Le Gouvernement de la République du Liberia souhaite bénéficier de l’expérience ivoirienne pour reconstruire son agriculture. Son ministre de l’Agriculture, Chris Toe, a porté ce vœu à la connaissance de son homologue ivoirien, Amadou Gon, au cours d’une séance de travail, hier, au cabinet ministériel, à la Caistab.
A l’issue des échanges, il est ressorti que la Côte d’Ivoire offrira sa technicité en matière de recherches agronomiques et d’encadrement agricole. Le ministre Amadou Gon lui en a donné l’assurance. Cela se fera surtout à travers, entre autres des structures comme le Centre national de recherches agronomiques (Cnra), l’Agence nationale pour le développement rural (Anader) et le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca).
Pour montrer la grande disposition du gouvernement ivoirien à accompagner le Liberia, le ministre de l’Agriculture a promis qu’il est tout à fait disposé à faire le déplacement de Monrovia pour la signature de l’accord de coopération quand tout sera finalisé.
Pour l’instant, on n’en est pas encore là. Ce sont les premiers contacts. Le ministère de l’Agriculture et l’ambassade du Liberia vont travailler à identifier tous les secteurs agricoles qui pourraient faire l’objet de cette coopération. Des techniciens libériens viendront prendre attache avec les structures techniques en charge des filières agricoles.
Par ailleurs, le ministre libérien a beaucoup insisté sur le point précis de la production rizicole. Il souhaite que la Côte d’Ivoire rejoigne le grand projet de développement de la culture du riz dans le cadre de l’Union des pays du fleuve Mano. Ce projet est appuyé par le gouvernement japonais et la Banque mondiale. La coopération en matière de production de riz tient à coeur au ministre libérien de l’Agriculture parce que, plus que la Côte d’Ivoire, le Liberia est fortement dépendant de l’extérieur pour son approvisionnement en riz. En 2008, les deux tiers du budget de cet Etat - 300 millions de dollars- ont été engloutis dans l’importation de riz.
Avant de prendre congé de son homologue, le ministre Amadou Gon a salué la marque de confiance des autorités libériennes à travers cette sollicitation. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que les deux pays coopèrent en matière agricole. Déjà sous l’administration Houphouet-Boigny, des études avaient été menées. Il s’agit donc maintenant d’une réactivation.
Alakagni Hala
A l’issue des échanges, il est ressorti que la Côte d’Ivoire offrira sa technicité en matière de recherches agronomiques et d’encadrement agricole. Le ministre Amadou Gon lui en a donné l’assurance. Cela se fera surtout à travers, entre autres des structures comme le Centre national de recherches agronomiques (Cnra), l’Agence nationale pour le développement rural (Anader) et le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca).
Pour montrer la grande disposition du gouvernement ivoirien à accompagner le Liberia, le ministre de l’Agriculture a promis qu’il est tout à fait disposé à faire le déplacement de Monrovia pour la signature de l’accord de coopération quand tout sera finalisé.
Pour l’instant, on n’en est pas encore là. Ce sont les premiers contacts. Le ministère de l’Agriculture et l’ambassade du Liberia vont travailler à identifier tous les secteurs agricoles qui pourraient faire l’objet de cette coopération. Des techniciens libériens viendront prendre attache avec les structures techniques en charge des filières agricoles.
Par ailleurs, le ministre libérien a beaucoup insisté sur le point précis de la production rizicole. Il souhaite que la Côte d’Ivoire rejoigne le grand projet de développement de la culture du riz dans le cadre de l’Union des pays du fleuve Mano. Ce projet est appuyé par le gouvernement japonais et la Banque mondiale. La coopération en matière de production de riz tient à coeur au ministre libérien de l’Agriculture parce que, plus que la Côte d’Ivoire, le Liberia est fortement dépendant de l’extérieur pour son approvisionnement en riz. En 2008, les deux tiers du budget de cet Etat - 300 millions de dollars- ont été engloutis dans l’importation de riz.
Avant de prendre congé de son homologue, le ministre Amadou Gon a salué la marque de confiance des autorités libériennes à travers cette sollicitation. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que les deux pays coopèrent en matière agricole. Déjà sous l’administration Houphouet-Boigny, des études avaient été menées. Il s’agit donc maintenant d’une réactivation.
Alakagni Hala