Une réunion de concertation entre les autorités portuaires d’Abidjan et les armateurs à la pêche de la Communauté européenne s’est tenue au port autonome d’Abidjan, le mercredi 18 février, pour faire l’état de la convention, signée, il y a peu, entre les deux structures.
Cette convention prévoit la création des conditions propices à la promotion des relations entre les entreprises des deux parties, sur le plan technique, économique et commercial, tout en suscitant l’instauration d’un environnement favorable au développement des affaires et des investissements. La partie ivoirienne devrait surtout améliorer la situation sécuritaire dans le port de pêche.
A l’ouverture de la concertation, le directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, a rappelé les actions qui ont été menées, par la partie ivoirienne, au niveau du port de pêche, pour satisfaire aux exigences de leurs partenaires. Il s’agit, notamment de la baisse des redevances applicables aux navires de pêche à la date du 1er août 2006 et d’un abattement de 20% sur les factures du compte escale des thoniers depuis octobre 2006 ; du renforcement de la sécurité portuaire en plus des mesures existantes qui ont permis au Paa d’être certifié au code Isps depuis 2004, à travers la construction «d’un mur de clôture surmonté de herse qui ceinture entièrement le port de pêche et d’un mur de séparation entre la zone réservée à la pêche fraîche et celle réservée à la pêche industrielle». Concernant l’exploitation maritime, les remontées de fond réduisant la capacité d’accueil et la dégradation avancée des palplanches des quais et terre-pleins constituaient un obstacle pour les navires et les opérateurs dans l’exploitation de leurs activités. «Pour corriger cette faiblesse, le port autonome a entrepris le curage de la darse pour ramener le fond aux côtes initiales et la réparation des palplanches garantissant ainsi l’intégrité des terre-pleins», a indiqué Marcel Gossio.
Toutefois, a souligné le ministre de la Production animale et des Ressources halieutique, Alphonse Douati, beaucoup restent à faire, en dépit des efforts consentis dans un contexte de crise. «Il faut reconnaître que des efforts ont été faits au niveau de la sécurité du port, mais beaucoup restent encore à faire. Il convient donc de passer en revue toutes les questions d’ordre sécuritaire pour un meilleur dynamisme des activités de pêche dans les eaux sous juridiction ivoirienne», a-t-il, déclaré. En outre, le ministre Douati a exprimé sa satisfaction pour les résultats induits par l’accord de partenariat de pêche Côte d’Ivoire-Communauté européenne. L’accord a «un impact positif notamment sur les entreprises ivoiriennes gravitant autour du pôle thonier d’Abidjan», a-t-il relevé.
Tendance
Paribas. Le groupe bancaire français BNP Paribas a vu son bénéfice annuel divisé par deux et demi, à 3 milliards d’euros, à cause d’une perte inédite au quatrième trimestre dans ses activités de marché, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué. Le bénéfice est en ligne avec les estimations qu’il avait données. En 2007, la banque avait dégagé un résultat net record de 7,8 milliards d’euros mais la crise financière l’a rattrapée à l’automne, la conduisant à essuyer une perte de 1,4 milliard d’euros. En cause, une perte de 2 milliards dans sa banque de financement et d’investissement (BFI), qui a subi les contrecoups violents de la faillite de Lehman Brothers en septembre (baisse et instablilité des marchés boursiers, défaillances d’institutions financières.
David Ya
Cette convention prévoit la création des conditions propices à la promotion des relations entre les entreprises des deux parties, sur le plan technique, économique et commercial, tout en suscitant l’instauration d’un environnement favorable au développement des affaires et des investissements. La partie ivoirienne devrait surtout améliorer la situation sécuritaire dans le port de pêche.
A l’ouverture de la concertation, le directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, a rappelé les actions qui ont été menées, par la partie ivoirienne, au niveau du port de pêche, pour satisfaire aux exigences de leurs partenaires. Il s’agit, notamment de la baisse des redevances applicables aux navires de pêche à la date du 1er août 2006 et d’un abattement de 20% sur les factures du compte escale des thoniers depuis octobre 2006 ; du renforcement de la sécurité portuaire en plus des mesures existantes qui ont permis au Paa d’être certifié au code Isps depuis 2004, à travers la construction «d’un mur de clôture surmonté de herse qui ceinture entièrement le port de pêche et d’un mur de séparation entre la zone réservée à la pêche fraîche et celle réservée à la pêche industrielle». Concernant l’exploitation maritime, les remontées de fond réduisant la capacité d’accueil et la dégradation avancée des palplanches des quais et terre-pleins constituaient un obstacle pour les navires et les opérateurs dans l’exploitation de leurs activités. «Pour corriger cette faiblesse, le port autonome a entrepris le curage de la darse pour ramener le fond aux côtes initiales et la réparation des palplanches garantissant ainsi l’intégrité des terre-pleins», a indiqué Marcel Gossio.
Toutefois, a souligné le ministre de la Production animale et des Ressources halieutique, Alphonse Douati, beaucoup restent à faire, en dépit des efforts consentis dans un contexte de crise. «Il faut reconnaître que des efforts ont été faits au niveau de la sécurité du port, mais beaucoup restent encore à faire. Il convient donc de passer en revue toutes les questions d’ordre sécuritaire pour un meilleur dynamisme des activités de pêche dans les eaux sous juridiction ivoirienne», a-t-il, déclaré. En outre, le ministre Douati a exprimé sa satisfaction pour les résultats induits par l’accord de partenariat de pêche Côte d’Ivoire-Communauté européenne. L’accord a «un impact positif notamment sur les entreprises ivoiriennes gravitant autour du pôle thonier d’Abidjan», a-t-il relevé.
Tendance
Paribas. Le groupe bancaire français BNP Paribas a vu son bénéfice annuel divisé par deux et demi, à 3 milliards d’euros, à cause d’une perte inédite au quatrième trimestre dans ses activités de marché, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué. Le bénéfice est en ligne avec les estimations qu’il avait données. En 2007, la banque avait dégagé un résultat net record de 7,8 milliards d’euros mais la crise financière l’a rattrapée à l’automne, la conduisant à essuyer une perte de 1,4 milliard d’euros. En cause, une perte de 2 milliards dans sa banque de financement et d’investissement (BFI), qui a subi les contrecoups violents de la faillite de Lehman Brothers en septembre (baisse et instablilité des marchés boursiers, défaillances d’institutions financières.
David Ya
