Dans le cadre de la deuxième édition de son projet « Elan du cœur », le comité local Aiesec de l’université de Bouaké, a fait un don samedi dernier, de près d’un million, à raison de 500.000f en espèces et 450.000f en nature, à l’Ong Mission d’amour,située dans la commune de Marcory. Laquelle s’occupe des enfants orphelins de naissance et abandonnés. Saisissant l’occasion de la remise des dons, Mme Viviane Zunon Kipré, présidente du conseil d’administration de Fraternité Matin (PCA), par ailleurs marraine de la cérémonie, a peint un tableau sombre du comportement des uns et des autres envers les couches sociales les plus défavorisées. Avant d’inviter à une prise de conscience collective et une nouvelle chaîne de solidarité. Pour Mme Viviane Zunon Kipré, la société ivoirienne souffre aujourd’hui d’un déficit des valeurs citoyennes. Dont le respect des biens publics et du prochain. Alors qu’en face, la corruption, l’agressivité, l’insolence et le désir de faire fortune par tous les moyens se posent malheureusement comme principes de vie. C’est à juste titre que la Pca de Fraternité Matin a vivement félicité et encouragé Mme Koné, la présidente de l’Ong Mission d’amour, pour son initiative qui vise à lutter efficacement contre le phénomène de l’abandon des enfants. Car son action apparaît aux yeux de Mme Viviane Zunon Kipré, comme un point lumineux dans un environnement sombre. Elle garde toutefois espoir que la société ivoirienne connaisse une mutation en développant une nouvelle chaîne de solidarité. Pour y parvenir, conseille la PCA de Fraternité Matin, «il faut qu’une thérapie de conscience collective, volontariste, responsable se prescrive, s’organise et se manifeste concrètement»
Même son de cloche pour le président du conseil d’administration de la Rti, parrain de la cérémonie, qui a souhaité que la chaîne de solidarité s’élargisse davantage entre les ivoiriens. Afin que tous aient les mêmes chances de survie.Par des anecdotes, M. Honoré Guié a montré que ces pauvres sont généralement forts et riches de leur solidarité, mieux que les cossus.
Pour leur part, la présidente du comité d’organisation, Assanvo Kadjo Rosemode et le président du comité local Aiesec de l’université de Bouaké, Kissi Honoré, ont expliqué que leur geste est la démonstration de leur adhésion à certaines valeurs sociales et morales, telles que l’amour, la tolérance et la charité. Aussi, ont-ils voulu, par ce don, marquer leur humanisme et leur bonne foi «en un monde meilleur que nous tous pouvons bâtir simplement en y mettant de la volonté, de la bonne foi et surtout l’amour».
Marc Yevou
Même son de cloche pour le président du conseil d’administration de la Rti, parrain de la cérémonie, qui a souhaité que la chaîne de solidarité s’élargisse davantage entre les ivoiriens. Afin que tous aient les mêmes chances de survie.Par des anecdotes, M. Honoré Guié a montré que ces pauvres sont généralement forts et riches de leur solidarité, mieux que les cossus.
Pour leur part, la présidente du comité d’organisation, Assanvo Kadjo Rosemode et le président du comité local Aiesec de l’université de Bouaké, Kissi Honoré, ont expliqué que leur geste est la démonstration de leur adhésion à certaines valeurs sociales et morales, telles que l’amour, la tolérance et la charité. Aussi, ont-ils voulu, par ce don, marquer leur humanisme et leur bonne foi «en un monde meilleur que nous tous pouvons bâtir simplement en y mettant de la volonté, de la bonne foi et surtout l’amour».
Marc Yevou