Dans une interview qu'il a accordée au journaliste Eddy Péhé le 02 janvier 2009, alors que l'heure était partout dans le monde à la présentation traditionnelle de vœux de nouvel an, M. Noël Némin a cru devoir se répandre inconsidérément dans le journal " Le Repère " N°0057, pour verser une bile amère sur de respectables citoyens, par ailleurs éminents hommes politiques du PDC1 -RDA à Katiola. Il s'agit, en l'occurrence, de l'honorable Député de Katiola-Fronan-Timbé, le sublime général Gaston Ouassenan Koné, de M. Nielbien Alphonse, ancien Député de Katiola, son prédécesseur à l'Assemblée nationale pendant quinze ans, de M. Coulibaly Tiémoko Basile, Secrétaire général de section du PDCI et Maire de Fronan, et de façon allusive et insidieuse, de " ceux qui ont vécu et géré la période de rébellion à Katiola. "
Aussitôt, émoi, indignation et appels téléphoniques s'en sont suivis spontanément, teintés de colère ou d'ironie à l'égard de l'auteur de l'interview. Pour ceux qui connaissent la situation politique à Katiola, les acteurs politiques et leurs places respectives dans l'opinion publique à Katiola, les incohérences ou incongruités, les contrevérités de M. Noël Nemin n'ont fait que faire sourire et heurter la conscience des vrais sachants que nous sommes.
Au chapitre des incohérences, M. Noël Nemin dit avoir demandé au général Ouassenan, en 2000, "de laisser la place aux jeunes et pensait que le général avait compris". Comment, pour vouloir régenter à vie politique à Katiola, demander à une personnalité comme le général Ouassenan, de se retirer ? Et de quel droit ?
En faisant cette injonction, si tant est que ce fut le cas, que faisait M. Noël Nemin, juriste de formation, des nobles idéaux de liberté et de démocratie? Quelle importance accordait-il aux mandats électoraux qui, qu’on le veuille ou non, pour les gens sérieux et soucieux de résultats, requièrent tout de même un minimum de connaissances, de compétence, d'expérience et de qualités intrinsèques diverses, toutes choses unanimement reconnues, avérées et louées chez le général Ouassenan? Du reste, n'est-ce pas vers ce général que l'opinion publique ivoirienne et même extérieure s'est souvent tournée comme le meilleur recours possible dans les moments les plus difficiles ? Etait-ce par pur hasard ?
Au moment où le PDCI -RDA a plus que jamais besoin de cohésion et d'entente entre ses militants, que cache donc, à l'approche d'échéances électorales importantes, la tentative de M. Noël Némin de créer artificiellement un conflit de générations entre le général et les aînés, d'une part, et les jeunes de Katiola, d' autre part ?
Ensuite, M. Noél Némin parle des gens qui ont vécu et géré la période de rébellion à Katiola en se demandant comment ils l'ont vécue et gérée, dévoilant ainsi qu'il ne l'a pas vécue lui-même. Alors, ou était-il et de quoi parle- t-il donc avec tant de mépris ?
Or, tous les quatre secrétaires généraux PDCI d'alors, restés à Katiola et abandonnés à eux-mêmes, ont entretenu la flamme du PDCI avec leurs maigres moyens personnels et ceux que seul le général Ouassenan leur procurait régulièrement.
Par ailleurs, M. Noël Nemin invoque l'âge pour enjoindre le général Ouassenan de laisser la place aux jeunes, ses jeunes à lui, que nous savons déjà sur le starting-block pour les prochaines élections. Au moment où les adversaires dans un autre parti politique avancent le même argument de l'âge pour essayer de contester une importante candidature au PDCI, est-ce vraiment opportun et intelligent d'apporter de l'eau à leur moulin ? A moins que ce ne soit sciemment fait ! Et puis, le général n'est-il pas resté plus jeune que les plus jeunes, par sa santé, sa vigueur, son énergie et son esprit ?
