Sous l'ère Kuyo Tea, l'Africa Sport National est en entrain de s'illustrer comme le club " rebelle " du football ivoirien eu égard aux faits. Eternels contestataires depuis quelques temps, les dirigeants de l'Africa offrent à l'opinion sportive, une image d'hommes à conflits Dans un conflit avec la Fédération ivoirienne de football et le sponsor officiel de la Ligue 1 d'alors, les dirigeants Vert et Rouge avaient invité les membres associés à un boycott actif des produits du sponsor. La suite, on la connaît. Le sponsor a, de manière diplomatique, résilié son contrat même si officiellement l'on n'a pas fait du conflit avec l'Africa la raison principale de cette résiliation. Les membres associés ont remis le couvert en s'attaquant aux tribunes du Stade Félix Houphouët Boigny. Ce qui leur a valu la sanction des rencontres à huis clos .Les sportifs ivoiriens découvraient pour la première fois la mauvaise expérience de jouer sans public. Les Aiglons reviennent encore une fois à la charge avec cette autre affaire de 17 millions que le club réclame à la Fédération ivoirienne de football, faute de quoi, ils ne joueront pas le match de la 3è journée de la coupe Houphouët Boigny contre l'Asec. Dans cette affaire, les dirigeants Vert et Rouge reconnaissent la dette. Mais affirment que la Fédération n'est pas une structure de recouvrement dans une affaire d'argent qui les oppose à leur ex-entraîneur Gbonké Tia. Et pourtant, c'est cette même FIF qui avait sauvé le club lorsque celui-ci était sommé de payer la somme de 50 millions. Là, la FIF s'est comporté en agent de recouvrement sans que les dirigeants de l’Africa ne disent mot. Entre sportifs, ce conflit pouvait se régler par le dialogue sans que cela affecte cette rencontre puisque le problème n'est aucunement lié à la coupe nationale. Hélas, les dirigeants et leurs “membres associés” ont toujours opté pour la violence ou le boycott. Ce qui laisse supposer qu'il ya des intentions cachées dans les actes que posent les dirigeants de l'Africa. Il est à souhaiter que ceux-ci sachent faire la part des choses entre les problèmes de personnes et la gestion de la chose footballistique. Cette crise ne profite à personne, sinon que les véritables perdants, ce sont les athlètes qui ont besoin de s'exprimer.
De Bouaffo
debouaffo@yahoo.fr
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