Dans la bagarre qui fait rage entre ports de la sous-région, Abidjan peut se targuer d’avoir le soutien du Président de la République malienne. A son passage sur le stand du Port autonome d’Abidjan (Paa) juste après la cérémonie d’ouverture de la première édition du Salon international des transports en Afrique de l’ouest (Sitrao) qui se tient depuis jeudi, à Bamako, Amadou Toumani Touré a dit aux journalistes qu’il admirait l’agressivité, le professionnalisme et le dynamisme du Paa.
Tout est parti, a-t-il dit, d’un immeuble qu’il aperçu, un jour, alors qu’il se baladait à Bamako. «J’ai vu un grand bâtiment sur lequel il était écrit Abidjan (Port autonome d’Abidjan».
En fait, il s’agit du siège de la représentation du port d’Abidjan au Mali. Il a été ouvert officiellement en 2007. Le maître des lieux est un jeune opérateur économique malien du nom de Berthé Adama. A l’instar des représentants au Burkina Faso et au Niger, il est la courroie de transmission entre la communauté portuaire d’Abidjan et les opérateurs économiques maliens.
Il faut dire que le Chef de l’Etat malien a été impressionné par la forte présence du port et de toute la communauté portuaire d’Abidjan à cette manifestation organisée par son gouvernement avec l’appui de la Commission de l’Union monétaire ouest- africaine (Uemoa). S’il remercie abondamment le directeur général, Marcel Gossio, d’avoir accepté de sponsoriser la première édition du Sitrao, il n’est pas pour autant surpris par la forte présence des Ivoiriens. Pour lui, «la Côte d’Ivoire est chez elle à Bamako». Et le port d’Abidjan est bel et bien un port malien.
Il ne reste plus aux autorités ivoiriennes qu’à capitaliser cette marque d’égard en réglant de façon définitive le problème du rançonnement sur les routes de Côte d’Ivoire.
Les dirigeants du port, quant à eux, ne veulent pas faire la fine bouche sur l’ouverture des Maliens à leur endroit. Ils entendent en profiter au maximum pour maintenir la flamme avec les opérateurs économiques du Mali et des autres pays sans façade maritime. L’équipe du directeur commercial, Léandre Séry Drépoba, s’y attelle sur le beau stand bleu dressé à cette fin. Hier, après-midi, le directeur général adjoint en charge de l’administration, des finances et de l’exploitation, Pierre Mambé, a exposé la vision du Paa dans le débat relatif à la problématique sur les transports en Afrique de l’ouest. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Alakagni Hala
Envoyé spécial à Bamako
Tout est parti, a-t-il dit, d’un immeuble qu’il aperçu, un jour, alors qu’il se baladait à Bamako. «J’ai vu un grand bâtiment sur lequel il était écrit Abidjan (Port autonome d’Abidjan».
En fait, il s’agit du siège de la représentation du port d’Abidjan au Mali. Il a été ouvert officiellement en 2007. Le maître des lieux est un jeune opérateur économique malien du nom de Berthé Adama. A l’instar des représentants au Burkina Faso et au Niger, il est la courroie de transmission entre la communauté portuaire d’Abidjan et les opérateurs économiques maliens.
Il faut dire que le Chef de l’Etat malien a été impressionné par la forte présence du port et de toute la communauté portuaire d’Abidjan à cette manifestation organisée par son gouvernement avec l’appui de la Commission de l’Union monétaire ouest- africaine (Uemoa). S’il remercie abondamment le directeur général, Marcel Gossio, d’avoir accepté de sponsoriser la première édition du Sitrao, il n’est pas pour autant surpris par la forte présence des Ivoiriens. Pour lui, «la Côte d’Ivoire est chez elle à Bamako». Et le port d’Abidjan est bel et bien un port malien.
Il ne reste plus aux autorités ivoiriennes qu’à capitaliser cette marque d’égard en réglant de façon définitive le problème du rançonnement sur les routes de Côte d’Ivoire.
Les dirigeants du port, quant à eux, ne veulent pas faire la fine bouche sur l’ouverture des Maliens à leur endroit. Ils entendent en profiter au maximum pour maintenir la flamme avec les opérateurs économiques du Mali et des autres pays sans façade maritime. L’équipe du directeur commercial, Léandre Séry Drépoba, s’y attelle sur le beau stand bleu dressé à cette fin. Hier, après-midi, le directeur général adjoint en charge de l’administration, des finances et de l’exploitation, Pierre Mambé, a exposé la vision du Paa dans le débat relatif à la problématique sur les transports en Afrique de l’ouest. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Alakagni Hala
Envoyé spécial à Bamako
