La révolte, la colère. Aucun mot n’est fort pour traduire notre impuissance face au décès d’un parent, d’un ami. Nos sentiments deviennent encore plus difficiles à maîtriser lorsqu’il s’agit d’une personnalité publique à laquelle de nombreux admirateurs s’identifient, pour ses qualités. L’annonce, de la mort brutale de l’artiste Affo Love, n’échappe pas à cette analyse.
Le ‘’général’’ Charles Blé Goudé, joint au téléphone, n’a pas caché son indignation face à ce qu’il appelle le ‘’séisme funeste’’, dont sont victimes nos artistes les plus valeureux. Douk Saga, Ruth Tondé, Joëlle C’ et aujourd’hui Affo Love, dans la fleur de l’âge et en plein ascension, sont ‘’foudroyés’’, nous laissant aux prises avec des questions sans réponses : Pourquoi meurent-ils de façon prématurée et souvent dans des conditions terribles de dénuement total. ?
C’est toute la problématique d’une situation qui mérite de notre société entière, une réflexion de fond. Ailleurs, en occident, les artistes atteignent facilement les 70 ans. Vous me direz que c’est en conformité avec leur espérance de vie c’est vrai. Mais ici les décès en cascades de nos artistes inquiètent et ne doivent pas nous laisser sans réactions.
Blé Goudé a raison, il faut réagir. Il faut faire quelque chose. Et pourquoi ne pas redynamiser le Burida ? Les nouvelles de ce côté-là commencent à être bonnes. Contrairement à un passé récent qui a vu les artistes –eux-mêmes se mettre en spectacles’’ de morgue’’, avec des palabres interminables, pour la gestion de la maison ‘’ commune’’. Au lieu d’aller en ordre serré pour la défense de leurs intérêts. Ils étaient plutôt abonnés au rendez-vous du chaos. Désordre favorable aux pirates et autres ennemies qui, par leurs pratiques infâmes, enterrent, vivants nos créateurs. Sans la moindre réaction, ou très peu, des pouvoirs publics. Oui, il faut réagir. Car comme le dit le philosophe, ‘’la culture, c’est ce qui nous reste, lorsqu’on à tout perdu’’. Voilà pourquoi, nos hommes de culture, nos artistes, premiers ambassadeurs de la patrie, doivent être soutenus, par tous les moyens. De leur image, dépend celle de la Côte d’Ivoire. Il faut réagir.
Claire Bahi Artiste chanteuse (Bobarafitini)
Artiste chanteuse de son état, Claire Bahi fait partie des stars people traquées par la presse dont elle se serait bien passée, volontiers.Mais comment retrouver des moments de quiétude, après une épisode de vie si mouvementée et tumultueuse ? D’Italie à Abidjan, en passant par Paris, la stars système avec ses surprises bonnes et moins bonnes, la danse ,la musique, le coupé décalé, le concept Bobarafitini. La sérise sur le gâteau, une histoire d’infidélité, entre stars. Tous les ingrédients d’une bombe mondaine, qui n’a pas tarder à exploser.Aujourd’hui, l’occasion lui est donnée de dire sa part de vérité.En toute franchise.
Qui est Claire Bahi ?
Claire Bahi est mon nom d’artiste. A l’état civil, je suis Bahi Kiéhoua Claire, originaire d’Issia de père et de mère. Je suis née à Boguédia où j’ai grandi, sinon mon père est de Koré Kipra et ma mère de Wiwia.
Claire Bahi et la musique, quelle histoire ?
En un mot, je dirai que j’aime bien ce que je fais qui est la musique. Je ne savais pas que j’allais arriver un jour à la musique, ma passion c’était d’être un top model. Je ne dirai pas malheureusement, je pense que j’ai encore le temps si je veux vraiment me lancer dans la mode, mais pour l’instant, je fais quelque chose que j’aime aussi qui est la musique. J’en ai eu le goût, déjà par rapport à ma mère, mon entourage et moi-même je danse bien, j’aime bien danser surtout. C’est ce qui m’a donnée l’amour de la musique, et m’a poussée à essayer, puisque je n’ai pas eu la chance l’autre côté, pour la mode.
Quel est ton genre musical ?
Honnêtement, côté Ivoirien, j’aime bien le Zouglou.
Bon, peut-être que je ne chante pas aussi bien que les zougloumen (rire), mais c’est ma musique préférée ici en Côte d’Ivoire. Hormis cela, je m’adapte à tout, parce que j’ai dansé sur plusieurs registres. Sinon, j’adore plus le Zouglou pour les messages forts que ce concept véhicule.
Et toi-même, dans quel registre évolues-tu ?
En ce moment, j’ai un mixte, du Coupé décalé, du zouk, et là je vais même y ajouter de la rumba et pas mal de choses que je veux faire. Donc je garde la surprise pour mes fans.
