Koffi Kouamé Firmin
(Apprenti-chauffeur)
«Je suis révolté»
« Je suis révolté, mais en même temps, je jette la faute de l’élimination de la Côte d’Ivoire sur les dirigeants de clubs. S’ils avaient pensé à l’intérêt de la nation avant de vendre les joueurs, on ne serait pas sorti à ce niveau de la compétition. J’ai mal. Il faut que les dirigeants arrêtent ça, sinon la Côte d’Ivoire n’avancera jamais. En même temps, on doit continuer à travailler et préparer le futur. »
Kouakou Yao Célestin (Gérant de maquis) «Je suis découragé»
« Je suis découragé. Je ne sais quoi dire. On a beaucoup espéré. Pour nous, les Eléphants devraient au moins se qualifier pour les demi-finales. Avec tous les efforts consentis, ce n’est pas à ce niveau qu’ils doivent sortir. »
Kouassi Kouakou Albert (Etudiant-Bénévole) «Assumons tous l’échec »
« Toute élimination fait mal. Mais que peut-on faire ? La compétition continue et il faut soutenir les autres équipes. Peut-être qu’on n’était pas bien préparé pour cette compétition. Ce n’est pas pour autant qu’il faut brûler l’équipe. L’entraîneur a-t-il eu les joueurs qu’il souhaitait ? Les joueurs étaient –ils vraiment prêts pour ce CHAN ? Ce sont des interrogations que nous devons nous poser. La faute est déjà faite et on ne va pas lancer la pierre à quiconque. Assumons tous l’échec. »
Patrick Guitey (Journaliste à www.sport-ivoire.ci)
«Nous attendons des explications»
« L’équipe a joué sans organisation. Il a manqué du répondant offensif et c’est une déception pour toute la population ivoirienne. Nous sommes déçus. Mais nous attendons des explications du manager de cette équipe de Côte d’Ivoire, Kouadio Georges, du président de la FIF, Jacques Anouma. Ce ne sont pas des équipes qui sont au-dessus de l’équipe de Côte d’Ivoire. Maintenant il faut chercher ce qui n’a pas marché. Que ce soit au niveau des cadets, juniors, espoirs, seniors, la Côte d’Ivoire n’arrive pas à faire valoir son potentiel. C’est dommage pour tous les efforts consentis par le contribuable ivoirien. Vivement que les Eléphants sauvent la face lors du match contre le Sénégal. Mais il faudra trouver des réponses aux questions posées. »
Coulibaly Abdoulaye (Journaliste à Supersport) «Organiser les Etats généraux du football»
« Forcément c’est une grande déception. On croyait beaucoup en cette équipe de la Côte d’Ivoire. On pensait qu’elle allait nous faire rêver. Surtout après avoir remporté le tournoi de l’UEMOA puisque c’est la même équipe. Je suis déçu également du fait que la Côte d’Ivoire sorte à ce niveau de la compétition. C’est vraiment dommage. Cet autre échec remet en cause la politique footballistique en Côte d’Ivoire. Il faudrait se pencher véritablement sur les problèmes du football ivoirien. Après les juniors, c’est au tour de la sélection nationale locale d’humilier le pays. S’il le faut, pourquoi pas organiser les Etats généraux du football ivoirien pour éviter de tels désagréments à l’avenir.»
Koffi Kouamé Simon (Paysan) «Il faut tirer les leçons de cette débâcle»
« C’est la débâcle totale. Ma seule satisfaction est que la Côte d’Ivoire a eu le mérite d’organiser cette 1ère édition du CHAN qui permet à la population de déstresser après plusieurs années de souffrance et de traumatisme d’une part. D’autre part, le CHAN permet de montrer à l’opinion internationale que la Côte d’Ivoire est fréquentable. La preuve en est que l’organisation est parfaite. On a organisé la compétition, mais on n’est pas obligé de la remporter. La satisfaction est plus grande quand l’honneur revient aux autres. Les Eléphants doivent se remettre au travail. Il ne faudrait pas les brûler. Toutefois, il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé. »
Kouamé Yao Eloi (Commerçant) «Un sentiment de regret»
« Quand on investit, on attend quelque chose en retour. Ce n’est pas le cas avec les Eléphants. Donc, c’est un sentiment de regret. Quoiqu’il en soit, le CHAN démontre que le pays vit et nous sommes contents à ce niveau. L’organisation est une réussite totale. Les équipes jouent à Bouaké, mais nous sommes ici à Yamoussoukro dans un village CHAN pour supporter et soutenir l’initiative. Je peux dire que nous allons continuer ce qu’on a commencé jusqu’au 8 mars prochain. Il y va de l’honneur du pays. »
Kouamé Pauline (Commerçante) «Une grande honte»
« C’est une grande honte pour la Côte d’Ivoire. En tant que pays organisateur de ce 1er CHAN, on pouvait aller au moins jusqu’en demi-finales. Le mal est déjà fait, maintenant il faut supporter les autres. C’est une compétition africaine. Malgré l’élimination humiliante des Eléphants, la compétition continue.»
