L’épidémie de révolte des commerçants contre le promoteur des grands marchés d’Abidjan par le biais de personnes tapies dans l’ombre, vient d’atteindre ceux du grand marché de Marcory avec à leur tête, le premier magistrat Akanda Assi Marcellin. Celui-ci a ordonné l’enlèvement de Saïdi Abass DGA de la société ivoirienne de concept et de gestion, par des hommes armés le mardi 03 mars 2009 pendant qu’il était dans son bureau.
Dans l’avenant à la convention passée entre la mairie de Marcory et la Société ivoirienne de concept et de gestion, les comparants ont convenu en présence du notaire en son article cinq que ‘’les occupants du grand marché devront, à la fin de la période de concession de douze (12) années qui expire le trente et un décembre deux mille quatorze pour se maintenir dans les lieux, payer une taxe d’occupation de domaine public selon les conditions qui seront fixées par la mairie de Marcory’’. Mieux et toujours dans l’avenant signé par le maire Akanda Assi, il est écrit noir sur blanc que la ‘’SICG, ayant déclaré que les constructions ont été financées en lien avec les commerçants, a exprimé son intention d’user de la faculté, qui lui est réservée dans les conventions sus-analysées, de céder son droit de jouissance aux occupants des magasins, ce qui est accepté à l’instant même par la mairie de Marcory, par son représentant ès-qualités. En conséquence, les commerçants occupant les magasins du marché de Marcory seront subrogés dans les droits de toute nature de la SICG à l’égard de l’Etat et de la mairie de Marcory, dans le bénéfice des conventions sus-exposées’’. Malheureusement, Akanda Assi qui a signé ce document, se rebiffe après avoir reçu quelques prépendes de la part d’un groupuscule de commerçants récalcitrants et remet en cause l’avenant et même le bail à construction du 10 décembre 1997 entre la mairie de Marcory et la SICG qui stipule que ‘’le présent bail à construction aura une durée de douze (12) années, à compter du jour prévu pour l’achèvemement des travaux.. Le présent bail ne donnera pas lieu au versement d’un loyer au bailleur étant entendu que le preneur devra financer la construction des travaux et en jouir par la location desdits locaux qui feront l’objet de sous location, conformément aux conditions générales’’. Plus loin et toujours dans ledit bail à construction en son article six, s’agissant de la garantie de jouissance ‘’le bailleur garantit au preneur, pendant toute la durée du bail, la pleine jouissance des lieux loués qui sont, de son chef, libres de charges, servitudes, hypothèques et tous autres droits réels quelconques, profitant à des tiers’’. Et sur ce sujet, l’article neuf fait encore des précisions sur le cas d’expropiration ou de revendication : « Au cas où, par suite d’expropriation de la part des tiers ou autres, le preneur se verrait interdire, sans que ce fait lui soit imputable, avant l’expiration normale du présent bail, la libre jouissance des lieux et l’exploitation directe ou indirecte des constructions édifiées, le bailleur devra rembourser audit preneur, ainsi qu’il s’y oblige expressément ». Pour des raisons du coup d’Etat en 1999, le marché de Marcory n’a pu être livré aux commerçants selon le bail à construction qui avait été signé par l’ancien maire Nanguy Mankambou Yves. C’est ainsi que quelques mois après sa prise de fonction à la mairie de Marcory, Akanda Assi, dans un courrier en date du 2 février 2002 demande à M. Saïdi de procéder à l’ouverture du grand marché de sa commune, date à laquelle devraient entrer en vigueur de nouveau, les clauses du bail à construction de l’édifice qui n’ont pu être appliquées à cause de l’insécurité et du désordre liés au coup d’Etat. ‘’Monsieur le directeur général, je viens par la présente vous réitérer ma ferme volonté de faire procéder à l’ouverture au plus tard à la fin du mois de mars 2002, des nouveaux locaux du marché dont les travaux sont achevés depuis 1999. Le long retard accusé pour la mise en service de ces locaux a occasionné un lourd préjudice financier à la mairie ainsi qu’aux commerçants sans compter la forte dégradation de l’environnement due aux installations anarchiques empêchant l’intervention des services techniques (…) Faute de quoi, je me verrai dans l’obligation de faire appel à des tiers pour l’ouverture effective de ce marché, passé la date indiquée’’, a-t-il écrit à M. Saïdi Mohamed qui s’est exécuté en juin 2002. Partant de cette date, c’est naturellement en 2014 que le bail à construction qui a une durée de 12 ans, doit normalement prendre fin. Le sachant bien, Akanda Assi qui cherche de l’argent avant son départ de la mairie, tente de court-circuiter le bail et brandit un autre communiqué mettant fin au contrat qui le lie à la SICG en contournant le promoteur qui en a été informé que par les commerçants. «Ces magasins deviendront la propriété exclusive de la mairie de Marcory, et ce à compter du 10 décembre 2009. J’invite tous les occupants de ces magasins et étals du grand marché de Marcory à plus de vigilance, et surtout à faire barrage à ce genre d’imposture », dit cet autre communiqué. Cela n’a pas suffi, Akanda Assi Marcellin use par des moyens d’intimidation en faisant débarquer des policiers dans les locaux de la SICG le marcdi 3 mars 2009 pour séquestrer le DGA, en la personne de Abass Saïdi qui a été conduit manu militari dans les locaux de la mairie.
