Des prières et incantations pour recommander l’âme du défunt au Tout puissant Allah. Et aussi implorer la miséricorde de Dieu sur ceux que celui qui amorce le voyage de l’au-delà laisse dans le monde des vivants. Les visages graves et attristés par la douleur de la séparation, chacun s’efforce, tout de même, à marmonner des bénédictions pendant que le tombeau se ferme sur le corps enseveli. Ce sont les derniers instants de la cérémonie d’inhumation de Koné Yoro, hier en début d’après-midi au cimetière de Williamsville.
Tout a commencé dans les locaux de la société "Ivoire Sépulture "(Ivosep- Treichville), à midi par le rituel de levée de corps, dans une salle comble, prise d’assaut par la grande famille de la presse ivoirienne, dans toute sa composante. L’on pouvait reconnaître, entre autres, responsables d’organisations professionnelles, Franck Anderson Kouassi, Secrétaire général du Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA); Dénis Kah Zion, président du Groupement des Editeurs de Presse en Côte d’Ivoire (GEPCI) ; Patrice Pohé, Président de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (CNDPCI) ; Kébé Yacouba, président du Conseil d’Administration du Fonds de Soutien au Développement de la Presse (FSDP) ; Alfred Dan Moussa, Président international de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF), celui-là même qui perd ainsi un de ses fidèles "lieutenants" car Koné Yoro, en plus de son statut de Secrétaire général de la section Côte d’Ivoire, était également membre du bureau international de l’UPF. Mme Kouassi, Chef de Cabinet, représentant le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané; le député Martin Sokouri Bohui, Georges Aboké, Conseiller du Chef de l’Etat, journalistes, parents, amis et connaissances, tous étaient là. Pour le dernier adieu à Koné Yoro.
La mobilisation et la solidarité exemplaire de la presse ivoirienne
Par le truchement de l’oraison funèbre qu’il a lue, Koné Adama, membre du Bureau national de l’UPF Côte d’Ivoire, s’est plutôt adressé à Koné Yoro « Mon frère, mon ami. Nos regards complices ne se croiseront plus… Aux côtés de Dan Moussa, tu as été un lieutenant admirable, servi par une patience hors du commun et un désintéressement digne des grandes âmes… » Ces quelques mots ont suffi à faire éclaté en sanglots certaines personnes. D’autres, cependant, ne font qu’éponger les joues et les commissures des yeux, nettoyant des larmes récalcitrantes. Koné Adama lui-même n’y échappe pas, car essuyant à tout bout de champ ses yeux imbibés de larmes et ses propos saccadés. Quand il retrouve de la voix, pour poursuivre, Koné Adama lit, in extinso, seize des messages de compassion venus des sections UPF du monde entier. Ce qui a fini par convaincre que Koné Yoro était très introduit dans le monde de la presse francophone.
L’atmosphère était lourde et encore difficile lorsque Bema Doumbia, ancien arbitre international, adressait, au nom de la famille du défunt et de celle de son épouse, leur gratitude à tous ceux qui ont aidé leur fils dans sa maladie: « Si l’argent pouvait sauver Koné, il l’aurait été. Le ministre de la Communication a tout mis en œuvre, tous autant que vous êtes ce matin, avez aimé Koné, ce jeune homme affable et sans histoire. Votre présence massive ce matin témoigne des qualités humaines de notre fils. Soyez-en remerciés.»
Par la suite, la prière mortuaire sera dite à Ivosep avant que le cortège funèbre ne s’ébranle vers le cimetière de Williamsville pour l’inhumation.
Koné Yoro était un "self made man", un autodidacte qui a embrassé la carrière journalistique, dont il a gravi les échelons de Correspondant, journaliste de desk et Directeur de publication de "Le Libéral". Ce, après ses études secondaires.
Koné Yoro laisse une veuve inconsolable et trois enfants.
Jean-Antoine Doudou
Tout a commencé dans les locaux de la société "Ivoire Sépulture "(Ivosep- Treichville), à midi par le rituel de levée de corps, dans une salle comble, prise d’assaut par la grande famille de la presse ivoirienne, dans toute sa composante. L’on pouvait reconnaître, entre autres, responsables d’organisations professionnelles, Franck Anderson Kouassi, Secrétaire général du Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA); Dénis Kah Zion, président du Groupement des Editeurs de Presse en Côte d’Ivoire (GEPCI) ; Patrice Pohé, Président de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (CNDPCI) ; Kébé Yacouba, président du Conseil d’Administration du Fonds de Soutien au Développement de la Presse (FSDP) ; Alfred Dan Moussa, Président international de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF), celui-là même qui perd ainsi un de ses fidèles "lieutenants" car Koné Yoro, en plus de son statut de Secrétaire général de la section Côte d’Ivoire, était également membre du bureau international de l’UPF. Mme Kouassi, Chef de Cabinet, représentant le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané; le député Martin Sokouri Bohui, Georges Aboké, Conseiller du Chef de l’Etat, journalistes, parents, amis et connaissances, tous étaient là. Pour le dernier adieu à Koné Yoro.
La mobilisation et la solidarité exemplaire de la presse ivoirienne
Par le truchement de l’oraison funèbre qu’il a lue, Koné Adama, membre du Bureau national de l’UPF Côte d’Ivoire, s’est plutôt adressé à Koné Yoro « Mon frère, mon ami. Nos regards complices ne se croiseront plus… Aux côtés de Dan Moussa, tu as été un lieutenant admirable, servi par une patience hors du commun et un désintéressement digne des grandes âmes… » Ces quelques mots ont suffi à faire éclaté en sanglots certaines personnes. D’autres, cependant, ne font qu’éponger les joues et les commissures des yeux, nettoyant des larmes récalcitrantes. Koné Adama lui-même n’y échappe pas, car essuyant à tout bout de champ ses yeux imbibés de larmes et ses propos saccadés. Quand il retrouve de la voix, pour poursuivre, Koné Adama lit, in extinso, seize des messages de compassion venus des sections UPF du monde entier. Ce qui a fini par convaincre que Koné Yoro était très introduit dans le monde de la presse francophone.
L’atmosphère était lourde et encore difficile lorsque Bema Doumbia, ancien arbitre international, adressait, au nom de la famille du défunt et de celle de son épouse, leur gratitude à tous ceux qui ont aidé leur fils dans sa maladie: « Si l’argent pouvait sauver Koné, il l’aurait été. Le ministre de la Communication a tout mis en œuvre, tous autant que vous êtes ce matin, avez aimé Koné, ce jeune homme affable et sans histoire. Votre présence massive ce matin témoigne des qualités humaines de notre fils. Soyez-en remerciés.»
Par la suite, la prière mortuaire sera dite à Ivosep avant que le cortège funèbre ne s’ébranle vers le cimetière de Williamsville pour l’inhumation.
Koné Yoro était un "self made man", un autodidacte qui a embrassé la carrière journalistique, dont il a gravi les échelons de Correspondant, journaliste de desk et Directeur de publication de "Le Libéral". Ce, après ses études secondaires.
Koné Yoro laisse une veuve inconsolable et trois enfants.
Jean-Antoine Doudou