Parle –nous de ton concept actuel ?
‘’A connais pas, à demander’’ (rire), c’est du coupé décalé.
Donc, tu es DJ alors ?
Non, je ne suis pas DJ, mais j’aime bien le coupé décalé. Ceux qui font le coupé décalé, ce ne sont pas forcement des DJ, certes, c’est des DJ qui interviennent mais tout le monde le fait ça se danse bien ici en Côte d’Ivoire et surtout qu’aujourd’hui le coupé décalé est international, alors pourquoi pas moi ?
Claire Bahi tu es une belle jeune dame, qui ne passe pas inaperçue. Dis-moi, es tu mariée ?
Non, je ne suis pas mariée.
Mais tu as quelqu’un dans ta vie ?
Comme toute bonne femme, j’ai quelqu’un dans ma vie
Et qui est cette personne ?
(Rire) je ne tiens pas à le nommer ici, car je suis appelée à me marier un jour. Tout ce que je peux dire c’est que se n’est pas un homme du showbiz.
Certaines indiscrétions soutiennent que ce dernier est un blanc ?
(Rire)
Ton sourire en dit long, c’est donc vrai qu’il est blanc ?
Franchement je ne tiens pas à me prononcer la- dessus.
C’est une affaire de oui ou non. ?
Non.
Claire Bahi a-t-elle des enfants ?
Non, ne je n’ai pas d’enfant. Malheureusement j’ai eu à faire un enfant qui n’est pas resté. C’était une fille.
Sa remonte à quand ?
C’était en 2004
Qui était son père ?
Fadiga de Milano
Tu as un style vestimentaire assez Européen. Est ce à dire que tu as fait l’Europe ?
Il faut dire que j’ai quand même passé 5 à 6 années en Europe, plus précisément en France. Je voyageais beaucoup, je sortais beaucoup.
Parles nous un peu de cette aventure pour « l’Eldorado » ? Comment est ce que tu t’es retrouvée là-bas ?
Je suis allée à l’aventure avec l’aide de ma grande sœur, Bahi Sylvie, qui ma encouragée à partir. Je suis donc arrivée en France en tant que danseuse et je l’étais effectivement.
Aujourd’hui le nom Claire Bahi rime avec une affaire qui a défrayé la chronique en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la guéguerre Soum bill, Fadiga de Milano, ton ex-concubin. Cette affaire a été beaucoup médiatisée. Claire tu es face aux Ivoiriens, que s’est –il réellement passé ?
Je profite de cet espace que vous m’offrez pour dire ma part de vérité. Je l’ai toujours signifié dans mes interviews, qu’un jour viendra, où je dirais ce qui s’est réellement passé, à toute la Côte d’Ivoire.
Ok, vas y les Ivoiriens te suivent
Ce jour est arrivé. J’ai vécu en France, j’ai été la concubine de Fadiga de Milano, nous avons vécu 4 ans ensemble. Ce n’est pas lui qui m’a envoyée en France. Comme je l’ai dit tantôt, c’est avec le concours de ma sœur et de mon copain qui était ici au pays. Sur place en France, j’ai connu quelqu’un d’autre. Il était Bété comme moi. Il m’a tout donnée, en l’occurrence, les papiers français afin que je puisse m’épanouir pleinement dans cette nouvelle vie. Ces papiers français qu’il a obtenus pour moi, m’ont permis de beaucoup voyager, à travers l’Europe, mais aussi aux Etats-Unis. Et, c’est comme ça que j’ai connu Fadiga. J’ai donc quitté ce Monsieur qui ma tout donné pour Fadiga, que je croyais être l’homme de ma vie.
Comment çà, l’homme de ta vie ,et le Bété ?
Je me suis dite « tiens, pourquoi ne pas suivre quelqu’un que j’aime véritablement et évoluer ensemble ». Mais au bout de 4 ans, ça na pas marché, ça n’allait plus. La goutte d’eau qui a débordé le vase, a été marquée par un événement qui s’est passé lors de notre séjour à Abidjan. J’ai dit tiens ! J’en ai mare, je claque !
Encore ? Mais décidément
Oui, c’était une décision difficile, mais bien réfléchie. Je le quitte définitivement parce qu’on à eu a rompre plusieurs fois et nous nous étions remis ensemble par le passé. Mais cette fois, c’était un non retour et Fadiga n’a pas supporté cette rupture. Donc avant qu’il ne quitte Abidjan pour Paris, j’ai fait la connaissance de Soum Bill.
Qu’arrive-t-il à Claire Bahi, avec tant de conquêtes ?