Dosso Villard
Dans l’avenant à la convention passée entre la mairie de Marcory et la Société ivoirienne de concept et de gestion, les comparants ont convenu en présence du notaire en son article cinq que ‘’les occupants du grand marché devront, à la fin de la période de concession de douze (12) années qui expire le trente et un décembre deux mille quatorze pour se maintenir dans les lieux, payer une taxe d’occupation de domaine public selon les conditions qui seront fixées par la mairie de Marcory’’. Mieux et toujours dans l’avenant signé par le maire Akanda Assi, il est écrit noir sur blanc que la ‘’SICG, ayant déclaré que les constructions ont été financées en lien avec les commerçants, a exprimé son intention d’user de la faculté, qui lui est réservée dans les conventions sus-analysées, de céder son droit de jouissance aux occupants des magasins, ce qui est accepté à l’instant même par la mairie de Marcory, par son représentant ès-qualités. En conséquence, les commerçants occupant les magasins du marché de Marcory seront subrogés dans les droits de toute nature de la SICG à l’égard de l’Etat et de la mairie de Marcory, dans le bénéfice des conventions sus-exposées’’. Malheureusement, Akanda Assi qui a signé ce document, se rebiffe après avoir reçu quelques prépendes de la part d’un groupuscule de commerçants récalcitrants et remet en cause l’avenant et même le bail à construction du 10 décembre 1997 entre la mairie de Marcory et la SICG qui stipule que ‘’le présent bail à construction aura une durée de douze (12) années, à compter du jour prévu pour l’achèvemement des travaux.. Le présent bail ne donnera pas lieu au versement d’un loyer au bailleur étant entendu que le preneur devra financer la construction des travaux et en jouir par la location desdits locaux qui feront l’objet de sous location, conformément aux conditions générales’’. Plus loin et toujours dans ledit bail à construction en son article six, s’agissant de la garantie de jouissance ‘’le bailleur garantit au preneur, pendant toute la durée du bail, la pleine jouissance des lieux loués qui sont, de son chef, libres de charges, servitudes, hypothèques et tous autres droits réels quelconques, profitant à des tiers’’. Et sur ce sujet, l’article neuf fait encore des précisions sur le cas d’expropiration ou de revendication : « Au cas où, par suite d’expropriation de la part des tiers ou autres, le preneur se verrait interdire, sans que ce fait lui soit imputable, avant l’expiration normale du présent bail, la libre jouissance des lieux et l’exploitation directe ou indirecte des constructions édifiées, le bailleur devra rembourser audit preneur, ainsi qu’il s’y oblige expressément ». Pour des raisons du coup d’Etat en 1999, le marché de Marcory n’a pu être livré aux commerçants selon le bail à construction qui avait été signé par l’ancien maire Nanguy Mankambou Yves. C’est ainsi que quelques mois après sa prise de fonction à la mairie de Marcory, Akanda Assi, dans un courrier en date du 2 février 2002 demande à M. Saïdi de procéder à l’ouverture du grand marché de sa commune, date à laquelle devraient entrer en vigueur de nouveau, les clauses du bail à construction de l’édifice qui n’ont pu être appliquées à cause de l’insécurité et du désordre liés au coup d’Etat. ‘’Monsieur le directeur général, je viens par la présente vous réitérer ma ferme volonté de faire procéder à l’ouverture au plus tard à la fin du mois de mars 2002, des nouveaux locaux du marché dont les travaux sont achevés depuis 1999. Le long retard accusé pour la mise en service de ces locaux a occasionné un lourd préjudice financier à la mairie ainsi qu’aux commerçants sans compter la forte dégradation de l’environnement due aux installations anarchiques empêchant l’intervention des services techniques (…) Faute de quoi, je me verrai dans l’obligation de faire appel à des tiers pour l’ouverture effective de ce marché, passé la date indiquée’’, a-t-il écrit à M. Saïdi Mohamed qui s’est exécuté en juin 2002. Partant de cette date, c’est naturellement en 2014 que le bail à construction qui a une durée de 12 ans, doit normalement prendre fin. Le sachant bien, Akanda Assi qui cherche de l’argent avant son départ de la mairie, tente de court-circuiter le bail et brandit un autre communiqué mettant fin au contrat qui le lie à la SICG en contournant le promoteur qui en a été informé que par les commerçants. «Ces magasins deviendront la propriété exclusive de la mairie de Marcory, et ce à compter du 10 décembre 2009. J’invite tous les occupants de ces magasins et étals du grand marché de Marcory à plus de vigilance, et surtout à faire barrage à ce genre d’imposture », dit cet autre communiqué. Cela n’a pas suffi, Akanda Assi Marcellin use par des moyens d’intimidation en faisant débarquer des policiers dans les locaux de la SICG le marcdi 3 mars 2009 pour séquestrer le DGA, en la personne de Abass Saïdi qui a été conduit manu militari dans les locaux de la mairie.
Dosso Villard