“Nous ne pouvons pas accepter que la décharge d'Akouédo continue de fonctionner. La décharge d'Akouédo n'est plus adaptée, compte tenu des risques que cela cause aux populations riveraines. Assez rapidement, nous allons prendre attache avec nos autorités pour que des solutions alternatives soient trouvées. Et la première alternative est le Centre d'enfouissement technique (CET)". Ainsi s'est exprimé M. Akossi Bendjo, maire de la commune du Plateau, coordonnateur des maires du district d'Abidjan, lors de la visite du chantier du Centre d'enfouillissement technique (CET) d'Attiékoi, le jeudi 29 janvier dernier. Cette visite a conduit la délégation des maires au Centre technique de la société italienne SIPA IMPEX (Administration et logistique) sis à la zone industrielle de Yopougon. Selon les responsables, cette société a été choisie par appel d'offres international pour la réalisation de l'ouvrage, la gestion et la revalorisation des ordures ménagères d'Abidjan. M. Ibba Salvatore, Directeur général de SIPA IMPEX, assisté de son géomètre et de son avocat, a su convaincre les maires de la capacité technique et la compétence de son entreprise à mener à bien ce projet. Et que le CET pourra traiter 1,5 million de tonnes de déchets sur 3 à 5 ans pour une durée totale de 50 ans. Après la visite du chantier, le maire Akossi a exprimé sa satisfaction quant à la protection de la nappe phréatique et l'adhésion des populations. Au nom de la population, Dr Michel Akichi, président de la Mutuelle d'Attiékoi accompagné de M. Marc Logbou Atsin, Chef dudit village et ses collaborateurs, a souhaité que le CET soit rapidement opérationnel pour soulager les populations d'Akouédo. Pour terminer, le maire Akossi a soutenu que le district et l'Anasur seront interrogés et des réunions plus poussées auront lieu avec l'opérateur.
Serge AMANY
Serge AMANY
