Après la publication d`hier, qui faisait état d`une altercation entre le Commandant Ouattara Issiaka dit "Wattao" et le ministre Tuo Fozié, le Chef d`Etat-Major adjoint des Fafn a bien voulu se confier à Le Temps.
Mon Commandant, pouvez-vous nous éclairer sur l`altercation que vous auriez eu avec le ministre Tuo Fozié ? Nous tenons à préciser que c`est le site officiel des Forces nouvelles qui en a fait écho.
Je vous remercie vivement. Pour votre gouverne, sachez que c`est l`amateurisme qui est la principale plaie du journalisme dans notre pays. Sinon, sachez que rien, strictement rien, ne m`oppose à mon frère et ami le ministre Tuo Fozié. Il est sénoufo et moi, Koulango donc en vertu de l`alliance qui nous lie, nous ne pouvons que vivre en parfaite symbiose. Vous constatez vous même que je suis bel et bien à Bouaké contrairement aux allégations mensongères que l`on distille sur mon compte. Pourquoi voudrait-on diantre que nous soyons à hue et à dia? C`était idem par rapport à mes relations avec le Commandant Chérif Ousmane. On a tout fait pour nous opposer mais rien n`y fit. Je vis en parfaite intelligence avec tout le monde et vous constatez de visu que je pète la forme. Tout cela est orchestré savamment pour mettre à mal la cohésion qui caractérise les Forces nouvelle. Cependant, cela ne saurait nous ébranler car nous sommes au-dessus de cette perfidie, j`allais dire cette mesquinerie de bas étage qui n`honore pas les commanditaires tapis dans l`ombre.
Monsieur le Chef d`Etat-Major adjoint, que pensez-vous réellement de l`unicité des caisses de l`Etat ?
Je suis pour cette opération qui donne l`occasion à l`Etat d`exercer ses prérogatives régaliennes et par la même occasion, cela consacre le retour à la normalité et la fin de la partition du pays. Je ne pouvais être en porte à faux avec les nobles idéaux de mon supérieur hiérarchique: j`ai nommé le Premier ministre.
Aujourd`hui, a lieu une cérémonie importante. La passation de charges entre vous Commandants de zones et l`administration préfectorale. Etes-vous partant ?
Bien entendu. C`est l`un des piliers de l`Accord politique de Ouagadougou (Apo). On ne peut vouloir une chose et son contraire. J`ai hâte de voir la consécration de cette cérémonie. Refuser de faire la passation de charges c`est refuser la paix. Or, nous sommes inscrits dans la paix et nous sommes disposés à œuvrer, quoi que cela nous coûte.
Quel est votre avenir. En d`autres termes, que deviendra le Commandant Wattao après la crise?
Je suis un homme comme tout le commun des mortels. Je peux servir partout mon pays et c`est le propre du vaillant soldat. Mon avenir dépend du Premier ministre et du Président de la République, Laurent Gbagbo et du Président du Faso. Je me tiens à leur entière disposition.
Je demande à tous les Ivoiriens de rester sereins car nous sommes sur le chemin de la paix et il ne pouvait en être autrement au pays d`Houphouët-Boigny. Je demeure persuadé que la Côte d`Ivoire retrouvera son lustre d`antan et que la paix sera notre leitmotiv. Il faut que le pardon nous guide. En un mot comme en cent, pardonnons-nous et repartons sur de nouvelles bases. Je lance un appel aux journalistes, afin qu`ils aient un minimum d`esprit de discernement. Qu`ils viennent à la source et évitent de mettre en péril l`unité nationale.
Par Yolande de Sépénédio
yolande.Sepenedio@gmail.com
Mon Commandant, pouvez-vous nous éclairer sur l`altercation que vous auriez eu avec le ministre Tuo Fozié ? Nous tenons à préciser que c`est le site officiel des Forces nouvelles qui en a fait écho.
Je vous remercie vivement. Pour votre gouverne, sachez que c`est l`amateurisme qui est la principale plaie du journalisme dans notre pays. Sinon, sachez que rien, strictement rien, ne m`oppose à mon frère et ami le ministre Tuo Fozié. Il est sénoufo et moi, Koulango donc en vertu de l`alliance qui nous lie, nous ne pouvons que vivre en parfaite symbiose. Vous constatez vous même que je suis bel et bien à Bouaké contrairement aux allégations mensongères que l`on distille sur mon compte. Pourquoi voudrait-on diantre que nous soyons à hue et à dia? C`était idem par rapport à mes relations avec le Commandant Chérif Ousmane. On a tout fait pour nous opposer mais rien n`y fit. Je vis en parfaite intelligence avec tout le monde et vous constatez de visu que je pète la forme. Tout cela est orchestré savamment pour mettre à mal la cohésion qui caractérise les Forces nouvelle. Cependant, cela ne saurait nous ébranler car nous sommes au-dessus de cette perfidie, j`allais dire cette mesquinerie de bas étage qui n`honore pas les commanditaires tapis dans l`ombre.
Monsieur le Chef d`Etat-Major adjoint, que pensez-vous réellement de l`unicité des caisses de l`Etat ?
Je suis pour cette opération qui donne l`occasion à l`Etat d`exercer ses prérogatives régaliennes et par la même occasion, cela consacre le retour à la normalité et la fin de la partition du pays. Je ne pouvais être en porte à faux avec les nobles idéaux de mon supérieur hiérarchique: j`ai nommé le Premier ministre.
Aujourd`hui, a lieu une cérémonie importante. La passation de charges entre vous Commandants de zones et l`administration préfectorale. Etes-vous partant ?
Bien entendu. C`est l`un des piliers de l`Accord politique de Ouagadougou (Apo). On ne peut vouloir une chose et son contraire. J`ai hâte de voir la consécration de cette cérémonie. Refuser de faire la passation de charges c`est refuser la paix. Or, nous sommes inscrits dans la paix et nous sommes disposés à œuvrer, quoi que cela nous coûte.
Quel est votre avenir. En d`autres termes, que deviendra le Commandant Wattao après la crise?
Je suis un homme comme tout le commun des mortels. Je peux servir partout mon pays et c`est le propre du vaillant soldat. Mon avenir dépend du Premier ministre et du Président de la République, Laurent Gbagbo et du Président du Faso. Je me tiens à leur entière disposition.
Je demande à tous les Ivoiriens de rester sereins car nous sommes sur le chemin de la paix et il ne pouvait en être autrement au pays d`Houphouët-Boigny. Je demeure persuadé que la Côte d`Ivoire retrouvera son lustre d`antan et que la paix sera notre leitmotiv. Il faut que le pardon nous guide. En un mot comme en cent, pardonnons-nous et repartons sur de nouvelles bases. Je lance un appel aux journalistes, afin qu`ils aient un minimum d`esprit de discernement. Qu`ils viennent à la source et évitent de mettre en péril l`unité nationale.
Par Yolande de Sépénédio
yolande.Sepenedio@gmail.com
