Des agents de la direction générale des impôts (Dgi), qui ne partagent plus, selon eux, les méthodes du Syndicat national des agents du fisc (synafisc), ont porté, samedi, sur les fonts baptismaux une nouvelle organisation syndicale. Qui est le Syndicat national des agents de la direction générale des impôts (Syna-Dgi).
Situant le contexte de la création de ce syndicat, le président du comité scientifique du congrès constitutif, Koné Lana, a indiqué qu’une bonne partie des agents de la direction générale des impôts ne se reconnaissait plus dans les nouvelles méthodes de lutte du Synafisc qui fédérait toutes les forces. Toutefois, il a reconnu que le Synafisc a été à l’avant-garde des combats pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des impôts. Mieux, estime-t-il, ce syndicat était «un laboratoire de réflexion» où certaines valeurs étaient cultivées.
Malheureusement, regrette l’orateur, «nous avons perdu la boussole. La convivialité a disparu, le Synafisc se trouve caporalisé».C’est pour donc apporter une solution à ces griefs, que le Syna-Dgi se propose de porter les aspirations des agents à la direction générale, afin de trouver des solutions négociées. Le nouveau syndicat veut mettre un accent particulier sur le respect de la hiérarchie et la création d’un cadre apaisé afin d’éviter les animosités entre agents.
Le premier secrétaire général élu, Séraphin Nabo Diallo, entend faire en sorte que les problèmes des agents de la direction générale des impôts se règlent en interne. «Il faut éviter d’exposer notre maison commune. Tout peut se régler en interne dans la courtoisie».
Le Syna-Dgi dont le mandat du secrétaire général est de trois ans, est doté de deux organes. Un conseil d’administration et un comité de contrôle.
Marc Yevou
Situant le contexte de la création de ce syndicat, le président du comité scientifique du congrès constitutif, Koné Lana, a indiqué qu’une bonne partie des agents de la direction générale des impôts ne se reconnaissait plus dans les nouvelles méthodes de lutte du Synafisc qui fédérait toutes les forces. Toutefois, il a reconnu que le Synafisc a été à l’avant-garde des combats pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des impôts. Mieux, estime-t-il, ce syndicat était «un laboratoire de réflexion» où certaines valeurs étaient cultivées.
Malheureusement, regrette l’orateur, «nous avons perdu la boussole. La convivialité a disparu, le Synafisc se trouve caporalisé».C’est pour donc apporter une solution à ces griefs, que le Syna-Dgi se propose de porter les aspirations des agents à la direction générale, afin de trouver des solutions négociées. Le nouveau syndicat veut mettre un accent particulier sur le respect de la hiérarchie et la création d’un cadre apaisé afin d’éviter les animosités entre agents.
Le premier secrétaire général élu, Séraphin Nabo Diallo, entend faire en sorte que les problèmes des agents de la direction générale des impôts se règlent en interne. «Il faut éviter d’exposer notre maison commune. Tout peut se régler en interne dans la courtoisie».
Le Syna-Dgi dont le mandat du secrétaire général est de trois ans, est doté de deux organes. Un conseil d’administration et un comité de contrôle.
Marc Yevou