Il est également indécent d'affirmer avoir conclu une sorte de deal avec le général Ouassenan pour que celui-ci ne puisse être candidat au poste de député qu'à la condition que M. Nielbien Alphonse, alors maire sortant au sommet de sa popularité, cède la mairie au ministre Dibonan Koné et que le général soutienne le ministre pour sa campagne.
Comment avoir demandé au général de laisser la place aux jeunes et lui avoir demandé en même temps d'être député à condition de soutenir le ministre Dibonan ? Quelle incohérence flagrante !
S'agissant de cette candidature du général, voici la vérité. Bien avant l'ouverture des candidatures en 2000, trois cadres à Katiola se concertent, analysent la situation et décident de proposer au général d'accepter d'être candidat au poste de député de Katiola. Ce sont M. Nielbien Alphonse, alors maire de Katiola, M. Kolo Touré, alors premier Adjoint au maire de Katiola et Secrétaire général de section PDCI, et M. Camara Penafé Thomas, alors chef de cabinet du maire et Secrétaire de section PDCI de Timbé.
Le général Ouassenan répond qu'il n'accepterait la proposition de ses amis que s'il est certain de ne pas risquer une humiliation à Katiola en se présentant.
Mais, comme il leur paraissait le seul futur candidat susceptible de garantir la victoire du PDCI face aux éventuels candidats de 1' opposition, ses amis entreprennent de consulter, à son insu, les comités de base , les sections PDCI, les chefs de village, les chefs de quartier et de canton. Unanimité absolue. " Si c'est Ouassenan, il n'y a pas de problèmes, nous sommes d'accord ", déclarent-ils tous.
Enfin informé de cette unanimité parfaite autour de sa personne, le général décide prudemment de ne se prononcer qu'après avoir entendu personnellement, comme saint Thomas, toutes les instances consultées lui confirmer leur adhésion à l'idée de ses amis.
Le général se rend donc enfin à Katiola. Nouvelle réunion, avec les militants, rencontre avec tous les chefs précités au domicile du chef de canton central, M. Camara Kiossio. Tour de table pour des réponses individuelles. Unanimité confirmée. Alors seulement, le général se prononce : " Maintenant, je crois ; j'accepte d'être votre candidat ".
Que le général et M. Noël Némin se soient rencontrés plus tard pour évoquer la question comme le dernier l'affirme, soit. Mais les jeux étaient déjà faits, les carottes cuites. La suite, c'est ce que tout le monde en Côte d'Ivoire sait. Brillamment élu député à l'Assemblée nationale, le général sera également et successivement élu Président du groupe Parlementaire PDCI -RDA, puis Président du PNDDR avec rang de ministre pour la troisième fois (exceptionnel !) et enfin, Président des élus du PDCI- RDA, fonction qu'il assume encore aujourd'hui. Autant de différentes fonctions importantes comme pour dire au général : " Vos amis et la population de Katiola avaient raison de porter leur choix sur vous ", car on n'échappe pas facilement à son destin.
Compte tenu de tout ce qui précède et qui est la seule et stricte vérité,, et si l'on se rappelle, par ailleurs, que le général Ouassenan dans sa brillante carrière a été le premier pilote de l'hélicoptère présidentiel d' Houphouët-Boigny, celui qui créa la Garde présidentielle à la demande du Président Houphouët-Boigny, Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, secrétaire d' Etat à l'Intérieur, ministre de la Sécurité par deux fois, ambassadeur, et enfin, Président du Conseil d' administration de la SODEFOR , comment croire, sauf mauvaise foi ou amnésie, qu' une telle personnalité ait pu dire à M. Noël Nemin qu'elle avait connu beaucoup de déboires dans sa vie, au point de vouloir compenser ces déboires multiples par un poste de député, de surcroît au détriment du maire sortant, M. Nielbien Alphonse, celui-là même qui lui avait proposé d'être candidat au poste de député ?
