Les autorités ivoiriennes ont confirmé jeudi la présence de chenilles légionnaires dans la région de Danané frontalière au Libéria, tout en soulignant qu'elles n'étaient plus « offensives ».
« Ces chenilles ont été localisées dans deux villages dans la région du mont Nimba », a affirmé le directeur du Centre national de recherche agronomique (CNRA), Yo Tiémoko. L’axe Abidjan-Monrovia a pris le taureau par les cornes. Il s’est engagé à définir une stratégie commune dans la lutte contre les chenilles géantes qui ont dévoré des milliers d’hectares de cultures agricoles au Libéria. Hier, à l’immeuble de la Caistab au 25ème étage, Amadou Gon Coulibaly, ministre de l’Agriculture et son homologue libérien Dr.J . Chris Toe ont exprimé leur préoccupation face aux dangers que représentent ces asticots pour le développement du secteur agricole. Selon Amadou Gon Coulibaly, l’agriculture constitue pour la grande majorité des pays africains le fondement de leur croissance. «Il est impérieux pour nous de protéger ce secteur vital. Les résultats des recherches agronomiques doivent permettre de lutter contre les attaques des insectes. Pour ce faire, nous avons adopté une politique de vulgarisation des structures de recherches. Il est donc important que nous partageons nos expériences pour préserver et accroître le rendement de nos productions agricoles», a soutenu Amadou Gon. Ainsi, les experts libériens échangeront, a-t-il poursuivi, avec leurs collègues du Centre national de recherches agronomiques (Cnra) et ceux de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader). Selon lui, ces deux structures disposent d’une base de données importantes. Le ministre libérien de l’Agriculture, Dr.J. Chris Toe, n’a pas caché ses intentions. « Très bientôt, nos chercheurs viendront s’abreuver auprès de leurs homologues ivoiriens. Nous voulons nous inspirer de l’expérience ivoirienne en matière de recherche agronomique. Les conséquences liées à l’invasion des chenilles géantes ont été catastrophiques pour notre agriculture. Vous savez que nous sortons d’une longue période de crise armée. La reconstitution de notre tissu de production est vitale. Il faut donc prendre des mesures vigoureuses», a-t-il ajouté.
OM
« Ces chenilles ont été localisées dans deux villages dans la région du mont Nimba », a affirmé le directeur du Centre national de recherche agronomique (CNRA), Yo Tiémoko. L’axe Abidjan-Monrovia a pris le taureau par les cornes. Il s’est engagé à définir une stratégie commune dans la lutte contre les chenilles géantes qui ont dévoré des milliers d’hectares de cultures agricoles au Libéria. Hier, à l’immeuble de la Caistab au 25ème étage, Amadou Gon Coulibaly, ministre de l’Agriculture et son homologue libérien Dr.J . Chris Toe ont exprimé leur préoccupation face aux dangers que représentent ces asticots pour le développement du secteur agricole. Selon Amadou Gon Coulibaly, l’agriculture constitue pour la grande majorité des pays africains le fondement de leur croissance. «Il est impérieux pour nous de protéger ce secteur vital. Les résultats des recherches agronomiques doivent permettre de lutter contre les attaques des insectes. Pour ce faire, nous avons adopté une politique de vulgarisation des structures de recherches. Il est donc important que nous partageons nos expériences pour préserver et accroître le rendement de nos productions agricoles», a soutenu Amadou Gon. Ainsi, les experts libériens échangeront, a-t-il poursuivi, avec leurs collègues du Centre national de recherches agronomiques (Cnra) et ceux de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader). Selon lui, ces deux structures disposent d’une base de données importantes. Le ministre libérien de l’Agriculture, Dr.J. Chris Toe, n’a pas caché ses intentions. « Très bientôt, nos chercheurs viendront s’abreuver auprès de leurs homologues ivoiriens. Nous voulons nous inspirer de l’expérience ivoirienne en matière de recherche agronomique. Les conséquences liées à l’invasion des chenilles géantes ont été catastrophiques pour notre agriculture. Vous savez que nous sortons d’une longue période de crise armée. La reconstitution de notre tissu de production est vitale. Il faut donc prendre des mesures vigoureuses», a-t-il ajouté.
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