Laisse moi continuer. Je croise donc Soum Bill que je connaissais que de nom. Il s’est crée des liens d’affinité entre nous. Je précise que ces liens reposaient sur une véritable amitié. Bon ! C’est vrai qu’il n’y a pas de fumée sans feu par ce qu’on me voyait beaucoup avec Soum Bill, je partais même à ces concerts, il m’invitait un peu partout. Je l’admets, je l’affirme car je ne sais pas mentir. Moi aujourd’hui si j’en suis arrivée là, paradoxalement, je dis merci au bon Dieu, qui est Jésus Christ de Nazarett. J’étais beaucoup en compagnie de Soum Bill. Ce dernier comme un très bon ami, m’appréciait beaucoup, ainsi, il ne manquait aucune occasion pour me demander de regagner mon foyer en me disant à chaque fois que mon mari m’aimait toujours. J’avais quitté le domicile de Fadiga, et j’étais chez à Paris.Donc c’est quand Fadiga est rentré de la Côte d’Ivoire, qu’il est venu chez moi, pour me demander de retourner avec lui. Il persistait, il dormait devant chez moi, me suppliant de revenir avec lui .Soum qui disait, va s’y, s’il te plait retourne avec ton mari, car il t’aime vraiment. Il faut préciser que ce dernier était à cette époque le ‘’ bon petit ‘’ de Fadiga.
C’est bon à savoir
Tout à fait.Suite aux nombreuses interventions, j’ai décidé de regagner la demeure de Fadiga. Arrivé sur les lieux, il n’a pas tenu toutes ses promesses qu’il m’a faites, comme quoi qu’il allait changer d’attitude a mon égard et bien d’autres, je décide donc une fois encore de quitter les lieux.
Ah non ! Il y a quelque chose qui ne va plus Claire ?
Le jour où il y a eu le gros problème Fadiga et moi, j’avais découché de chez nous. Etant sous le même toit, on vivait comme de véritables inconnus. Quand il est dans la chambre, moi je suis au salon et vis versa. Le soir où j’ai découché, quand je suis rentrée le lendemain, je suis tombée des nues. Fadiga avait déchiré tous mes vêtements ainsi que ceux que je portais ce jour là. Vu qu’il était très remonté, j’ai essayé de m’enfuir en peignoir, il m’a rattrapée et m’a dit reviens avec moi sinon je vais tout gâter. Je ne savais pas à quoi il faisait allusion. J’ai gardé ma fermeté comme quoi je ne voulais plus retourner avec lui. Comme nous étions dans un Foyer malien, nos voisins lui ont demandé de me laisser partir. Et au même moment, Fadiga appel la police.
Il devait être très remonté contre toi pour en a arriver là ?
A l’arrivée de la police, moi j’étais sereine, puisque j’avais tous mes documents sur moi. Fadiga dit aux policiers’’ Messieurs, cette demoiselle tient des papiers qu’elles a obtenus de manière frauduleuse par le biais d’une dame qui l’a reconnue comme sa fille .... Bref, il a décrie de bout en bout comment j’avais obtenu mes papiers français et au même moment il sort encore un autre passeport ivoirien qui est en mon nom. Du coup, je me retrouve avec deux passeports de noms différents. Automatiquement, la police m’arrête comme une malpropre, chose que les Ivoiriens ne savent pas. A la suite de ça, j’ai tenté de me suicider aux moins deux fois. J’ai même été assistée par un psychologue, on croirait que le ciel m’était tombé la dessus, tellement je n’avais plus le goût de vivre. Je n’avais qu’une seule chose en tête, rentrer en Côte d’Ivoire.
Incroyable, ce que tu décris là ?
J’ai été arrêtée en peignoir, je pleurais toutes les larmes de mes yeux. J’ai été admise en salle de rétention. Coupé du monde extérieur, je n’arrivais pas à rentrer en contact avec les miens. Pendant mon jugement j’ai fais un plaidoyer au près du juge, afin que je bénéficie d’un billet d’avion pour la Côte d’Ivoire. C’était pendant les périodes chaudes du pays. Nous étions en pleine guerre. Je pouvais demander de rester comme réfugié politique, mais je ne l’ai pas fait. C’est comme ça que je suis revenu au pays.
On comprend mieux la crise entre vous ?
Chose que j’ai amèrement regrettée, car j’ai vraiment souffert de ce retour et surtout des conditions précaires dans les quelles je survivais. J’ai donc entrepris plusieurs démarches, afin de retourner sur la France en vain.
Et l’histoire de l’infidélité avec Soum Bill ?
Je découvre avec une grande stupéfaction, dans le même courant, Fadiga qui déclare à toute la presse que je l’ai cocufié avec Soum Bill dans sa propre maison.
Mieux qu’il aura une vidéo qui illustre bien ses arguments. Franchement je n’ai jamais répondu a cet énième affront, parce que je savais ce que je vivais à cette période. Ma mère a eux des crises à cause de notre histoire. Aujourd’hui elle n’est plus de ce monde. J’étais son seul espoir et me voir du jour au lendemain aussi bas, elle n’a pas pu supporter cette humiliation.
