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Économie Publié le mercredi 18 février 2009 | Nord-Sud

Avion pirate nigérian : Les pilotes aux arrêts, l`appareil bloqué

Les trois membres de l'équipage de l'avion qui a atterri clandestinement à l'aéroport international Félix Houpouët-Boigny de Port-Bouet lundi ont été mis aux arrêts par la gendarmerie nationale. A part l'hôtesse qui a été autorisée à regagner son hôtel en début de matinée hier, le commandant de bord Okoli et son co-pilote étaient toujours retenus par le capitaine Monnet pour nécessité d'enquête. Par ailleurs et sur instruction de la Direction générale de l'Autorité nationale de l'aviation civile (Anac), l'appareil, un aéronef de type HS-125 immatriculé 5N-JMA appartenant à la compagnie privée Arik Air Nigeria est également maintenu au sol. «Notre rôle est de protéger la souveraineté aéronautique de la Côte d'ivoire et je dois dire que c'est en toute responsabilité que nous avons pris ces décisions», clame le Directeur général Jean Kouassi Abonoua, affichant la détermination de ses services dans la gestion efficiente de ce dossier. En effet, les autorités aéronautiques entendent vérifier les conditions d'autorisation de survol et d'atterrissage de l'engin sur le territoire ivoirien. Cette affaire aurait pu se régler à concurrence du simple paiement d'amende, si de manquements graves n'avaient pas été constatés dans la procédure de délivrance de l'autorisation administrative. Selon M. Abonoua, l'avion affrété par des opérateurs économiques qui devaient rencontrer des partenaires de la compagnie pétrolière Sahara Oil, n'a pas attendu la réponse à sa demande d'atterrir avant de se retrouver sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Certes, l'état-major particulier de Laurent Gbagbo avait déjà validé la demande de la compagnie introduite par l'Autorité nationale de l'aviation civile sous le 107/PR/EMP du 16 février 2009, mais cela n'avait pas encore été notifié à Arik Air Nigeria. Plus grave est que l'équipage a brandi une autorisation dont le numéro n'est pas reconnu par les services présidentiels. «Ils ont montré une fausse autorisation. L'état-major n'a pas émis une autorisation portant le n° 100», révèle Jean Kouassi Abonoua, soulignant que l'enjeu est de mettre la main sur ceux qui ont émis cette autorisation parallèle, de surcroît fausse. Notons que le consul du Nigeria a été reçu par les autorités de l'Autorité.

Lanciné Bakayoko
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