L’on observe, lors de la fête pascale, un exode massif des populations baoulé vers leurs localités d’origine. Où elles se retrouvent pour échanger, régler les conflits, mais aussi pour festoyer et partager ensemble les fruits d’une année de dur labeur. C’est dans ce contexte de retrouvailles, de convivialité et d’engouement que suscite cette fête appelée en pays baoulé ‘’Paquinou’’, que naît l’idée de créer un ‘’Carna festival’’ à Daoukro.
Il est à sa 6e édition et se déroulera du 04 au 12 avril prochain. Les concepteurs de ce projet, notamment Akoto Olivier, s’activent à l’organisation de cet évènement. Qui annonce déjà les couleurs.
Ces festivités qui font la promotion de la culture baoulé en général et du département de Daoukro en particulier, seront marquées par un mini festival de chansonniers traditionnels et une foire artisanale.
Le premier, parrainé par le chansonnier N’Guess Bon Sens, transfuge de ce milieu, permettra de valoriser les chansonniers du terroir ; détecter des talents et permettre au lauréat de bénéficier d’un encadrement en vue de son entrée dans le show-biz. Quant à la foire, elle sera une plate- forme pour exposer les œuvres des artistes : peinture, art mural, sculpture, céramique, poterie, pagne tissé, etc.
Le Daoukro Carna Festival n’est pas, à en croire Akoto Olivier, une affaire de Baoulé seulement. Il concerne également les autres régions de la Côte d’Ivoire.
A preuve, elle accueille diverses danses du pays : le Kroubi de Bondoukou, le Tématé de Man, le Zaouli de Zuénoula, la génération Tchigba de Blockhauss etc. Ainsi que la troupe artistique Jah et Takeifa du Sénégal. Toutes choses qui cadrent bien avec les objectifs que s’est fixés ce festival ; à savoir : sauvegarder et diffuser les valeurs culturelles locales, contribuer au brassage des peuples et à leur épanouissement, consolider les relations entre les populations ivoiriennes, afin de répondre solidairement aux multiples défis de la décentralisation et du développement durable, créer également une plate-forme d’affaires entre les opérateurs économiques et culturels ivoiriens. Car, outre le volet culturel, Carna Festival de Daoukro est aussi une foire commerciale et industrielle.
Marie-Chantal Obindé
Il est à sa 6e édition et se déroulera du 04 au 12 avril prochain. Les concepteurs de ce projet, notamment Akoto Olivier, s’activent à l’organisation de cet évènement. Qui annonce déjà les couleurs.
Ces festivités qui font la promotion de la culture baoulé en général et du département de Daoukro en particulier, seront marquées par un mini festival de chansonniers traditionnels et une foire artisanale.
Le premier, parrainé par le chansonnier N’Guess Bon Sens, transfuge de ce milieu, permettra de valoriser les chansonniers du terroir ; détecter des talents et permettre au lauréat de bénéficier d’un encadrement en vue de son entrée dans le show-biz. Quant à la foire, elle sera une plate- forme pour exposer les œuvres des artistes : peinture, art mural, sculpture, céramique, poterie, pagne tissé, etc.
Le Daoukro Carna Festival n’est pas, à en croire Akoto Olivier, une affaire de Baoulé seulement. Il concerne également les autres régions de la Côte d’Ivoire.
A preuve, elle accueille diverses danses du pays : le Kroubi de Bondoukou, le Tématé de Man, le Zaouli de Zuénoula, la génération Tchigba de Blockhauss etc. Ainsi que la troupe artistique Jah et Takeifa du Sénégal. Toutes choses qui cadrent bien avec les objectifs que s’est fixés ce festival ; à savoir : sauvegarder et diffuser les valeurs culturelles locales, contribuer au brassage des peuples et à leur épanouissement, consolider les relations entre les populations ivoiriennes, afin de répondre solidairement aux multiples défis de la décentralisation et du développement durable, créer également une plate-forme d’affaires entre les opérateurs économiques et culturels ivoiriens. Car, outre le volet culturel, Carna Festival de Daoukro est aussi une foire commerciale et industrielle.
Marie-Chantal Obindé