Depuis la débâcle des Eléphants au CHAN, des voix s’élèvent pour demander la démission de Jacques Anouma. On lui impute cette élimination honteuse et humiliante. Or, à regarder de très près, le patron du football ivoirien doit-il être voué aux gémonies ? Le rôle de tout président de fédération est d’organiser la pratique footballistique, organiser régulièrement les différents championnats et asseoir des équipes nationales à même de participer et remporter des compétitions internationales. Dans le cas d’espèce, Anouma a-t-il fait ce qu’il fallait pour que les Eléphants fassent bonne figure au CHAN ? C’est Kouadio Georges, l’entraineur des Eléphants, qui donne la réponse. « Nous avons eu tous les moyens que nous avons demandés et nous avons fait une bonne préparation », avouait-il au sortir du troisième. L’eau fraiche ne sortant que de la bouche du silure, il est clair que le président de la FIF a fait, si on s’en tient aux dires de Georges, le lit pour l’entraîneur et ses joueurs. Il lui a permis d’aller superviser ses adversaires au tournoi de la Cecafa ? Les regroupements ont bien eu lieu et à la demande de l’encadrement technique, Anouma a permis que les Eléphants partent fourbir leurs armes au Bénin. Ce travail en aval vient compléter celui qui a été fait en amont avec l’organisation des différents championnats. Et surtout la réhabilitation des aires de jeu. Les problèmes de primes n’existent plus tout comme les problèmes des salaires en club. Il est vrai que sur le plan international, les trophées tardent à venir et que le CHAN a laissé beaucoup de déception, mais de là à demander le départ d’Anouma, il y a toute une raison à se faire. Il lui appartient de resserrer son cercle et mettre un accent sur la gagne.
KL
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