S'agissant de M. Nielbien Alphonse, il n'a été battu par M. Noël Nemin qu'une seule fois, en 1980, après trois mandats de député consécutifs et ne s'est plus présenter. Comment pouvait-il être battu trois fois ?
Concernant M. Coulibaly Tiémoko Basile, actuel maire de Fronan et Secrétaire général de section PDCI, il faut noter avec soulagement l'assurance de M. Noël Nemin de le rencontrer. Pourquoi donc avoir commencé par le dénigrer dans la presse en laissant croire qu'il serait de " ceux qui se battent pour ne pas que l'on gâte leur manger " (sic) ?
Il n'est guère superflu de signaler ici que le maire de Fronan est le seul maire PDCI du Centre et de tout le grand Nord de la Côte d' Ivoire. Il est donc un symbole. Il est le seul cadre de Fronan qui soit resté sur place durant toute la période de rébellion pour entretenir la flamme du PDCI. Il a même été arrêté et a passé quelques heures chaudes dans le cachot des rebelles à Katiola, pour être vilipendé aujourd'hui comme un paria à diaboliser.
Le cas du ministre Dibonan Koné fut encore plus déplorable. Il était tranquille dans son coin quand il fut manipulé et traîtreusement convaincu de se présenter, sans préparation sur le terrain et sans apport pour l'aider, contre son propre oncle, M. Nielbien. Echec des deux parents et donc du PDCI. Contre toute attente, la mairie de Katiola est prise par celui qu'on ose appeler dédaigneusement "le petit" aujourd'hui.
Mais qu'à cela ne tienne. On pousse encore le ministre Dibonan pour le jeter pieds et mains liés dans l'aventure pour la présidence du Conseil général de Katiola. Nouvel échec, famille et militants divisés, ruine, ressentiment amer. C'est peut-être tout cela qui explique tout ceci aujourd'hui. Et on ose affirmer avec assurance qu'il reviendra, comme si le ministre Dibonan était un gamin qui ne sait pas ce qu'il fait.
A quoi sert-il de pousser à bout des militants dévoués comme pour leur montrer la porte de sortie vers d'autres formations, pour les traiter ensuite de traîtres ? Ne nous faisons pas hara-kiri en voulant nuire à nos partenaires, sans jamais, paradoxalement, nous préoccuper du travail en profondeur que font les adversaires politiques sur le terrain.
Signé : -Coulibaly Tiémoko Basile
-Coulibaly Naklan Eugène
- Innocent Yodan
-Camara Penafé Thomas
- Kolo Touré
Aussitôt, émoi, indignation et appels téléphoniques s'en sont suivis spontanément, teintés de colère ou d'ironie à l'égard de l'auteur de l'interview. Pour ceux qui connaissent la situation politique à Katiola, les acteurs politiques et leurs places respectives dans l'opinion publique à Katiola, les incohérences ou incongruités, les contrevérités de M. Noël Nemin n'ont fait que faire sourire et heurter la conscience des vrais sachants que nous sommes.
Au chapitre des incohérences, M. Noël Nemin dit avoir demandé au général Ouassenan, en 2000, "de laisser la place aux jeunes et pensait que le général avait compris". Comment, pour vouloir régenter à vie politique à Katiola, demander à une personnalité comme le général Ouassenan, de se retirer ? Et de quel droit ?
En faisant cette injonction, si tant est que ce fut le cas, que faisait M. Noël Nemin, juriste de formation, des nobles idéaux de liberté et de démocratie? Quelle importance accordait-il aux mandats électoraux qui, qu’on le veuille ou non, pour les gens sérieux et soucieux de résultats, requièrent tout de même un minimum de connaissances, de compétence, d'expérience et de qualités intrinsèques diverses, toutes choses unanimement reconnues, avérées et louées chez le général Ouassenan? Du reste, n'est-ce pas vers ce général que l'opinion publique ivoirienne et même extérieure s'est souvent tournée comme le meilleur recours possible dans les moments les plus difficiles ? Etait-ce par pur hasard ?
