Amnesty International section Côte d’Ivoire (Aisc) tient depuis hier son 6ème congrès ordinaire à Bonoua. Un panel a été organisé sur le thème «Pauvreté et droits humains» mais avec un accent particulier sur «la mortalité maternelle». Le président de l’Aisc, M. Alain Drouho, a souligné à cette occasion que l’objectif de cette rencontre est «de promouvoir l’égalité et éliminer toute discrimination au sein de la société». Pour lui, la pauvreté est le produit de l’action des hommes, qui résulte de décisions prises par des gouvernements. Des entreprises, des institutions et d’autres acteurs ont cependant le pouvoir d’améliorer la vie des gens. Aussi, a-t-il déclaré qu’il est possible de briser le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion en luttant contre les violations des droits humains qui en sont la cause.
Le conférencier, Pr.Bohoussou Marcellin, abordant le thème de la mortalité maternelle, a révélé que dans le monde entier, sur 600 000 femmes qui meurent chaque année des suites d’une grossesse, d’un accouchement, d’un avortement, 99% viennent des pays en voie de développement. Soit un décès chaque minute. Il a ajouté que la mortalité maternelle reste très élevée et dépasse les 1000 pour 10 000 naissances. Ce, parce que les actions essentielles à préconiser pour sauver les vies dans les programmes de mortalité ne sont pas prises en compte dans les activités. Selon lui, 2/3 des causes de décès sont extra-médicales. Aussi souhaite-t-il que les gouvernements, en collaboration avec les Ong et le système des Nations unies, accroissent les investissements afin d’améliorer la qualité et la disponibilité des services de santé sexuelle et reproductive. Car, «les femmes doivent avoir accès aux soins obstétricaux essentiels, à des services de santé maternelles bien équipés avec un personnel qualifié» a-t-il prôné. Les travaux prennent fin aujourd’hui.
Grâce Ouattara
Le conférencier, Pr.Bohoussou Marcellin, abordant le thème de la mortalité maternelle, a révélé que dans le monde entier, sur 600 000 femmes qui meurent chaque année des suites d’une grossesse, d’un accouchement, d’un avortement, 99% viennent des pays en voie de développement. Soit un décès chaque minute. Il a ajouté que la mortalité maternelle reste très élevée et dépasse les 1000 pour 10 000 naissances. Ce, parce que les actions essentielles à préconiser pour sauver les vies dans les programmes de mortalité ne sont pas prises en compte dans les activités. Selon lui, 2/3 des causes de décès sont extra-médicales. Aussi souhaite-t-il que les gouvernements, en collaboration avec les Ong et le système des Nations unies, accroissent les investissements afin d’améliorer la qualité et la disponibilité des services de santé sexuelle et reproductive. Car, «les femmes doivent avoir accès aux soins obstétricaux essentiels, à des services de santé maternelles bien équipés avec un personnel qualifié» a-t-il prôné. Les travaux prennent fin aujourd’hui.
Grâce Ouattara