C’est douloureux tout cela comme difficultés ?
C’est juste. Et cela va vous paraître insensé mais je tiens a remercier Fadiga de Milano, ce même Messieurs qui m’a fait revenir en Côte d’Ivoire. Parce que c’est certes dit que c’est Dieu qui a fait de moi ce que je suis, mais mon ‘’bourreau’’ d’hier m’a permise d’avoir des opportunités. Il ma dénigrée, mais cela ma permise de me forger une carapace assez solide. Donc malgré tout, je suis reconnaissante vis-à-vis de lui pour les portes qu’il ma ouvertes. Je ne lui en veux plus. Je lui ai pardonné comme à Soum Bill à qui j’en voulais un peu.
Et pour quelle raison ?
Parce que lui, il n’a pas vraiment démentie à la presse ces allégations portées contre nos deux personnes. J’avais souhaité qu’il éclaire l’opinion nationale et internationale en disant la vérité qui est que , c’est vrais je me promenais beaucoup avec Claire Bahi, mais je ne suis jamais sorti avec elle ‘’ il n’a rien fait dans ce sens.
Claire Bahi, c’est avec beaucoup d’émotions que nous vous écoutons. Mais est- ce -que devant toute la nation ivoirienne, tu peux réaffirmer que tu n’as jamais couché avec Soum Bill ?
Je donne l’assurance devant toute cette nation, que je n’ai jamais couchée avec Soum Bill.
J’ai été l’un de ses fans en matière de musique. Il l’est toujours mon idole car j’apprécie beaucoup sa musique. Nous avons été donc de très bons amis. Et, comme personne n’est sans ignorer que de vrais amis, doivent s’épauler, comme Soum Bill l’a fait en me demandant de retourner vers Fadiga.
Claire Bahi, si Fadiga revenait te supplier de retourner avec lui.
Après avoir pardonné, quelle serait ta réaction ?
Comme je l’ai dit tantôt, j’ai pardonné Fadiga, mais je ne pourrai plus envisager une quelconque relation amoureuse avec ce dernier. Je ne pourrai en aucun cas revenir avec quelqu’un qui ma regardée droit dans les yeux et m’a livrée à la police. Je ne sais pas demain ce qui pourra lui passer par la tête. C’est une histoire que j’ai mise aux oubliettes. Si je le rencontre quelque part ,je vais saluer et puis c’est tout.
Dans cette affaire, Fadiga a déclaré avoir une vidéo qui te montre en pleins ébats sexuels avec Soum Bill.
J’ai entendu parler de cette vidéo, Fadiga à fait du bruit autour de cette prétendue cassette. Comme je le dis pour coucher avec la femme de quelqu’un dans le lit de ce dernier, il faut pouvoir connaître chez cette personne. Cela pour dire que Soum Bill ne connaît même pas chez Fadiga à Rounie. Donc je ne sais pas comment il prétend nous avoir attrapé dans son lit.
Claire Bahi, nous avons appris il y a un moment de cela dans les coulisses que tu entretenais une relation amoureuse avec un Footballeur –chanteur. Si oui , est –ce toujours ce dernier qui fait battre ton cœur à 100 à l’heure ?
Le Footballeur –chanteur a qui vous faite allusion, je suppose que c’est Jean Jacques Domoraud ? Mon ex est connu dans le milieu du football avec , à son actif une carrière musicale.
Tu as dit mon ex, ce qui veut dire que vous n’êtes plus ensemble ?
Effectivement je ne partage plus la vie sentimentale de Jean Jacques Domoraud
Bon je mets cela sous le compte de la vie, ça na pas marché. J’y croyais vraiment mais bon !
Qu’est ce qui n’a pas marché dans cet amour qui promettait ?
(Rire et soupire) je ne sais pas quoi vous dire, ça na pas marché c’est tout. Je pense qu’il y a certaines choses que je ne peux accepter au stade de ma vie actuelle.
Tout ce que je peux dire c’est que c’est un homme bien et qu’on a passé de très bons moments ensemble. Bon c’est dommage. Je ne tiens pas à m’attarder la dessus. Ce que les Ivoiriens doivent retenir c’est que Claire Bahi est très fidèle en amour
Parlant de ta carrière, comment ton concept ‘’ Bobara déni’’ a été accueilli par le public ivoirien et même au delà de nos frontières puisse que tu viens fraîchement de l’Europe ?
Je rends gloire à Dieu, car ce concept qui paraissait banal au départ a réussi à conquérir le cœur des Ivoiriens et des occidentaux. Mon récent séjour en Europe m’a permise de le vulgariser.
Quels sont tes projets ?