Au moment où le PDCI -RDA a plus que jamais besoin de cohésion et d'entente entre ses militants, que cache donc, à l'approche d'échéances électorales importantes, la tentative de M. Noël Némin de créer artificiellement un conflit de générations entre le général et les aînés, d'une part, et les jeunes de Katiola, d' autre part ?
Ensuite, M. Noél Némin parle des gens qui ont vécu et géré la période de rébellion à Katiola en se demandant comment ils l'ont vécue et gérée, dévoilant ainsi qu'il ne l'a pas vécue lui-même. Alors, ou était-il et de quoi parle- t-il donc avec tant de mépris ?
Or, tous les quatre secrétaires généraux PDCI d'alors, restés à Katiola et abandonnés à eux-mêmes, ont entretenu la flamme du PDCI avec leurs maigres moyens personnels et ceux que seul le général Ouassenan leur procurait régulièrement.
Par ailleurs, M. Noël Nemin invoque l'âge pour enjoindre le général Ouassenan de laisser la place aux jeunes, ses jeunes à lui, que nous savons déjà sur le starting-block pour les prochaines élections. Au moment où les adversaires dans un autre parti politique avancent le même argument de l'âge pour essayer de contester une importante candidature au PDCI, est-ce vraiment opportun et intelligent d'apporter de l'eau à leur moulin ? A moins que ce ne soit sciemment fait ! Et puis, le général n'est-il pas resté plus jeune que les plus jeunes, par sa santé, sa vigueur, son énergie et son esprit ?
Il est également indécent d'affirmer avoir conclu une sorte de deal avec le général Ouassenan pour que celui-ci ne puisse être candidat au poste de député qu'à la condition que M. Nielbien Alphonse, alors maire sortant au sommet de sa popularité, cède la mairie au ministre Dibonan Koné et que le général soutienne le ministre pour sa campagne.
Comment avoir demandé au général de laisser la place aux jeunes et lui avoir demandé en même temps d'être député à condition de soutenir le ministre Dibonan ? Quelle incohérence flagrante !
S'agissant de cette candidature du général, voici la vérité. Bien avant l'ouverture des candidatures en 2000, trois cadres à Katiola se concertent, analysent la situation et décident de proposer au général d'accepter d'être candidat au poste de député de Katiola. Ce sont M. Nielbien Alphonse, alors maire de Katiola, M. Kolo Touré, alors premier Adjoint au maire de Katiola et Secrétaire général de section PDCI, et M. Camara Penafé Thomas, alors chef de cabinet du maire et Secrétaire de section PDCI de Timbé.
Le général Ouassenan répond qu'il n'accepterait la proposition de ses amis que s'il est certain de ne pas risquer une humiliation à Katiola en se présentant.
Mais, comme il leur paraissait le seul futur candidat susceptible de garantir la victoire du PDCI face aux éventuels candidats de 1' opposition, ses amis entreprennent de consulter, à son insu, les comités de base , les sections PDCI, les chefs de village, les chefs de quartier et de canton. Unanimité absolue. " Si c'est Ouassenan, il n'y a pas de problèmes, nous sommes d'accord ", déclarent-ils tous.
Enfin informé de cette unanimité parfaite autour de sa personne, le général décide prudemment de ne se prononcer qu'après avoir entendu personnellement, comme saint Thomas, toutes les instances consultées lui confirmer leur adhésion à l'idée de ses amis.
Le général se rend donc enfin à Katiola. Nouvelle réunion, avec les militants, rencontre avec tous les chefs précités au domicile du chef de canton central, M. Camara Kiossio. Tour de table pour des réponses individuelles. Unanimité confirmée. Alors seulement, le général se prononce : " Maintenant, je crois ; j'accepte d'être votre candidat ".
