La modernisation de la culture du colatier en vue de l'amélioration du revenu des producteurs nécessitent des dispositions particulières. C'est dans ce contexte que l'Association professionnelle des producteurs et exportateurs de cola de Côte d'Ivoire (APPEXCO-CI) et le centre national de recherche agronomique (CNRA) ont signé un protocole de partenariat.
La cérémonie a eu lieu, le mardi 17 février dernier, à la direction générale du CNRA, à Adiopodoumé (Yopougon).
“La Côte d'Ivoire est le premier exportateur de cola dans le monde. On est étonné que la cola fasse l'objet d'aucune attention des autorités pourtant elle contribue à la diversification des cultures dans le pays”, a déclaré Dr Yo Tiémoko, directeur général du CNRA. Pour lui, le développement d'une filière agricole commence par l'organisation. C'est pour cette raison qu’il a indiqué que le CNRA ne peut refuser le partenariat qui permettra aux producteurs de sortir de l'informel. Son entreprise, a-t-il dit, va mettre des clones, qui peuvent produire à partir de 3 à 4 ans, à la disposition de l'APPEXCO-CI ainsi qu'un chercheur et des techniques pour maîtriser les maladies du colatier.
Le président de l'APPEXCI-CI, Dramane Fondio, s'est, lui, réjoui du protocole qui va contribuer à satisfaire les besoins en semences sélectionnées de noix de cola et l’encadrement des membres de l’Association. “Le CNRA sera eu coeur de la révolution de la cola en Côte d'Ivoire pour nous permettre d'atteindre nos objectifs”, a-t-il dit. Il s'agit de la mise en place des centres de diffusion de pépinières au niveau de chaque département de, zones de production (en moyenne 100 hectares), la création de plus de 1000ha de plantation par an, la mise en place d'un cadre de concertation permanent et la mise en place des unités de transformation en produits semi-finis ou finis avant l'export. “La coala fait partie des produits agricoles qu’on doit considérer car le chiffre d'affaires actuel est de 147 milliards FCFA”, a-t-il annoncé.
M. Dramane Fondio n'a pas manqué d'exposer les difficultés de la production. Elles concernent le vieillissement des vergers, les attaques fréquentes des pieds de colatier par le Loranthus, les difficultés d'approvisionnement en semences sélectionnées, le manque d'encadrement des producteurs de base et la méconnaissance du produit.
Ainsi que le manque d'unités de transformation. “Si tous ces problèmes ne sont pas traités, nous pourrons enregistrer une baisse de la production dans les années à venir et perdre notre position en tant que premier producteur mondial de la cola avec plus de 100 mille tonnes“, a-t-il prévenu.
Gomon Edmond
La cérémonie a eu lieu, le mardi 17 février dernier, à la direction générale du CNRA, à Adiopodoumé (Yopougon).
“La Côte d'Ivoire est le premier exportateur de cola dans le monde. On est étonné que la cola fasse l'objet d'aucune attention des autorités pourtant elle contribue à la diversification des cultures dans le pays”, a déclaré Dr Yo Tiémoko, directeur général du CNRA. Pour lui, le développement d'une filière agricole commence par l'organisation. C'est pour cette raison qu’il a indiqué que le CNRA ne peut refuser le partenariat qui permettra aux producteurs de sortir de l'informel. Son entreprise, a-t-il dit, va mettre des clones, qui peuvent produire à partir de 3 à 4 ans, à la disposition de l'APPEXCO-CI ainsi qu'un chercheur et des techniques pour maîtriser les maladies du colatier.
Le président de l'APPEXCI-CI, Dramane Fondio, s'est, lui, réjoui du protocole qui va contribuer à satisfaire les besoins en semences sélectionnées de noix de cola et l’encadrement des membres de l’Association. “Le CNRA sera eu coeur de la révolution de la cola en Côte d'Ivoire pour nous permettre d'atteindre nos objectifs”, a-t-il dit. Il s'agit de la mise en place des centres de diffusion de pépinières au niveau de chaque département de, zones de production (en moyenne 100 hectares), la création de plus de 1000ha de plantation par an, la mise en place d'un cadre de concertation permanent et la mise en place des unités de transformation en produits semi-finis ou finis avant l'export. “La coala fait partie des produits agricoles qu’on doit considérer car le chiffre d'affaires actuel est de 147 milliards FCFA”, a-t-il annoncé.
M. Dramane Fondio n'a pas manqué d'exposer les difficultés de la production. Elles concernent le vieillissement des vergers, les attaques fréquentes des pieds de colatier par le Loranthus, les difficultés d'approvisionnement en semences sélectionnées, le manque d'encadrement des producteurs de base et la méconnaissance du produit.
Ainsi que le manque d'unités de transformation. “Si tous ces problèmes ne sont pas traités, nous pourrons enregistrer une baisse de la production dans les années à venir et perdre notre position en tant que premier producteur mondial de la cola avec plus de 100 mille tonnes“, a-t-il prévenu.
Gomon Edmond