Mlle Bakayoko M’Baya (Commerçante) «Nous souffrons»
« Nous souffrons. Les équipes nationales de Côte d’Ivoire veulent nous tuer. Mais nous disons que la vie continue après elles. Nous sommes sortis de la compétition, mais je ne suis nullement découragée. D’autres équipes qui sont venues défendre vaillamment l’honneur de leur pays sont encore en course et nous allons les supporter. »
Mlle Séké (Etudiante) «C’est triste»
« Que les Ivoiriens continuent de supporter les autres équipes. Le tournoi continue. On sorti de manière honteuse. C’est triste pour tout ce qu’on fait pour le football. »
N’Guessan Barthélemy (Professeur d’Arts plastiques) «Il faut être bon perdant»
« On a perdu, mais nous sommes toujours en joie. Pendant la période de guerre, les Ivoiriens ont continué à s’amuser en se disant que la paix viendra un jour. C’est dire que si nous avons perdu aujourd’hui, demain on peut gagner. Il faut être bon perdant. La défaite fait mal, mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »
Méa Eba (Professeur de musique certifié) «Qu’on ne se moque pas des gens»
« L’élimination de la Côte d’Ivoire du tournoi nous rend triste. Toute la population était mobilisée autour de l’équipe. On avait tous les moyens pour gagner le match. Mais le constat est triste. Il faut trouver les solutions pour que nos équipes nous représentent valablement aux compétitions continentales. On ne dira pas que les joueurs ne sont pas bien formés et compétents. Parce que les moyens sont débloqués pour assurer la formation et réaliser des résultats. Mais à l’arrivée, les résultats sont nuls. Que les dirigeants pensent à cette population qui s’investit à fond pour soutenir les Eléphants et qu’à la fin, elle ne récolte que de la tristesse. Il ne faudrait pas qu’on se foute des gens. »
Par OUATTARA Gaoussou
(Apprenti-chauffeur)
«Je suis révolté»
« Je suis révolté, mais en même temps, je jette la faute de l’élimination de la Côte d’Ivoire sur les dirigeants de clubs. S’ils avaient pensé à l’intérêt de la nation avant de vendre les joueurs, on ne serait pas sorti à ce niveau de la compétition. J’ai mal. Il faut que les dirigeants arrêtent ça, sinon la Côte d’Ivoire n’avancera jamais. En même temps, on doit continuer à travailler et préparer le futur. »
Kouakou Yao Célestin (Gérant de maquis) «Je suis découragé»
« Je suis découragé. Je ne sais quoi dire. On a beaucoup espéré. Pour nous, les Eléphants devraient au moins se qualifier pour les demi-finales. Avec tous les efforts consentis, ce n’est pas à ce niveau qu’ils doivent sortir. »
Kouassi Kouakou Albert (Etudiant-Bénévole) «Assumons tous l’échec »
« Toute élimination fait mal. Mais que peut-on faire ? La compétition continue et il faut soutenir les autres équipes. Peut-être qu’on n’était pas bien préparé pour cette compétition. Ce n’est pas pour autant qu’il faut brûler l’équipe. L’entraîneur a-t-il eu les joueurs qu’il souhaitait ? Les joueurs étaient –ils vraiment prêts pour ce CHAN ? Ce sont des interrogations que nous devons nous poser. La faute est déjà faite et on ne va pas lancer la pierre à quiconque. Assumons tous l’échec. »
Patrick Guitey (Journaliste à www.sport-ivoire.ci)
«Nous attendons des explications»
« L’équipe a joué sans organisation. Il a manqué du répondant offensif et c’est une déception pour toute la population ivoirienne. Nous sommes déçus. Mais nous attendons des explications du manager de cette équipe de Côte d’Ivoire, Kouadio Georges, du président de la FIF, Jacques Anouma. Ce ne sont pas des équipes qui sont au-dessus de l’équipe de Côte d’Ivoire. Maintenant il faut chercher ce qui n’a pas marché. Que ce soit au niveau des cadets, juniors, espoirs, seniors, la Côte d’Ivoire n’arrive pas à faire valoir son potentiel. C’est dommage pour tous les efforts consentis par le contribuable ivoirien. Vivement que les Eléphants sauvent la face lors du match contre le Sénégal. Mais il faudra trouver des réponses aux questions posées. »
Coulibaly Abdoulaye (Journaliste à Supersport) «Organiser les Etats généraux du football»
« Forcément c’est une grande déception. On croyait beaucoup en cette équipe de la Côte d’Ivoire. On pensait qu’elle allait nous faire rêver. Surtout après avoir remporté le tournoi de l’UEMOA puisque c’est la même équipe. Je suis déçu également du fait que la Côte d’Ivoire sorte à ce niveau de la compétition. C’est vraiment dommage. Cet autre échec remet en cause la politique footballistique en Côte d’Ivoire. Il faudrait se pencher véritablement sur les problèmes du football ivoirien. Après les juniors, c’est au tour de la sélection nationale locale d’humilier le pays. S’il le faut, pourquoi pas organiser les Etats généraux du football ivoirien pour éviter de tels désagréments à l’avenir.»
