Prévu hier 10 février 2009, le profilage des éléments des ex-combattants et des groupes d'autodéfense à été reporté à une date ultérieure.
Venus en grand nombre à la maison jaune de Yamoussoukro où le profilage devait démarrer, les éléments de scorpion guetteurs sont repartis chez eux sans avoir accompli cette mission. Le Lieutenant-colonel Attoungbré du Centre de commandement intégré (Cci) que nous avons rencontré pour avoir les raisons de ce report, n'a pas caché sa peine. " Compte tenu d'un certain nombre de moyens logistiques qui sont attendus, nous avons été obligés de reporter cette cérémonie. Mais lorsque nous avons signifié cela au responsable des groupes d'auto-défense, il nous a fait savoir que l'opération pouvait avoir lieu en attendant que les moyens soient disponibles, notamment la prime de transport qui s'élève à 3000 Cfa par élément profilé. C'est sur cette base de cet engagement et de cette assurance qui nous été données par leur chef, poursuit il, que la journée d'aujourd'hui (hier : ndlr), a été maintenue ". Au dire de l'Officier supérieur, dès que l'information a été publiquement diffusée, en donnant les raisons de leurs contraintes et leurs difficultés telles que signifiées au responsable du groupe, que certains des interlocuteurs ont estimé que l'opération ne pouvait pas démarrer, sans le paiement des primes de 3000 frs. Selon lui, d'autres éléments sont allés plus loin en revenant sur les anciennes revendications à savoir, le paiement des 500.000 FCfa de filet de sécurité et leur intégration au sein de l'armée nationale de Côte - d'Ivoire. Les responsables de l'opération et les ex- combattants se sont quittés en queue de poisson.
Bertrand Bahi
Correspondant
Venus en grand nombre à la maison jaune de Yamoussoukro où le profilage devait démarrer, les éléments de scorpion guetteurs sont repartis chez eux sans avoir accompli cette mission. Le Lieutenant-colonel Attoungbré du Centre de commandement intégré (Cci) que nous avons rencontré pour avoir les raisons de ce report, n'a pas caché sa peine. " Compte tenu d'un certain nombre de moyens logistiques qui sont attendus, nous avons été obligés de reporter cette cérémonie. Mais lorsque nous avons signifié cela au responsable des groupes d'auto-défense, il nous a fait savoir que l'opération pouvait avoir lieu en attendant que les moyens soient disponibles, notamment la prime de transport qui s'élève à 3000 Cfa par élément profilé. C'est sur cette base de cet engagement et de cette assurance qui nous été données par leur chef, poursuit il, que la journée d'aujourd'hui (hier : ndlr), a été maintenue ". Au dire de l'Officier supérieur, dès que l'information a été publiquement diffusée, en donnant les raisons de leurs contraintes et leurs difficultés telles que signifiées au responsable du groupe, que certains des interlocuteurs ont estimé que l'opération ne pouvait pas démarrer, sans le paiement des primes de 3000 frs. Selon lui, d'autres éléments sont allés plus loin en revenant sur les anciennes revendications à savoir, le paiement des 500.000 FCfa de filet de sécurité et leur intégration au sein de l'armée nationale de Côte - d'Ivoire. Les responsables de l'opération et les ex- combattants se sont quittés en queue de poisson.
Bertrand Bahi
Correspondant