Comme toute femme, j’aspire à fonder un foyer, à faire des enfants mais surtout m’y mettre à fond dans ma carrière musicale, afin d’ être parmi les meilleures. Je vous remercie pour cette grande marque d’attention.
Le ‘’général’’ Charles Blé Goudé, joint au téléphone, n’a pas caché son indignation face à ce qu’il appelle le ‘’séisme funeste’’, dont sont victimes nos artistes les plus valeureux. Douk Saga, Ruth Tondé, Joëlle C’ et aujourd’hui Affo Love, dans la fleur de l’âge et en plein ascension, sont ‘’foudroyés’’, nous laissant aux prises avec des questions sans réponses : Pourquoi meurent-ils de façon prématurée et souvent dans des conditions terribles de dénuement total. ?
C’est toute la problématique d’une situation qui mérite de notre société entière, une réflexion de fond. Ailleurs, en occident, les artistes atteignent facilement les 70 ans. Vous me direz que c’est en conformité avec leur espérance de vie c’est vrai. Mais ici les décès en cascades de nos artistes inquiètent et ne doivent pas nous laisser sans réactions.
Blé Goudé a raison, il faut réagir. Il faut faire quelque chose. Et pourquoi ne pas redynamiser le Burida ? Les nouvelles de ce côté-là commencent à être bonnes. Contrairement à un passé récent qui a vu les artistes –eux-mêmes se mettre en spectacles’’ de morgue’’, avec des palabres interminables, pour la gestion de la maison ‘’ commune’’. Au lieu d’aller en ordre serré pour la défense de leurs intérêts. Ils étaient plutôt abonnés au rendez-vous du chaos. Désordre favorable aux pirates et autres ennemies qui, par leurs pratiques infâmes, enterrent, vivants nos créateurs. Sans la moindre réaction, ou très peu, des pouvoirs publics. Oui, il faut réagir. Car comme le dit le philosophe, ‘’la culture, c’est ce qui nous reste, lorsqu’on à tout perdu’’. Voilà pourquoi, nos hommes de culture, nos artistes, premiers ambassadeurs de la patrie, doivent être soutenus, par tous les moyens. De leur image, dépend celle de la Côte d’Ivoire. Il faut réagir.
Claire Bahi Artiste chanteuse (Bobarafitini)
Artiste chanteuse de son état, Claire Bahi fait partie des stars people traquées par la presse dont elle se serait bien passée, volontiers.Mais comment retrouver des moments de quiétude, après une épisode de vie si mouvementée et tumultueuse ? D’Italie à Abidjan, en passant par Paris, la stars système avec ses surprises bonnes et moins bonnes, la danse ,la musique, le coupé décalé, le concept Bobarafitini. La sérise sur le gâteau, une histoire d’infidélité, entre stars. Tous les ingrédients d’une bombe mondaine, qui n’a pas tarder à exploser.Aujourd’hui, l’occasion lui est donnée de dire sa part de vérité.En toute franchise.
Qui est Claire Bahi ?
Claire Bahi est mon nom d’artiste. A l’état civil, je suis Bahi Kiéhoua Claire, originaire d’Issia de père et de mère. Je suis née à Boguédia où j’ai grandi, sinon mon père est de Koré Kipra et ma mère de Wiwia.
Claire Bahi et la musique, quelle histoire ?
En un mot, je dirai que j’aime bien ce que je fais qui est la musique. Je ne savais pas que j’allais arriver un jour à la musique, ma passion c’était d’être un top model. Je ne dirai pas malheureusement, je pense que j’ai encore le temps si je veux vraiment me lancer dans la mode, mais pour l’instant, je fais quelque chose que j’aime aussi qui est la musique. J’en ai eu le goût, déjà par rapport à ma mère, mon entourage et moi-même je danse bien, j’aime bien danser surtout. C’est ce qui m’a donnée l’amour de la musique, et m’a poussée à essayer, puisque je n’ai pas eu la chance l’autre côté, pour la mode.
Quel est ton genre musical ?
Honnêtement, côté Ivoirien, j’aime bien le Zouglou.
Bon, peut-être que je ne chante pas aussi bien que les zougloumen (rire), mais c’est ma musique préférée ici en Côte d’Ivoire. Hormis cela, je m’adapte à tout, parce que j’ai dansé sur plusieurs registres. Sinon, j’adore plus le Zouglou pour les messages forts que ce concept véhicule.
Et toi-même, dans quel registre évolues-tu ?
En ce moment, j’ai un mixte, du Coupé décalé, du zouk, et là je vais même y ajouter de la rumba et pas mal de choses que je veux faire. Donc je garde la surprise pour mes fans.
Parle –nous de ton concept actuel ?
‘’A connais pas, à demander’’ (rire), c’est du coupé décalé.
Donc, tu es DJ alors ?
