Un fait peu ordinaire s’est produit au grand carrefour de Marcory le vendredi 20 Février 2009. Le command-car du chef de l’Etat a explosé avec ses occupants, pendant qu’ils revenaient d’une mission à Aboisso.
1 mort et un blessé grave, c’est le bilan de l’accident du command-car immatriculé 51069, du Président de la République S.E.M Laurent Gbagbo qui a donné beaucoup de frayeur aux Abidjanais dans l’après- midi d’hier vendredi 20 Février 2009. Selon le chef de bord, le major Zady Tadé, spécialiste des command-car depuis 1982, cet accident est survenu lorsque lui et ses hommes revenaient d’Aboisso, après ’’une épreuve de roulement’’ qui consiste à mettre en l’état un véhicule et surtout à la veille des grands évènements. ‘’Nous revenions d’Aboisso après une épreuve de roulement qui est un exercice que nous faisons chaque deux mois. Aujourd’hui (NDLR :vendredi 20 Février 2009), nous rentrions sur notre base, lorsque cette moto (il pointe du doigt l’engin) après avoir percuté un piéton et un véhicule, a traversé le boulevard avant de se retrouver sous le command-car. En une fraction de seconds, le command-car qui était en mouvement, a explosé sur le champ. J’avais une kalach et deux portables qui ont complètement brûlés. Rien n’a été sauvé. Parmi les quatre
occupants du command- car dont je faisais partie, seulement le conducteur a été
blessé au pied’’, a expliqué major Zady Tadé. Pendant ce temps, le second
command-car immatriculé 51070 qui n’a pas été endommagé attendait encore à quelques mètres de là. Il a fallu la perspicacité des soldats du feu de Marcory pour éteindre les flammes afin d’éviter d’autres accidents sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing. Un exercice qui n’a pas du tout été facile pour les sapeurs pompiers qui ont dû user de tact pour ne pas empiéter sur la circulation, surtout à ces grandes heures de la circulation. Le motocycliste répondant au nom de Issa et vendeur de carburant domicilié à Abobo, est décédé sur le champ. En moins d’un mois, cet accident est le quatrième évènement qui secoue la Côte d’Ivoire, après celui de l’affaire des 65 millions, l’incendie du bureau du président de l’Assemblée nationale et l’affaire de l’avion pirate.
Dosso Villard
1 mort et un blessé grave, c’est le bilan de l’accident du command-car immatriculé 51069, du Président de la République S.E.M Laurent Gbagbo qui a donné beaucoup de frayeur aux Abidjanais dans l’après- midi d’hier vendredi 20 Février 2009. Selon le chef de bord, le major Zady Tadé, spécialiste des command-car depuis 1982, cet accident est survenu lorsque lui et ses hommes revenaient d’Aboisso, après ’’une épreuve de roulement’’ qui consiste à mettre en l’état un véhicule et surtout à la veille des grands évènements. ‘’Nous revenions d’Aboisso après une épreuve de roulement qui est un exercice que nous faisons chaque deux mois. Aujourd’hui (NDLR :vendredi 20 Février 2009), nous rentrions sur notre base, lorsque cette moto (il pointe du doigt l’engin) après avoir percuté un piéton et un véhicule, a traversé le boulevard avant de se retrouver sous le command-car. En une fraction de seconds, le command-car qui était en mouvement, a explosé sur le champ. J’avais une kalach et deux portables qui ont complètement brûlés. Rien n’a été sauvé. Parmi les quatre
occupants du command- car dont je faisais partie, seulement le conducteur a été
blessé au pied’’, a expliqué major Zady Tadé. Pendant ce temps, le second
command-car immatriculé 51070 qui n’a pas été endommagé attendait encore à quelques mètres de là. Il a fallu la perspicacité des soldats du feu de Marcory pour éteindre les flammes afin d’éviter d’autres accidents sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing. Un exercice qui n’a pas du tout été facile pour les sapeurs pompiers qui ont dû user de tact pour ne pas empiéter sur la circulation, surtout à ces grandes heures de la circulation. Le motocycliste répondant au nom de Issa et vendeur de carburant domicilié à Abobo, est décédé sur le champ. En moins d’un mois, cet accident est le quatrième évènement qui secoue la Côte d’Ivoire, après celui de l’affaire des 65 millions, l’incendie du bureau du président de l’Assemblée nationale et l’affaire de l’avion pirate.
Dosso Villard