Le Syndical national des Agents de la Direction générale des Transports terrestres (Syna-Dgtt) a organisé une conférence de presse le vendredi 27 février 2009 à l’hôtel Ibis au Plateau. Ce, pour éclairer les populations davantage sur le rôle de la Dgtt, dans le processus de délivrance du permis de conduire en Côte d’Ivoire et selon le conférencier, par voie de conséquence, l’état parfois fébrile et agité d’une catégorie de directeurs d’Auto-écoles. Le président du conseil d’Administration du Groupement professionnel des propriétaires d’Auto-école de Côte d’Ivoire (Gppaeci) a animé une conférence de presse le 12 février 2009 à l’hôtel de District d’Abidjan. Selon Pépé Paul, les agents de la Dgttc sont responsables de tous les maux qui minent le secteur des Transports en général, et le sous secteur du permis de conduire en particulier. Pour Ouondé Martin, secrétaire général du Syna-Dgtt, un silence radio sur cette sortie de Pépé Paul confirmerait ces accusations gratuites et calomnieuses à l’endroit des honnêtes travailleurs qu’ils sont. C’est pourquoi, ils réagissent aux propos de Pépé Paul.
Selon le secrétaire général du Syna-Dgtt, Pépé Paul a pendant longtemps bénéficié d’une clause léonienne de façon exclusive. Usant de son statut de doyen, doublé de celui de président du Syndicat unique d’alors, Pépé Paul s’érigeait en autorité régulatrice, autorisant ouverture, transfert, extension ou fermeture des Auto-écoles sur toute l’étendue du territoire comme bon lui semble. Chose contraire aux dispositions de l’arrêté n°1791/TP/DTR du 11 août 1964, modifié et complété par l’arrêté n°0001/MDIE-ET/CAB du 06 janvier 1998 qui stipule qu’en Côte d’Ivoire, l’organisation du secteur des Auto-écoles relève de la compétence exclusive de l’Etat. Comme l’on le constate, Pépé Paul avait fini par embobiner tout le monde sur le fait qu’il est la véritable autorité régulatrice du transport terrestre en Côte d’ Ivoire. A titre d’exemple, toujours selon le conférencier, pour ouvrir une auto-école, il faut être détenteur d’un certificat d’aptitude professionnelle et pédagogique (Capp). Pépé Paul a en tout et pour tout une carte de moniteur d’auto-école. Les textes réglementaires régissant les auto-écoles au plus. Mais selon le fichier de la Dgttc, Pépé Paul à lui seul, est propriétaire de huit (8) auto-écoles de manière égoïste et contraire au texte. Parlant de la gestion des droits perçus par la Dgttc, le conférencier précise que toutes les redevances perçues par la Dgttc sont autorisées par l’ordonnance n°200 1-692 du 31 octobre 2001 portant régime de financement du secteur public des transports. En son article 1er, l’arrêté 010/MEMEF du 05 février 2005 en fait la répartition. 100% versés au trésor public dont 40% reversés au fonctionnement de la direction générale des transports terrestres. C’est pourquoi Ouondé Martin met Pépé Paul et la Sonatt au défi de dire aux ivoiriens la destination précise de l’argent du contribuable qu’ils collectent. Selon le conférencier, certaines indiscrétions affirment que Pépé Paul bénéfice de très grandes largesses des responsables de la Sonatt et de la Starten. Ainsi, en récompense de sa loyauté légendaire et en reconnaissance de nombreux services rendus, les enfants Pépé Armelle (Sonatt 2 Plateaux) et Pépé Rachel (Starten siège) seront régulièrement recrutées avec salaires et traitements spéciaux n’ayant aucun rapport avec leur qualification. Parlant de la Sonatt, le SG du Syna-Dgtt précise que cette société est une société d’Etat sans convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Elle signe des contrats de sous traitance avec des structures sous tutelle du ministère des Transports telle la Sicta, mettant ainsi prématurément fin à une convention existante avec l’Etat. Elle s’octroie ainsi, la première fonction régalienne du ministère des Transports et bénéficie des redevances de façon illicite en lieu et place du trésor public.
Edmond Kouadio
Selon le secrétaire général du Syna-Dgtt, Pépé Paul a pendant longtemps bénéficié d’une clause léonienne de façon exclusive. Usant de son statut de doyen, doublé de celui de président du Syndicat unique d’alors, Pépé Paul s’érigeait en autorité régulatrice, autorisant ouverture, transfert, extension ou fermeture des Auto-écoles sur toute l’étendue du territoire comme bon lui semble. Chose contraire aux dispositions de l’arrêté n°1791/TP/DTR du 11 août 1964, modifié et complété par l’arrêté n°0001/MDIE-ET/CAB du 06 janvier 1998 qui stipule qu’en Côte d’Ivoire, l’organisation du secteur des Auto-écoles relève de la compétence exclusive de l’Etat. Comme l’on le constate, Pépé Paul avait fini par embobiner tout le monde sur le fait qu’il est la véritable autorité régulatrice du transport terrestre en Côte d’ Ivoire. A titre d’exemple, toujours selon le conférencier, pour ouvrir une auto-école, il faut être détenteur d’un certificat d’aptitude professionnelle et pédagogique (Capp). Pépé Paul a en tout et pour tout une carte de moniteur d’auto-école. Les textes réglementaires régissant les auto-écoles au plus. Mais selon le fichier de la Dgttc, Pépé Paul à lui seul, est propriétaire de huit (8) auto-écoles de manière égoïste et contraire au texte. Parlant de la gestion des droits perçus par la Dgttc, le conférencier précise que toutes les redevances perçues par la Dgttc sont autorisées par l’ordonnance n°200 1-692 du 31 octobre 2001 portant régime de financement du secteur public des transports. En son article 1er, l’arrêté 010/MEMEF du 05 février 2005 en fait la répartition. 100% versés au trésor public dont 40% reversés au fonctionnement de la direction générale des transports terrestres. C’est pourquoi Ouondé Martin met Pépé Paul et la Sonatt au défi de dire aux ivoiriens la destination précise de l’argent du contribuable qu’ils collectent. Selon le conférencier, certaines indiscrétions affirment que Pépé Paul bénéfice de très grandes largesses des responsables de la Sonatt et de la Starten. Ainsi, en récompense de sa loyauté légendaire et en reconnaissance de nombreux services rendus, les enfants Pépé Armelle (Sonatt 2 Plateaux) et Pépé Rachel (Starten siège) seront régulièrement recrutées avec salaires et traitements spéciaux n’ayant aucun rapport avec leur qualification. Parlant de la Sonatt, le SG du Syna-Dgtt précise que cette société est une société d’Etat sans convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Elle signe des contrats de sous traitance avec des structures sous tutelle du ministère des Transports telle la Sicta, mettant ainsi prématurément fin à une convention existante avec l’Etat. Elle s’octroie ainsi, la première fonction régalienne du ministère des Transports et bénéficie des redevances de façon illicite en lieu et place du trésor public.
Edmond Kouadio