Koffi Kouamé Simon (Paysan) «Il faut tirer les leçons de cette débâcle»
« C’est la débâcle totale. Ma seule satisfaction est que la Côte d’Ivoire a eu le mérite d’organiser cette 1ère édition du CHAN qui permet à la population de déstresser après plusieurs années de souffrance et de traumatisme d’une part. D’autre part, le CHAN permet de montrer à l’opinion internationale que la Côte d’Ivoire est fréquentable. La preuve en est que l’organisation est parfaite. On a organisé la compétition, mais on n’est pas obligé de la remporter. La satisfaction est plus grande quand l’honneur revient aux autres. Les Eléphants doivent se remettre au travail. Il ne faudrait pas les brûler. Toutefois, il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé. »
Kouamé Yao Eloi (Commerçant) «Un sentiment de regret»
« Quand on investit, on attend quelque chose en retour. Ce n’est pas le cas avec les Eléphants. Donc, c’est un sentiment de regret. Quoiqu’il en soit, le CHAN démontre que le pays vit et nous sommes contents à ce niveau. L’organisation est une réussite totale. Les équipes jouent à Bouaké, mais nous sommes ici à Yamoussoukro dans un village CHAN pour supporter et soutenir l’initiative. Je peux dire que nous allons continuer ce qu’on a commencé jusqu’au 8 mars prochain. Il y va de l’honneur du pays. »
Kouamé Pauline (Commerçante) «Une grande honte»
« C’est une grande honte pour la Côte d’Ivoire. En tant que pays organisateur de ce 1er CHAN, on pouvait aller au moins jusqu’en demi-finales. Le mal est déjà fait, maintenant il faut supporter les autres. C’est une compétition africaine. Malgré l’élimination humiliante des Eléphants, la compétition continue.»
Mlle Bakayoko M’Baya (Commerçante) «Nous souffrons»
« Nous souffrons. Les équipes nationales de Côte d’Ivoire veulent nous tuer. Mais nous disons que la vie continue après elles. Nous sommes sortis de la compétition, mais je ne suis nullement découragée. D’autres équipes qui sont venues défendre vaillamment l’honneur de leur pays sont encore en course et nous allons les supporter. »
Mlle Séké (Etudiante) «C’est triste»
« Que les Ivoiriens continuent de supporter les autres équipes. Le tournoi continue. On sorti de manière honteuse. C’est triste pour tout ce qu’on fait pour le football. »
N’Guessan Barthélemy (Professeur d’Arts plastiques) «Il faut être bon perdant»
« On a perdu, mais nous sommes toujours en joie. Pendant la période de guerre, les Ivoiriens ont continué à s’amuser en se disant que la paix viendra un jour. C’est dire que si nous avons perdu aujourd’hui, demain on peut gagner. Il faut être bon perdant. La défaite fait mal, mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »
Méa Eba (Professeur de musique certifié) «Qu’on ne se moque pas des gens»
« L’élimination de la Côte d’Ivoire du tournoi nous rend triste. Toute la population était mobilisée autour de l’équipe. On avait tous les moyens pour gagner le match. Mais le constat est triste. Il faut trouver les solutions pour que nos équipes nous représentent valablement aux compétitions continentales. On ne dira pas que les joueurs ne sont pas bien formés et compétents. Parce que les moyens sont débloqués pour assurer la formation et réaliser des résultats. Mais à l’arrivée, les résultats sont nuls. Que les dirigeants pensent à cette population qui s’investit à fond pour soutenir les Eléphants et qu’à la fin, elle ne récolte que de la tristesse. Il ne faudrait pas qu’on se foute des gens. »
Par OUATTARA Gaoussou
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