ABIDJAN - Trois "assaillants" ont été tués dimanche soir à Man (600 km à l'ouest d'Abidjan) au cours d'un affrontement survenu entre combattants de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), a-t-on appris mardi auprès des FN.
Dimanche soir à Man, une patrouille du commandement local des FN a tué trois "assaillants" en ripostant aux tirs d'éléments ex-rebelles préparant "des actions subversives" contre "certains responsables" des Forces nouvelles, a déclaré à l'AFP Laciné Marra, chargé de communication du commandant FN de la zone, Losseni Fofana.
Côté commandement FN, "le chef de la sécurité qui conduisait la patrouille a été légèrement blessé", a-t-il ajouté, faisant état de plusieurs interpellations, sans autre précision.
Des sources militaires occidentales interrogées par l'AFP ont confirmé des affrontements à Man dimanche soir, sans toutefois reprendre à leur compte le bilan de trois morts.
Selon ces sources, les troubles pourraient être liés à des actes de "banditisme" plutôt qu'à des tensions "internes" aux FN, comme celles qui ont éclaté en 2008 à Séguéla et Vavoua (ouest).
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) patrouille depuis lundi dans la zone aux côtés des troupes de l'ex-rébellion, a indiqué à l'AFP son porte-parole militaire Othman Abadan.
Sans vouloir donner de "bilan définitif" des violences ni en préciser l'origine, il a souligné que "le calme est revenu" à Man.
L'ouest est réputé depuis des années la région la plus instable du pays.
Ces événements interviennent alors que le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, s'efforce de mettre en oeuvre l'accord de paix signé fin décembre 2008 qui prévoit notamment la réunification du pays et le désarmement des ex-rebelles, qui n'a pas encore été lancé.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental depuis le coup d'Etat manqué des FN en septembre 2002.
Dimanche soir à Man, une patrouille du commandement local des FN a tué trois "assaillants" en ripostant aux tirs d'éléments ex-rebelles préparant "des actions subversives" contre "certains responsables" des Forces nouvelles, a déclaré à l'AFP Laciné Marra, chargé de communication du commandant FN de la zone, Losseni Fofana.
Côté commandement FN, "le chef de la sécurité qui conduisait la patrouille a été légèrement blessé", a-t-il ajouté, faisant état de plusieurs interpellations, sans autre précision.
Des sources militaires occidentales interrogées par l'AFP ont confirmé des affrontements à Man dimanche soir, sans toutefois reprendre à leur compte le bilan de trois morts.
Selon ces sources, les troubles pourraient être liés à des actes de "banditisme" plutôt qu'à des tensions "internes" aux FN, comme celles qui ont éclaté en 2008 à Séguéla et Vavoua (ouest).
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) patrouille depuis lundi dans la zone aux côtés des troupes de l'ex-rébellion, a indiqué à l'AFP son porte-parole militaire Othman Abadan.
Sans vouloir donner de "bilan définitif" des violences ni en préciser l'origine, il a souligné que "le calme est revenu" à Man.
L'ouest est réputé depuis des années la région la plus instable du pays.
Ces événements interviennent alors que le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, s'efforce de mettre en oeuvre l'accord de paix signé fin décembre 2008 qui prévoit notamment la réunification du pays et le désarmement des ex-rebelles, qui n'a pas encore été lancé.
La Côte d'Ivoire est divisée en un nord rebelle et un sud gouvernemental depuis le coup d'Etat manqué des FN en septembre 2002.