Non, je ne suis pas DJ, mais j’aime bien le coupé décalé. Ceux qui font le coupé décalé, ce ne sont pas forcement des DJ, certes, c’est des DJ qui interviennent mais tout le monde le fait ça se danse bien ici en Côte d’Ivoire et surtout qu’aujourd’hui le coupé décalé est international, alors pourquoi pas moi ?
Claire Bahi tu es une belle jeune dame, qui ne passe pas inaperçue. Dis-moi, es tu mariée ?
Non, je ne suis pas mariée.
Mais tu as quelqu’un dans ta vie ?
Comme toute bonne femme, j’ai quelqu’un dans ma vie
Et qui est cette personne ?
(Rire) je ne tiens pas à le nommer ici, car je suis appelée à me marier un jour. Tout ce que je peux dire c’est que se n’est pas un homme du showbiz.
Certaines indiscrétions soutiennent que ce dernier est un blanc ?
(Rire)
Ton sourire en dit long, c’est donc vrai qu’il est blanc ?
Franchement je ne tiens pas à me prononcer la- dessus.
C’est une affaire de oui ou non. ?
Non.
Claire Bahi a-t-elle des enfants ?
Non, ne je n’ai pas d’enfant. Malheureusement j’ai eu à faire un enfant qui n’est pas resté. C’était une fille.
Sa remonte à quand ?
C’était en 2004
Qui était son père ?
Fadiga de Milano
Tu as un style vestimentaire assez Européen. Est ce à dire que tu as fait l’Europe ?
Il faut dire que j’ai quand même passé 5 à 6 années en Europe, plus précisément en France. Je voyageais beaucoup, je sortais beaucoup.
Parles nous un peu de cette aventure pour « l’Eldorado » ? Comment est ce que tu t’es retrouvée là-bas ?
Je suis allée à l’aventure avec l’aide de ma grande sœur, Bahi Sylvie, qui ma encouragée à partir. Je suis donc arrivée en France en tant que danseuse et je l’étais effectivement.
Aujourd’hui le nom Claire Bahi rime avec une affaire qui a défrayé la chronique en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la guéguerre Soum bill, Fadiga de Milano, ton ex-concubin. Cette affaire a été beaucoup médiatisée. Claire tu es face aux Ivoiriens, que s’est –il réellement passé ?
Je profite de cet espace que vous m’offrez pour dire ma part de vérité. Je l’ai toujours signifié dans mes interviews, qu’un jour viendra, où je dirais ce qui s’est réellement passé, à toute la Côte d’Ivoire.
Ok, vas y les Ivoiriens te suivent
Ce jour est arrivé. J’ai vécu en France, j’ai été la concubine de Fadiga de Milano, nous avons vécu 4 ans ensemble. Ce n’est pas lui qui m’a envoyée en France. Comme je l’ai dit tantôt, c’est avec le concours de ma sœur et de mon copain qui était ici au pays. Sur place en France, j’ai connu quelqu’un d’autre. Il était Bété comme moi. Il m’a tout donnée, en l’occurrence, les papiers français afin que je puisse m’épanouir pleinement dans cette nouvelle vie. Ces papiers français qu’il a obtenus pour moi, m’ont permis de beaucoup voyager, à travers l’Europe, mais aussi aux Etats-Unis. Et, c’est comme ça que j’ai connu Fadiga. J’ai donc quitté ce Monsieur qui ma tout donné pour Fadiga, que je croyais être l’homme de ma vie.
Comment çà, l’homme de ta vie ,et le Bété ?
Je me suis dite « tiens, pourquoi ne pas suivre quelqu’un que j’aime véritablement et évoluer ensemble ». Mais au bout de 4 ans, ça na pas marché, ça n’allait plus. La goutte d’eau qui a débordé le vase, a été marquée par un événement qui s’est passé lors de notre séjour à Abidjan. J’ai dit tiens ! J’en ai mare, je claque !
Encore ? Mais décidément
Oui, c’était une décision difficile, mais bien réfléchie. Je le quitte définitivement parce qu’on à eu a rompre plusieurs fois et nous nous étions remis ensemble par le passé. Mais cette fois, c’était un non retour et Fadiga n’a pas supporté cette rupture. Donc avant qu’il ne quitte Abidjan pour Paris, j’ai fait la connaissance de Soum Bill.
Qu’arrive-t-il à Claire Bahi, avec tant de conquêtes ?
