Le siège social du Comité national de pilotage du redéploiement de l'administration (CNPRA) a été hier le théâtre d'une manifestation des entrepreneurs en grève de la faim (Cocody). Les grévistes dont certains avaient le torse nu, couchés à même le sol sur l'esplanade du CNPRA, se réclament de l'Union nationale des entrepreneurs libre de Côte d'Ivoire (UNELCI). Brandissant des pancartes sur lesquels sont marqués des écrits frisant le S.O.S, les grévistes sont emmenés par le président de l'UNELCI, M. Ernest Béhi.
“Nous faisons une grève de la faim illimitée pour augmenter le nombre des martyrs de notre pays. Nous avons travaillé pour le pays et les autorités ne nous prennent pas au sérieux. Nous ne sommes pas jusqu'à présent payés pour les travaux que nous avons réalisés dans les zones C.N.O sur fonds propres. La période d'attente varie entre 8 mois et 2 ans”, explique la mort dans l'âme, le président de l'UNELCI. “Le CNPRA qui doit nous payer vient de recevoir dans ses caisses 500 millions de FCFA qui, dit-on, sont destinés aux magistrats. Le Garde des sceaux, ministre de la Justice demande de ne pas toucher à cet argent. Nous qui étions les premiers sur le terrain, qui avons travaillé par esprit patriotique en offrant nos poitrines, sommes aujourd'hui laissés pour compte, à la merci des huissiers”, poursuit Ernest Behi. Non sans préciser que l'Etat leur doit 7,8 milliards de FCFA. “Les quelques entreprises payées jusqu'à maintenant, nous ne les reconnaissons pas. Car ce sont des structures qui appartiennent à certaines autorités du CNPRA. Donc c'est fait à la tête du client. Mais c'est très infime ce qui est payé sur les 7 milliards”, s'est voulu explicite l'interlocuteur.
Interrogé au même moment, le secrétaire exécutif du CNPRA, M. Guébo Dja reconnaît la justesse de l'action des grévistes de la faim. (Voir l'entretien)
F.T.D.:dessrait@yahoo.fr
“Nous faisons une grève de la faim illimitée pour augmenter le nombre des martyrs de notre pays. Nous avons travaillé pour le pays et les autorités ne nous prennent pas au sérieux. Nous ne sommes pas jusqu'à présent payés pour les travaux que nous avons réalisés dans les zones C.N.O sur fonds propres. La période d'attente varie entre 8 mois et 2 ans”, explique la mort dans l'âme, le président de l'UNELCI. “Le CNPRA qui doit nous payer vient de recevoir dans ses caisses 500 millions de FCFA qui, dit-on, sont destinés aux magistrats. Le Garde des sceaux, ministre de la Justice demande de ne pas toucher à cet argent. Nous qui étions les premiers sur le terrain, qui avons travaillé par esprit patriotique en offrant nos poitrines, sommes aujourd'hui laissés pour compte, à la merci des huissiers”, poursuit Ernest Behi. Non sans préciser que l'Etat leur doit 7,8 milliards de FCFA. “Les quelques entreprises payées jusqu'à maintenant, nous ne les reconnaissons pas. Car ce sont des structures qui appartiennent à certaines autorités du CNPRA. Donc c'est fait à la tête du client. Mais c'est très infime ce qui est payé sur les 7 milliards”, s'est voulu explicite l'interlocuteur.
Interrogé au même moment, le secrétaire exécutif du CNPRA, M. Guébo Dja reconnaît la justesse de l'action des grévistes de la faim. (Voir l'entretien)
F.T.D.:dessrait@yahoo.fr