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Art et Culture Publié le mercredi 25 mars 2009 | Le Temps

Mme Boguifo (Directrice de la collection Adoras) - “Adoras est basé sur des témoignages réels”

Vous lancez encore un concours d'écriture Adoras.
Cette année, nous sommes à la deuxième édition. Nous lançons le concours à chaque période de la Saint-Valentin. Nous l'organisons en deux catégories. Il y a celui concernant "Les plus belles lettres d'amour " et l'autre " Intimes confidences ". Nous allons à partir de là, éditer deux spéciaux Adoras.

Par exemple, "Intimes confidences " porte sur quoi ?
Ce sont des confidences des personnes en détresse. Il s'agit de 3 hommes et de 3 femmes. Mais leurs problèmes touchent tout le monde. Ce sont les problèmes de tous les jours. Et ce sont des faits réels, des confidences de certaines personnes. Des témoignages que nous essayons de mettre ensemble. Ils sont en plus anonymes.

Qu'est-ce qui est recherché au bout du compte ?
Le plus important, c'est comment ils ont réussi à surmonter ces difficultés. Ce sont des solutions originales que les romans essaient de rapporter. Il y a, par exemple, l'histoire de cette femme qui est allée recueillir le lait d'un lion pour le remettre à un marabout. Pour qu'il lui fasse une potion magique pouvant l'aider à maîtriser son mari.

On regarde toujours Adoras comme roman pour jeune fille.
Non, ce n'est pas ça. Adoras, c'est pour tout le monde. Parce que tout le monde à un cœur qui bat. Nous faisons une collection de romans sentimentaux. Il y a 40 % de broderie avec de la fiction et 60% de faits réels. Mais nous faisons aussi de la sensibilisation.

A quel niveau ?
Nous parlons presque de tout dans Adoras. Nous rencontrons des histoires d'amour dans des lieux touristiques. Nous présentons la culture et la tradition africaines. Mais nous montrons surtout une autre image de l'Afrique. Pour rompre avec les guerres et le misérabilisme. Nous faisons aussi de la sensibilisation sur le Sida. Par exemple, T'aimer malgré tout, est un roman dans lequel un séropositif tombe amoureux et arrive à faire un enfant.

Mais le problème est que les histoires sont presque pareilles à la fin.
Nous tenons le lecteur en haleine, du début jusqu'à à la fin. C'est vrai qu'au milieu, il y a des brouilles dans le couple. Mais on ne sait pas comment ils font pour s'en sortir.

Vous ne vendez que du rêve.
Nous proposons des rêves constructifs. Nous poussons le lecteur à aspirer à un mieux-être dans la vie. Mais vous voyez que, les héros bossent beaucoup pour arriver là où ils sont. En plus, il n'y a pas que le beau. Il y a des personnages qui n'attirent pas. Mais par leur manière de faire, ils arrivent à séduire. C'est tout ça. Mais il faut dire que tout le monde rêve à quelque chose de mieux.

Il y avait d'autres adaptations au cinéma qui étaient en vue.
C'est T'aimer malgré tout. Mais le tournage n'est pas allé jusqu'au bout, pour des problèmes de financements. C'est aussi ça le problème. Pendant le tournage de Pari de l'amour et Cache-cache d'amour, les réalisateurs ont eu des problèmes de financements. Parce que ça n'intéressait pas les Européens.
Ils disent que ce n'est pas cette Afrique-là qu'ils veulent. Ils aiment qu'on leur montre la misère et les guerres en Afrique.

Entretien réalisé par
Guéhi Brence
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