Visite privée. Sans grand protocole, le Président de la République, Laurent Gbagbo, avant son départ pour Yamoussoukro, la capitale politique et administrative, a tenu à se rendre au domicile d’un grand serviteur de l’Etat, ce repère incontournable de l’histoire de la presse en Côte d’Ivoire : Jérôme Diégou Bailly, arraché à l’affection des siens, surtout d’une femme, Mawa Coulibaly, admirable d’un grand amour, capable d’un grand sacrifice qui ne court pas les rues et qui sait ce que signifie le sens de l’amour, cet amour qui l’a lié, des années durant, à un homme pour lequel elle a tout donné, presque. Hélas ! Pas étonnant qu’à la suite de M. Sokoury Bohui, porte-parole, qui a rendu un hommage à Bailly le journaliste, l’écrivain, l’intellectuel, le Président de la République ajoute celui tout particulier à « une épouse exemplaire, une bonne épouse ». Qui fait la fierté, et mérite que les uns et les autres, « ses frères », l’entourent de tous leurs soutiens.
Avant de quitter les lieux, dans le livre de condoléances, le premier magistrat du pays a écrit ces mots : « Avec la disparition de Jérôme Diégou Bailly, la Côte d’Ivoire perd un de ses plus grands serviteurs. Un grand homme de culture s’en va, un grand homme de média nous quitte. A sa femme Mawa Coulibaly, à ses enfants, à ses parents, à ses frères et sœurs, ainsi qu’à tous ses collaborateurs et confrères, je présente mes sincères condoléances ».
Michel Koffi
Avant de quitter les lieux, dans le livre de condoléances, le premier magistrat du pays a écrit ces mots : « Avec la disparition de Jérôme Diégou Bailly, la Côte d’Ivoire perd un de ses plus grands serviteurs. Un grand homme de culture s’en va, un grand homme de média nous quitte. A sa femme Mawa Coulibaly, à ses enfants, à ses parents, à ses frères et sœurs, ainsi qu’à tous ses collaborateurs et confrères, je présente mes sincères condoléances ».
Michel Koffi