Laisse moi continuer. Je croise donc Soum Bill que je connaissais que de nom. Il s’est crée des liens d’affinité entre nous. Je précise que ces liens reposaient sur une véritable amitié. Bon ! C’est vrai qu’il n’y a pas de fumée sans feu par ce qu’on me voyait beaucoup avec Soum Bill, je partais même à ces concerts, il m’invitait un peu partout. Je l’admets, je l’affirme car je ne sais pas mentir. Moi aujourd’hui si j’en suis arrivée là, paradoxalement, je dis merci au bon Dieu, qui est Jésus Christ de Nazarett. J’étais beaucoup en compagnie de Soum Bill. Ce dernier comme un très bon ami, m’appréciait beaucoup, ainsi, il ne manquait aucune occasion pour me demander de regagner mon foyer en me disant à chaque fois que mon mari m’aimait toujours. J’avais quitté le domicile de Fadiga, et j’étais chez à Paris.Donc c’est quand Fadiga est rentré de la Côte d’Ivoire, qu’il est venu chez moi, pour me demander de retourner avec lui. Il persistait, il dormait devant chez moi, me suppliant de revenir avec lui .Soum qui disait, va s’y, s’il te plait retourne avec ton mari, car il t’aime vraiment. Il faut préciser que ce dernier était à cette époque le ‘’ bon petit ‘’ de Fadiga.
C’est bon à savoir
Tout à fait.Suite aux nombreuses interventions, j’ai décidé de regagner la demeure de Fadiga. Arrivé sur les lieux, il n’a pas tenu toutes ses promesses qu’il m’a faites, comme quoi qu’il allait changer d’attitude a mon égard et bien d’autres, je décide donc une fois encore de quitter les lieux.
Ah non ! Il y a quelque chose qui ne va plus Claire ?
Le jour où il y a eu le gros problème Fadiga et moi, j’avais découché de chez nous. Etant sous le même toit, on vivait comme de véritables inconnus. Quand il est dans la chambre, moi je suis au salon et vis versa. Le soir où j’ai découché, quand je suis rentrée le lendemain, je suis tombée des nues. Fadiga avait déchiré tous mes vêtements ainsi que ceux que je portais ce jour là. Vu qu’il était très remonté, j’ai essayé de m’enfuir en peignoir, il m’a rattrapée et m’a dit reviens avec moi sinon je vais tout gâter. Je ne savais pas à quoi il faisait allusion. J’ai gardé ma fermeté comme quoi je ne voulais plus retourner avec lui. Comme nous étions dans un Foyer malien, nos voisins lui ont demandé de me laisser partir. Et au même moment, Fadiga appel la police.
Il devait être très remonté contre toi pour en a arriver là ?
A l’arrivée de la police, moi j’étais sereine, puisque j’avais tous mes documents sur moi. Fadiga dit aux policiers’’ Messieurs, cette demoiselle tient des papiers qu’elles a obtenus de manière frauduleuse par le biais d’une dame qui l’a reconnue comme sa fille .... Bref, il a décrie de bout en bout comment j’avais obtenu mes papiers français et au même moment il sort encore un autre passeport ivoirien qui est en mon nom. Du coup, je me retrouve avec deux passeports de noms différents. Automatiquement, la police m’arrête comme une malpropre, chose que les Ivoiriens ne savent pas. A la suite de ça, j’ai tenté de me suicider aux moins deux fois. J’ai même été assistée par un psychologue, on croirait que le ciel m’était tombé la dessus, tellement je n’avais plus le goût de vivre. Je n’avais qu’une seule chose en tête, rentrer en Côte d’Ivoire.
Incroyable, ce que tu décris là ?
J’ai été arrêtée en peignoir, je pleurais toutes les larmes de mes yeux. J’ai été admise en salle de rétention. Coupé du monde extérieur, je n’arrivais pas à rentrer en contact avec les miens. Pendant mon jugement j’ai fais un plaidoyer au près du juge, afin que je bénéficie d’un billet d’avion pour la Côte d’Ivoire. C’était pendant les périodes chaudes du pays. Nous étions en pleine guerre. Je pouvais demander de rester comme réfugié politique, mais je ne l’ai pas fait. C’est comme ça que je suis revenu au pays.
On comprend mieux la crise entre vous ?
Chose que j’ai amèrement regrettée, car j’ai vraiment souffert de ce retour et surtout des conditions précaires dans les quelles je survivais. J’ai donc entrepris plusieurs démarches, afin de retourner sur la France en vain.
Et l’histoire de l’infidélité avec Soum Bill ?
Je découvre avec une grande stupéfaction, dans le même courant, Fadiga qui déclare à toute la presse que je l’ai cocufié avec Soum Bill dans sa propre maison.
Mieux qu’il aura une vidéo qui illustre bien ses arguments. Franchement je n’ai jamais répondu a cet énième affront, parce que je savais ce que je vivais à cette période. Ma mère a eux des crises à cause de notre histoire. Aujourd’hui elle n’est plus de ce monde. J’étais son seul espoir et me voir du jour au lendemain aussi bas, elle n’a pas pu supporter cette humiliation.
C’est douloureux tout cela comme difficultés ?
