A J-500 du coup d'envoi de la toute première Coupe du monde organisée sur le continent africain, plus personne en Afrique du Sud n'est sensé ignorer l'échéance de 2010. Régulièrement ces derniers mois, la FIFA - coorganisatrice de cet évènement, puisqu'elle a diligenté sur place un comité d'organisation parallèle - s'est pourtant émue du fait que rien, sur place, n'indiquait l'imminence du plus grand rendez-vous international de l'année 2010. Rien, hormis les grues omniprésentes, la poussière et le tacatac des marteaux piqueurs, qui ramènent les Sud-africains à la dure réalité des travaux et du calendrier pressant.
La Coupe des Confédérations, l'ultime répétition
Effectivement, nul panneau gigantesque ou calicots dans les villes retenues pour abriter l'évènement, mais ce sentiment présent que le pays s'apprête à entrer dans la cour des grands. L'Afsud s'éveille peu à peu, sur le plan de la prise de conscience.
Financièrement, l'opération est énorme. Il y a bien longtemps que le gouvernement a puisé dans les caisses pour mener à bien la construction des stades et la rénovation des infrastructures, comme il est stipulé dans le lourd cahier des charges de la FIFA. Aujourd'hui, l'enveloppe débloquée par la “rainbow nation” avoisine les 730 millions d'euros - plus de 10 milliards de rands, la monnaie locale-, soit quasiment le double de ce qui avait été budgété au moment de se lancer dans la grande aventure. Les municipalités n'épargnent pas leurs efforts, la police sud-africaine coordonne son fonctionnement auprès d'officiers délégués par les grandes puissances européennes. A cet égard, la prochaine Coupe des Confédérations servira de préparation grandeur nature et d'ultime répétition au moment de gérer des publics venus de tous les continents. Dans 500 jours, ce ne sont pas moins de 500 000 visiteurs que l'Afsud s'attend à accueillir. 500 000 fans débarquant aux quatre coins du pays, en provenance de nations voisines puisque les agences de voyage internationales devraient proposer des voyages organisés mêlant football et tourisme, en Namibie, au Botswana, au Mozambique et en Zambie.
France Football
La Coupe des Confédérations, l'ultime répétition
Effectivement, nul panneau gigantesque ou calicots dans les villes retenues pour abriter l'évènement, mais ce sentiment présent que le pays s'apprête à entrer dans la cour des grands. L'Afsud s'éveille peu à peu, sur le plan de la prise de conscience.
Financièrement, l'opération est énorme. Il y a bien longtemps que le gouvernement a puisé dans les caisses pour mener à bien la construction des stades et la rénovation des infrastructures, comme il est stipulé dans le lourd cahier des charges de la FIFA. Aujourd'hui, l'enveloppe débloquée par la “rainbow nation” avoisine les 730 millions d'euros - plus de 10 milliards de rands, la monnaie locale-, soit quasiment le double de ce qui avait été budgété au moment de se lancer dans la grande aventure. Les municipalités n'épargnent pas leurs efforts, la police sud-africaine coordonne son fonctionnement auprès d'officiers délégués par les grandes puissances européennes. A cet égard, la prochaine Coupe des Confédérations servira de préparation grandeur nature et d'ultime répétition au moment de gérer des publics venus de tous les continents. Dans 500 jours, ce ne sont pas moins de 500 000 visiteurs que l'Afsud s'attend à accueillir. 500 000 fans débarquant aux quatre coins du pays, en provenance de nations voisines puisque les agences de voyage internationales devraient proposer des voyages organisés mêlant football et tourisme, en Namibie, au Botswana, au Mozambique et en Zambie.
France Football
