messages crédibles de prévention.
Hier, en présence de Pr Oulaï Soumahoro Mathurin, représentant le ministre de la Santé, Pr Diomandé Mohenou Isidore, doyen de l’UFR des sciences médicales à l’université de Cocody, a partagé avec son partenaire de EGPAF les résultats de cette phase pilote. On retiendra de son exposé que le choix des étudiants s’est fait au regard des notes obtenues lors des examens de cliniques et que leur formation s’est faite en 8 mois une semaine (3 semaines de cours théoriques suivi de 6 semaines de stages en milieu hospitalier et 24 semaines de stage pratique sur un site bénéficiant pour l’essentiel d’un appui de la Fondation EGPAF). Cependant, le Pr. Diomandé a révélé les difficultés que rencontre le projet sur le terrain. Il s’agit, entre autres, de l’indisponibilité du matériel nécessaire aux photocopies, les retards de mise à disposition des cours, les retards de démarrage des stages sur le site et aussi les retards dans la supervision.
Dr. Traoré Mohamed, porte parole des étudiants, s’est félicité de cette formation mais a dénoncé des problèmes relatifs à la prise en charge, à la mise à disposition à temps des documents et leur insertion dans le circuit de soins au terme de leur formation.
Au plan financier, Mme Acka Yah Gertrude, agent comptable de l’université de Cocody, a de son côté affirmé que sur un budget d’un peu plus de 45 millions de f cfa alloué sur 66 attendus, ce sont 43. 347. 336 f cfa qui ont été dépensés dans le cadre de cette phase pilote. De son côté, Dr. Essombo, directeur pays de EGPAF, s’est dit prêt à recevoir les recommandations de l’atelier pour les décliner en plan d’action. L’atelier prend fin aujourd’hui.
Coulibaly Zié Oumar
Le constat fait sur le terrain est que tous les efforts visant à intensifier l’accès aux soins personnes vivant avec le VIH, butent sur le problème du déficit en personnel de santé pour une prise en charge correcte du VIH, de la tuberculose et du paludisme. C’est pour corriger cette défaillance du système de santé ivoirien à produire du personnel de santé de qualité à la prise en charge de ces trois maladies que ce projet a été signé. Dans sa phase d’exécution, ce projet qui a débuté par une phase pilote avec 19 étudiants en fin de troisième cycle de médecine, comprend une phase théorique et une autre pratique dans des établissements de soins. Il s’est agi pour ces étudiants d’acquérir des connaissances, compétences et aptitudes approfondies sur le VIH, la tuberculose et le paludisme et leur particularité en Afrique. Ce qui devra leur permettre de mieux s’impliquer dans la prise en charge des patients et de diffuser des messages crédibles de prévention.
Hier, en présence de Pr Oulaï Soumahoro Mathurin, représentant le ministre de la Santé, Pr Diomandé Mohenou Isidore, doyen de l’UFR des sciences médicales à l’université de Cocody, a partagé avec son partenaire de EGPAF les résultats de cette phase pilote. On retiendra de son exposé que le choix des étudiants s’est fait au regard des notes obtenues lors des examens de cliniques et que leur formation s’est faite en 8 mois une semaine (3 semaines de cours théoriques suivi de 6 semaines de stages en milieu hospitalier et 24 semaines de stage pratique sur un site bénéficiant pour l’essentiel d’un appui de la Fondation EGPAF). Cependant, le Pr. Diomandé a révélé les difficultés que rencontre le projet sur le terrain. Il s’agit, entre autres, de l’indisponibilité du matériel nécessaire aux photocopies, les retards de mise à disposition des cours, les retards de démarrage des stages sur le site et aussi les retards dans la supervision.
Dr. Traoré Mohamed, porte parole des étudiants, s’est félicité de cette formation mais a dénoncé des problèmes relatifs à la prise en charge, à la mise à disposition à temps des documents et leur insertion dans le circuit de soins au terme de leur formation.
Au plan financier, Mme Acka Yah Gertrude, agent comptable de l’université de Cocody, a de son côté affirmé que sur un budget d’un peu plus de 45 millions de f cfa alloué sur 66 attendus, ce sont 43. 347. 336 f cfa qui ont été dépensés dans le cadre de cette phase pilote. De son côté, Dr. Essombo, directeur pays de EGPAF, s’est dit prêt à recevoir les recommandations de l’atelier pour les décliner en plan d’action. L’atelier prend fin aujourd’hui.
Coulibaly Zié Oumar