C’est juste. Et cela va vous paraître insensé mais je tiens a remercier Fadiga de Milano, ce même Messieurs qui m’a fait revenir en Côte d’Ivoire. Parce que c’est certes dit que c’est Dieu qui a fait de moi ce que je suis, mais mon ‘’bourreau’’ d’hier m’a permise d’avoir des opportunités. Il ma dénigrée, mais cela ma permise de me forger une carapace assez solide. Donc malgré tout, je suis reconnaissante vis-à-vis de lui pour les portes qu’il ma ouvertes. Je ne lui en veux plus. Je lui ai pardonné comme à Soum Bill à qui j’en voulais un peu.
Et pour quelle raison ?
Parce que lui, il n’a pas vraiment démentie à la presse ces allégations portées contre nos deux personnes. J’avais souhaité qu’il éclaire l’opinion nationale et internationale en disant la vérité qui est que , c’est vrais je me promenais beaucoup avec Claire Bahi, mais je ne suis jamais sorti avec elle ‘’ il n’a rien fait dans ce sens.
Claire Bahi, c’est avec beaucoup d’émotions que nous vous écoutons. Mais est- ce -que devant toute la nation ivoirienne, tu peux réaffirmer que tu n’as jamais couché avec Soum Bill ?
Je donne l’assurance devant toute cette nation, que je n’ai jamais couchée avec Soum Bill.
J’ai été l’un de ses fans en matière de musique. Il l’est toujours mon idole car j’apprécie beaucoup sa musique. Nous avons été donc de très bons amis. Et, comme personne n’est sans ignorer que de vrais amis, doivent s’épauler, comme Soum Bill l’a fait en me demandant de retourner vers Fadiga.
Claire Bahi, si Fadiga revenait te supplier de retourner avec lui.
Après avoir pardonné, quelle serait ta réaction ?
Comme je l’ai dit tantôt, j’ai pardonné Fadiga, mais je ne pourrai plus envisager une quelconque relation amoureuse avec ce dernier. Je ne pourrai en aucun cas revenir avec quelqu’un qui ma regardée droit dans les yeux et m’a livrée à la police. Je ne sais pas demain ce qui pourra lui passer par la tête. C’est une histoire que j’ai mise aux oubliettes. Si je le rencontre quelque part ,je vais saluer et puis c’est tout.
Dans cette affaire, Fadiga a déclaré avoir une vidéo qui te montre en pleins ébats sexuels avec Soum Bill.
J’ai entendu parler de cette vidéo, Fadiga à fait du bruit autour de cette prétendue cassette. Comme je le dis pour coucher avec la femme de quelqu’un dans le lit de ce dernier, il faut pouvoir connaître chez cette personne. Cela pour dire que Soum Bill ne connaît même pas chez Fadiga à Rounie. Donc je ne sais pas comment il prétend nous avoir attrapé dans son lit.
Claire Bahi, nous avons appris il y a un moment de cela dans les coulisses que tu entretenais une relation amoureuse avec un Footballeur –chanteur. Si oui , est –ce toujours ce dernier qui fait battre ton cœur à 100 à l’heure ?
Le Footballeur –chanteur a qui vous faite allusion, je suppose que c’est Jean Jacques Domoraud ? Mon ex est connu dans le milieu du football avec , à son actif une carrière musicale.
Tu as dit mon ex, ce qui veut dire que vous n’êtes plus ensemble ?
Effectivement je ne partage plus la vie sentimentale de Jean Jacques Domoraud
Bon je mets cela sous le compte de la vie, ça na pas marché. J’y croyais vraiment mais bon !
Qu’est ce qui n’a pas marché dans cet amour qui promettait ?
(Rire et soupire) je ne sais pas quoi vous dire, ça na pas marché c’est tout. Je pense qu’il y a certaines choses que je ne peux accepter au stade de ma vie actuelle.
Tout ce que je peux dire c’est que c’est un homme bien et qu’on a passé de très bons moments ensemble. Bon c’est dommage. Je ne tiens pas à m’attarder la dessus. Ce que les Ivoiriens doivent retenir c’est que Claire Bahi est très fidèle en amour
Parlant de ta carrière, comment ton concept ‘’ Bobara déni’’ a été accueilli par le public ivoirien et même au delà de nos frontières puisse que tu viens fraîchement de l’Europe ?
Je rends gloire à Dieu, car ce concept qui paraissait banal au départ a réussi à conquérir le cœur des Ivoiriens et des occidentaux. Mon récent séjour en Europe m’a permise de le vulgariser.
Quels sont tes projets ?
Comme toute femme, j’aspire à fonder un foyer, à faire des enfants mais surtout m’y mettre à fond dans ma carrière musicale, afin d’ être parmi les meilleures. Je vous remercie pour cette grande marque d’attention.