Que le général et M. Noël Némin se soient rencontrés plus tard pour évoquer la question comme le dernier l'affirme, soit. Mais les jeux étaient déjà faits, les carottes cuites. La suite, c'est ce que tout le monde en Côte d'Ivoire sait. Brillamment élu député à l'Assemblée nationale, le général sera également et successivement élu Président du groupe Parlementaire PDCI -RDA, puis Président du PNDDR avec rang de ministre pour la troisième fois (exceptionnel !) et enfin, Président des élus du PDCI- RDA, fonction qu'il assume encore aujourd'hui. Autant de différentes fonctions importantes comme pour dire au général : " Vos amis et la population de Katiola avaient raison de porter leur choix sur vous ", car on n'échappe pas facilement à son destin.
Compte tenu de tout ce qui précède et qui est la seule et stricte vérité,, et si l'on se rappelle, par ailleurs, que le général Ouassenan dans sa brillante carrière a été le premier pilote de l'hélicoptère présidentiel d' Houphouët-Boigny, celui qui créa la Garde présidentielle à la demande du Président Houphouët-Boigny, Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, secrétaire d' Etat à l'Intérieur, ministre de la Sécurité par deux fois, ambassadeur, et enfin, Président du Conseil d' administration de la SODEFOR , comment croire, sauf mauvaise foi ou amnésie, qu' une telle personnalité ait pu dire à M. Noël Nemin qu'elle avait connu beaucoup de déboires dans sa vie, au point de vouloir compenser ces déboires multiples par un poste de député, de surcroît au détriment du maire sortant, M. Nielbien Alphonse, celui-là même qui lui avait proposé d'être candidat au poste de député ?
S'agissant de M. Nielbien Alphonse, il n'a été battu par M. Noël Nemin qu'une seule fois, en 1980, après trois mandats de député consécutifs et ne s'est plus présenter. Comment pouvait-il être battu trois fois ?
Concernant M. Coulibaly Tiémoko Basile, actuel maire de Fronan et Secrétaire général de section PDCI, il faut noter avec soulagement l'assurance de M. Noël Nemin de le rencontrer. Pourquoi donc avoir commencé par le dénigrer dans la presse en laissant croire qu'il serait de " ceux qui se battent pour ne pas que l'on gâte leur manger " (sic) ?
Il n'est guère superflu de signaler ici que le maire de Fronan est le seul maire PDCI du Centre et de tout le grand Nord de la Côte d' Ivoire. Il est donc un symbole. Il est le seul cadre de Fronan qui soit resté sur place durant toute la période de rébellion pour entretenir la flamme du PDCI. Il a même été arrêté et a passé quelques heures chaudes dans le cachot des rebelles à Katiola, pour être vilipendé aujourd'hui comme un paria à diaboliser.
Le cas du ministre Dibonan Koné fut encore plus déplorable. Il était tranquille dans son coin quand il fut manipulé et traîtreusement convaincu de se présenter, sans préparation sur le terrain et sans apport pour l'aider, contre son propre oncle, M. Nielbien. Echec des deux parents et donc du PDCI. Contre toute attente, la mairie de Katiola est prise par celui qu'on ose appeler dédaigneusement "le petit" aujourd'hui.
Mais qu'à cela ne tienne. On pousse encore le ministre Dibonan pour le jeter pieds et mains liés dans l'aventure pour la présidence du Conseil général de Katiola. Nouvel échec, famille et militants divisés, ruine, ressentiment amer. C'est peut-être tout cela qui explique tout ceci aujourd'hui. Et on ose affirmer avec assurance qu'il reviendra, comme si le ministre Dibonan était un gamin qui ne sait pas ce qu'il fait.
A quoi sert-il de pousser à bout des militants dévoués comme pour leur montrer la porte de sortie vers d'autres formations, pour les traiter ensuite de traîtres ? Ne nous faisons pas hara-kiri en voulant nuire à nos partenaires, sans jamais, paradoxalement, nous préoccuper du travail en profondeur que font les adversaires politiques sur le terrain.
Signé : -Coulibaly Tiémoko Basile
-Coulibaly Naklan Eugène
- Innocent Yodan
-Camara Penafé Thomas
- Kolo Touré