Ils ont tenté de se retenir pour éviter d’éclater en sanglots. Mais la douleur était forte, et ils n’ont pu contenir leurs larmes. L’émotion était insupportable lorsque l’avion de la compagnie Tunis Air, en provenance de la capitale tunisienne, transportant la dépouille mortelle du président du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), Diégou Bailly s’est posé à 21h49 mn, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. Son épouse Mawa, inconsolable et tenue par des parents est précédée par des éléments des forces de l’ordre portant le cercueil du journaliste. Parents, amis, proches ayant effectué nombreux le déplacement au salon d’honneur de l’aéroport ce mercredi soir éclatent en sanglots. Concert de pleurs. La famille et le monde de la presse se rendent compte à ce moment précis que le l’éditorialiste et écrivain a rangé la plume. La dépouille mortelle est posée devant l’esplanade du salon d’honneur. Assise sur l’estrade, entourée des autorités parmi lesquelles le ministre de la Communication, Sy Savané, le ministre Dano Djédjé, le Pca de Aéria, l’ancien journaliste Simplice Zinsou, l’épouse éplorée reçoit le soutien collectif. Mme Diégou qui avait accompagné son époux à Tunis pour des soins, est malheureusement retournée au pays seule. Il l’a lâchée. Pour toujours. La douleur l’étreint, mais elle reste digne. Pendant ce temps, les représentants des instances de régulation et d’autorégulation de la presse, les mains posées sur le cercueil, font des prières pour le repos de l’âme du patron du Cnca. Puis, le corbillard prend le chemin d’Ivosep. En attendant la date des obsèques, une prière a été faite dans l’une des salles d’Ivoire sépulture. Ensuite, un membre de la famille a indiqué que les condoléances sont reçues au domicile du défunt à la Riviera golf. Notons que le monde de la presse, est allé accueillir, en grand nombre l’un de ses plus illustres membres.
Issa T.Yéo
Issa T.Yéo