Le comité consultatif régional d’Abidjan vient d’être installé il y a quelques jours dans la capitale économique. La cérémonie a eu lieu dans les locaux de la direction générale de la Reconstruction et de la réinsertion sise à Cocody les deux Plateaux. Il aura pour rôle de faire l’état des lieux des infrastructures socio-économiques à réhabiliter ou à reconstruire ; de recueillir tous les besoins en matière de reconstruction et de réinsertion ; d’identifier et d’évaluer les besoins en matière de reconstruction et de réinsertion dans les zones concernées par les effets de la crise. Il est directement rattaché à la direction générale de la Reconstruction et de la réinsertion, une des structures décentralisées du ministère de la Reconstruction et de la réinsertion chargée d’assurer la coordination de leurs activités. Ce comité est le second après le premier installé il y a quelques jours dans la région des montagnes à Man. En attendant la mise en œuvre concrète du plan national de reconstruction et de réinsertion soumis au gouvernement pour adoption, ce ministère vient de lancer le processus d’installation des comités consultatifs régionaux (CCR). Les organes de ces comités régionaux sont le secrétariat technique, les comités consultatifs départementaux, les comités consultatifs sous-préfectoraux.
La crise militaro-politique intervenue le 19 septembre 2002 en Côte d’Ivoire a engendré de graves conséquences aux plans économique, social, humain et sécuritaire. Une situation qui s’est dégradée ces dernières années avec l’accroissement de la population. Cette crise a aussi provoqué un déplacement massif des populations. On peut évaluer aujourd’hui le taux des déplacés à 2,9% de la population totale. Face à cette situation l’un des défis majeurs auxquels doit faire face le gouvernement est de définir des stratégies et des mécanismes visant à réinsérer les populations les plus affectées afin de réduire le niveau de pauvreté et jeter les bases d’un développement soutenu et durable en Côte d’Ivoire.
Charles Bédé
La crise militaro-politique intervenue le 19 septembre 2002 en Côte d’Ivoire a engendré de graves conséquences aux plans économique, social, humain et sécuritaire. Une situation qui s’est dégradée ces dernières années avec l’accroissement de la population. Cette crise a aussi provoqué un déplacement massif des populations. On peut évaluer aujourd’hui le taux des déplacés à 2,9% de la population totale. Face à cette situation l’un des défis majeurs auxquels doit faire face le gouvernement est de définir des stratégies et des mécanismes visant à réinsérer les populations les plus affectées afin de réduire le niveau de pauvreté et jeter les bases d’un développement soutenu et durable en Côte d’Ivoire.
Charles Bédé