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Économie Publié le jeudi 19 février 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Compétitivité du secteur privé ivoirien - Le gouvernement veut se donner des moyens

La situation du secteur privé ivoirien s’est considérablement dégradée depuis le déclenchement de la crise du 19 septembre 2002. Cette crise qui a profondément secoué la Côte d’Ivoire a entraîné la scission du territoire en deux, provoquant ainsi une difficile circulation des personnes et des biens. L’on a assisté également à une baisse des investissements et à la fermeture de plusieurs entreprises due à l’insécurité.
La Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a, dans un rapport sur le bilan de la crise de 1999 à 2006, souligné les conséquences sur le développement et la croissance du secteur privé. Il s’agit en l’occurrence de la compression de la demande intérieure et extérieure, des préjudices de concurrence déloyale et de la contrebande, de la hausse des coûts de transport entranant un manque de compétitivité, la chute de la productivité des entreprises, la réduction des emplois en relation avec la mise en chômage technique et licenciements de nombreux travailleurs. Les entreprises éprouvent également des difficultés pour faire face aux échéances financières, du fait du paiement irrégulier et insuffisant des arriérés intérieurs. En termes de résultats économiques et financiers, le bilan de la crise a influencé négativement, dans la mesure où les usines de coton, de sucre et de tabac ont subi d’énormes pertes. Selon toujours les études de la CGECI, la crise ivoirienne a un impact sur l’économie sous-régionale. Les pertes à ce niveau, s’étendent de 100 000 à 450 000 tonnes, pour ce qui est des hydrocarbures que la Sitarail devrait transporter à destination des pays de l’hinterland. La crise ivoirienne a entraîné dans l’ensemble, une réduction sensible des parts de marchés pour les industries ivoiriennes au niveau du secteur privé. Les entreprises industrielles et services ont beaucoup été affectés. Les industries agro-alimentaires et du bois ont fortement chuté. Les transports ont été perturbés. Le secteur maritime a perdu ses clients qui se sont orientés vers les ports concurrents. Le trafic aérien a également souffert, souligne le rapport de l’étude de la CGECI. Toutefois, avec la signature des Accords politiques de Ouagadougou, qui a donné confiance aux entreprises, les responsables de la CGECI relèvent que les activités et les services tendent à se redresser. Le gouvernement dans sa lutte pour la relance de l’activité économique a pris des mesures financières. Il en est de même pour le renforcement du cadre institutionnel où des initiatives sont en cours pour aider les entreprises affectées par la crise à être davantage compétitives.



A.K
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