Affrontements a Man - Le cerveau arrêté à Biankouma et exécuté

La nouvelle est tombée. C`est un article d`une presse en ligne qui l`a divulguée. Le cerveau présumé de l`attaque de la ville de Man a été exécuté à Biankouma.
Lamine Diabaté de son vrai nom, mais connu sous le pseudonyme de " Lamco ", est l`homme (élément des FN) soupçonné d`être le cerveau de l`attaque perpétrée contre les positions des FN, basées à Man. C`est un membre de sa famille qui a donné la triste nouvelle au confrère en ligne. " Je vous jure que mon cousin était devenu gênant pour eux (les hommes de Loss : ndlr). Ils ont voulu le liquider, lui et ses éléments. A l`heure où je vous parle, on vient de m`apprendre qu`il a été arrêté à Biankouma et tué. Sa mère et sa fille ont été arrêtées, puis jetées en prison ". Selon le récit du chef de guerre, Doumbia Sindou dit " Saint " dont les FN ignorent la cachette après l`attaque, " Il n`y a pas eu d`affrontements armés. Nous n`avons attaqué aucun convoi comme l`ont rapporté certaines personnes malintentionnées. Nos chefs veulent se débarrasser de nous. Certains disent que nous sommes des éléments incontrôlés à la solde du Rdr qui accuse les FN de rouler pour Gbagbo. Mes éléments les plus chanceux sont en brousse. Ils sont cachés. Il y a eu plein d`arrestations arbitraires. Ceux qui ont été tués étaient en train de faire du thé, quand Cobra, chef de sécurité du Com-zone Loss est venu mettre la main sur eux, pour aller les exécuter. Parmi les morts, on dénombre, pour le moment, plus de sept personnes dont Rougeot, Ouattara Soumaila dit " Ismo " et Méité Ibrahim dit " Chef Méi ". Au dire de certains ex-combattants, ce qu`ils qualifient de " simulacre d`affrontements " visait deux buts. Primo, il s`agissait de se débarrasser de certains éléments devenus gênants dans le dispositif. D`ailleurs, il semble que ceux-ci nourrissaient le désir de régler des comptes à certains de leurs chefs à la fin définitive de la guerre. Secundo, il était question de simuler une attaque et d`accuser l`ex-chef de guerre de Man, Traoré Abdoulaye dit AB. Ce dernier est considéré comme un allié du pouvoir, depuis son interview publiée dans les colonnes de votre quotidien préféré, Le Temps. Au regard de cette accointance de AB et du le camp présidentiel, les FN auraient tout de suite jeté l`anathème sur ce camp, brandissant la thèse selon laquelle, le pouvoir veut retarder le processus électoral. Comme ce fut le cas en décembre 2008 quand Sidiki Konaté accusait le président du Fpi, Pascal Affi N`Guessan de planifier l`assassinat de Guillaume Soro. Ce qui fonde la conviction des " wanted " pour affirmer entre les lignes, que ce qui s`est passé dans la nuit du 1er au 2 février dernier, relève d`une " cabale ourdie par les autorités des Forces nouvelles pour donner dans la victimisation. Et favoriser sûrement le retard du processus de l`unicité des caisses de l`Etat et notamment le redéploiement de l`administration ".

Frimo D. Koukou
Source : soleil infos