Les militants du Rdr croyaient si bien faire en 2000, en détruisant tous les registres d'état civil dans certaines villes du nord. Pour, disent-ils, protester contre le rejet de la candidature de leur mentor à la magistrature suprême.
"Qui rira bien, rira le dernier", dit-on. Cet adage sied bien à la situation que vivent les populations des villes du nord ivoirien. Elles ont aujourd'hui, du mal à se faire établir un document administratif. Pour la simple raison qu'en 2000, à l'approche de l'élection présidentielle, certaines personnes parmi elles ont posé un acte dont elles ignoraient les conséquences. Ces personnes ne sont autres que les militants Rdr, éternels fanatiques du " bravetchê ". Cette année-là, les partisans du candidat du Rdr à la présidentielle, Alassane Dramane Ouattara, ont pris d'assaut certains bureaux d'état civil et ont détruit tous les documents administratifs qui s'y trouvaient. Pour, disent-ils, empêcher les autres militants de voter. Alors que le président de la Cour suprême, Tia Koné, venait -après lecture de son exposé sur la validation des candidatures-, de rejeter celle du président du Rdr, pour " identité douteuse". Ils sont nombreux, les registres d'état civil qui ont été détruits par les " sofas " du Rdr dans les mairies et sous-préfectures du pays, principalement celles acquises à la cause du Rdr. Ils ont même mis le feu dans certains centres d'état civil.
Aujourd'hui, toutes les populations, y compris les militants "guerriers " du " bravetchê ", pseudonyme de Alassane Dramane Ouattara, subissent les dérives graves causées par les vandales de 2000. " Alassane ou rien ! ", scandaient-ils, en son temps. Les statistiques du ministère de la Justice sont précises. Plus de 6 000 registres ont été détruits, dont plus de la moitié concerne les villes septentrionales du pays. Les localités comme Kong, Mankono, Odienné, Séguéla, pour ne citer que ces villes-là, sont les plus touchées par la destruction de ces documents administratifs. Parce que dans ces zones, la " fatwa " contre l'administration centrale a été bien organisée. Les responsables du Rdr de ces villes ont encadré les jeunes manifestants. A qui ils distribuaient de l'argent au titre de prime d'encouragement.
Ceux qui avaient participé ou cautionné la destruction de ces registres, s'étonnent aujourd'hui, qu'ils n'ont pas de papiers pour se faire enrôler. De par leurs agissements non républicains, l'Etat est obligé, de dégager de gros moyens financiers à cette période de récession économique, pour financer l'opération de reconstitution des registres détruits. Les populations de ces localités accusent donc le Rdr de faire d'elles des Ivoiriens " sans identité ". Il est maintenant clair : le parti d'Alassane Ouattara Dramane est, en grande partie, responsable de la destruction des registres d'état civil en Côte d'Ivoire.
Zéré de Mahi
"Qui rira bien, rira le dernier", dit-on. Cet adage sied bien à la situation que vivent les populations des villes du nord ivoirien. Elles ont aujourd'hui, du mal à se faire établir un document administratif. Pour la simple raison qu'en 2000, à l'approche de l'élection présidentielle, certaines personnes parmi elles ont posé un acte dont elles ignoraient les conséquences. Ces personnes ne sont autres que les militants Rdr, éternels fanatiques du " bravetchê ". Cette année-là, les partisans du candidat du Rdr à la présidentielle, Alassane Dramane Ouattara, ont pris d'assaut certains bureaux d'état civil et ont détruit tous les documents administratifs qui s'y trouvaient. Pour, disent-ils, empêcher les autres militants de voter. Alors que le président de la Cour suprême, Tia Koné, venait -après lecture de son exposé sur la validation des candidatures-, de rejeter celle du président du Rdr, pour " identité douteuse". Ils sont nombreux, les registres d'état civil qui ont été détruits par les " sofas " du Rdr dans les mairies et sous-préfectures du pays, principalement celles acquises à la cause du Rdr. Ils ont même mis le feu dans certains centres d'état civil.
Aujourd'hui, toutes les populations, y compris les militants "guerriers " du " bravetchê ", pseudonyme de Alassane Dramane Ouattara, subissent les dérives graves causées par les vandales de 2000. " Alassane ou rien ! ", scandaient-ils, en son temps. Les statistiques du ministère de la Justice sont précises. Plus de 6 000 registres ont été détruits, dont plus de la moitié concerne les villes septentrionales du pays. Les localités comme Kong, Mankono, Odienné, Séguéla, pour ne citer que ces villes-là, sont les plus touchées par la destruction de ces documents administratifs. Parce que dans ces zones, la " fatwa " contre l'administration centrale a été bien organisée. Les responsables du Rdr de ces villes ont encadré les jeunes manifestants. A qui ils distribuaient de l'argent au titre de prime d'encouragement.
Ceux qui avaient participé ou cautionné la destruction de ces registres, s'étonnent aujourd'hui, qu'ils n'ont pas de papiers pour se faire enrôler. De par leurs agissements non républicains, l'Etat est obligé, de dégager de gros moyens financiers à cette période de récession économique, pour financer l'opération de reconstitution des registres détruits. Les populations de ces localités accusent donc le Rdr de faire d'elles des Ivoiriens " sans identité ". Il est maintenant clair : le parti d'Alassane Ouattara Dramane est, en grande partie, responsable de la destruction des registres d'état civil en Côte d'Ivoire.
Zéré de Mahi