Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, a procédé au lancement officiel des activités de son département. C’était, hier, au Palais de la Culture en présence du président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo représentant le Chef de l’Etat, Son Excellence Laurent Gbagbo. Cette rentrée culturelle qui est à sa deuxième édition a permis à Augustin Komoé de dresser le bilan des activités de l’année précédente. Qui, à en croire le ministre, n’a pas été reluisant dans l’ensemble. Pour plusieurs raisons. Notamment le manque de moyens financiers. Il a, cependant, précisé que le tableau n’est pas totalement sombre. Ce, d’autant que son département, à l’en croire, a, avec les maigres moyens dont il dispose, pu réaliser certaines actions et élaborer une politique culturelle nationale. Laquelle permet de définir les stratégies du développement culturel correspondant aux objectifs nationaux.
Au titre des actions menées, on pourrait citer, pêle-mêle, l’entame de la restructuration ou réhabilitation des établissements publics nationaux dont la Bibliothèque nationale avec l’ouverture de la bibliothèque infantile et la banque de prêts, la réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), la création de l’Office national du cinéma, l’achèvement de la construction du musée Jean Marie Adjaffi, l’inventaire du patrimoine culturel du pays. Ces différentes activités entamées en 2008, vont se poursuivre pour s’achever, selon le ministre Augustin Komoé, cette année. Le calendrier des activités 2009 prévoit outre le renforcement des capacités des jeunes diplômés du département pour les rendre compétitifs, une campagne de sensibilisation et de répressions contre la contre façon, la création de salle de spectacles et musées régionaux, la confection d’un annuaire ou de base de données des artistes et professionnels de la culture, etc. Au plan international, il est prévu la participation de la Côte d’Ivoire à des festivals internationaux, de même qu’une coopération culturelle avec certains Etats. Le ministre de la Culture et de la Francophonie a, par la suite, remis au père du sursaut national, Laurent Dona-Fologo, les résultats états généraux de la propriété littéraire et artistique consigné. Au nom du Chef de l’Etat, le président du Conseil économique et social a félicité et encouragé le ministre Augustin Komoé pour ses actions qui s’inscrivent dans le cadre global de la redynamisation de son département en vue de l’épanouissement culturel de la Côte d’Ivoire. Pour lui, la paix étant le socle de tout développement, si elle est retrouvée, il n’y a donc pas de raison que les chantiers de la culture, en suspens, ne puissent pas connaître leur aboutissement. Toutefois, M. Dona-Fologo a précisé: «Ce sont les hommes qui font les ministères et non les ministères qui font les hommes». Comme pour dire qu’avec dont la volonté, l’abnégation, on peut faire plusieurs réalisations, sans forcement attendre quelque chose de l’Etat. A ce sujet, il a indiqué que le ministre Augustin Komoé était sur la bonne voie. Aux artistes, le président Laurent Dona-Fologo a témoigné de toute sa reconnaissance. Car, ils représentent, pour lui, ce que la Côte d’Ivoire a d’essentiel : «la culture qui constitue, en fait, l’âme du peuple». Cette rentrée culturelle a été marquée en off, par l’exposition d’ouvrages, de peinture et d’art mural. L’ambassadeur Agalawal, les prestations artistiques de la Compagnie nationale de danse, du Lycée d’enseignement artistique (LEA) et l’Harmonie de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), y ont apporté une note de gaieté.
Marie Chantal Obindé
Au titre des actions menées, on pourrait citer, pêle-mêle, l’entame de la restructuration ou réhabilitation des établissements publics nationaux dont la Bibliothèque nationale avec l’ouverture de la bibliothèque infantile et la banque de prêts, la réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), la création de l’Office national du cinéma, l’achèvement de la construction du musée Jean Marie Adjaffi, l’inventaire du patrimoine culturel du pays. Ces différentes activités entamées en 2008, vont se poursuivre pour s’achever, selon le ministre Augustin Komoé, cette année. Le calendrier des activités 2009 prévoit outre le renforcement des capacités des jeunes diplômés du département pour les rendre compétitifs, une campagne de sensibilisation et de répressions contre la contre façon, la création de salle de spectacles et musées régionaux, la confection d’un annuaire ou de base de données des artistes et professionnels de la culture, etc. Au plan international, il est prévu la participation de la Côte d’Ivoire à des festivals internationaux, de même qu’une coopération culturelle avec certains Etats. Le ministre de la Culture et de la Francophonie a, par la suite, remis au père du sursaut national, Laurent Dona-Fologo, les résultats états généraux de la propriété littéraire et artistique consigné. Au nom du Chef de l’Etat, le président du Conseil économique et social a félicité et encouragé le ministre Augustin Komoé pour ses actions qui s’inscrivent dans le cadre global de la redynamisation de son département en vue de l’épanouissement culturel de la Côte d’Ivoire. Pour lui, la paix étant le socle de tout développement, si elle est retrouvée, il n’y a donc pas de raison que les chantiers de la culture, en suspens, ne puissent pas connaître leur aboutissement. Toutefois, M. Dona-Fologo a précisé: «Ce sont les hommes qui font les ministères et non les ministères qui font les hommes». Comme pour dire qu’avec dont la volonté, l’abnégation, on peut faire plusieurs réalisations, sans forcement attendre quelque chose de l’Etat. A ce sujet, il a indiqué que le ministre Augustin Komoé était sur la bonne voie. Aux artistes, le président Laurent Dona-Fologo a témoigné de toute sa reconnaissance. Car, ils représentent, pour lui, ce que la Côte d’Ivoire a d’essentiel : «la culture qui constitue, en fait, l’âme du peuple». Cette rentrée culturelle a été marquée en off, par l’exposition d’ouvrages, de peinture et d’art mural. L’ambassadeur Agalawal, les prestations artistiques de la Compagnie nationale de danse, du Lycée d’enseignement artistique (LEA) et l’Harmonie de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), y ont apporté une note de gaieté.
Marie Chantal Obindé
