Effrayés par la crise, inquiets pour leur emploi, les salariés français sont appelés jeudi à une journée de grève qui devrait être massivement suivie, selon les syndicats qui annoncent le mouvement le plus important depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en mai 2007.
Une dizaine d’appels à la grève dans les secteurs public et privé, des manifestations dans les grandes villes: rarement unis, les syndicats se sont cette fois retrouvés pour sonner la mobilisation en faveur de l’emploi, des salaires et des services publics, et refuser que les salariés soient “les premières victimes de la crise”. Un mot d’ordre qui a fait mouche dans un contexte économique et social délicat pour le président Nicolas Sarkozy, marqué par la crise mondiale et ses conséquences: suppressions d’emplois et fermetures d’usines. Alors que la journée s’annonce difficile, avec des transports publics très perturbés, voire paralysés, environ trois quarts des Français soutiennent ou “ont de la sympathie” pour un mouvement jugé “justifié”, selon deux sondages. Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, premier syndicat en France, a promis une “mobilisation impressionnante, bien au-delà sans doute de ce que l’on a vécu ces dernières années”.
AFP
Une dizaine d’appels à la grève dans les secteurs public et privé, des manifestations dans les grandes villes: rarement unis, les syndicats se sont cette fois retrouvés pour sonner la mobilisation en faveur de l’emploi, des salaires et des services publics, et refuser que les salariés soient “les premières victimes de la crise”. Un mot d’ordre qui a fait mouche dans un contexte économique et social délicat pour le président Nicolas Sarkozy, marqué par la crise mondiale et ses conséquences: suppressions d’emplois et fermetures d’usines. Alors que la journée s’annonce difficile, avec des transports publics très perturbés, voire paralysés, environ trois quarts des Français soutiennent ou “ont de la sympathie” pour un mouvement jugé “justifié”, selon deux sondages. Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, premier syndicat en France, a promis une “mobilisation impressionnante, bien au-delà sans doute de ce que l’on a vécu ces dernières années”.
AFP