La directrice régionale de campagne du président Alassane Ouattara, à la prochaine présidentielle, dans la région des Lacs et Sakassou, la ministre Jeanne Peuhmond, après deux jours de tournée de travail et de prise de contacts avec les chefs coutumiers de la tribu Gokli, a fait des recommandations aux directeurs locaux de campagne.
Le Patriote : Après deux jours de séance de travail avec l’équipe locale de campagne de Didiévi, quel commentaire faites-vous des résultats de l’identification et l’enrôlement qui vous ont étés présentés?
Jeanne Peuhmond : Vous savez que nous sommes à quelques jours de la fin de l’identification. C’est un peu pour cela, que nous sommes là pour un point avec les responsables de Didiévi et pour voir un peu ce que nous devons apporter. Pour les aider et pour voir les problèmes qu’ils ont sur le terrain. Et surtout, pour les exhorter, les sensibiliser pour que, ces derniers jours, ils fassent vraiment le maximum, qu’ils fassent le ratissage pour que tous nos militants qui n’ont pas encore pu se faire identifier, le fassent rapidement et maintenant. Vous savez aussi que, Didiévi est préjugée ne pas être notre fief. Je pense donc que ce n’est pas mal ce qu’ils ont déjà fait. Mais je pense que la vérité se verra après la campagne. Parce que le point qu’on a fait, c’est le point de nos militants. Mais, il y a aussi la campagne qui va faire qu’on va peut être avoir d’autres militants et sympathisants qui vont voter pour notre candidat. Je pense qu’on va attendre après les élections pour en savoir davantage.
L.P. : Vu les résultats obtenus, avez-vous espoir que votre parti a de la chance ici, surtout que vous-même vous avez dit tout à l’heure que Didiévi n’est pas votre bastion?
J.P : Vous avez suivi un peu les rencontres que nous avons eues avec les populations. Aujourd’hui, ces dernières veulent voter pour celui qui peut les aider. C’est un peu cela leur problème. Et si nous réussissons à les aider un peu, je crois que ça va bouleverser les choses.
LP : Au deuxième jour de votre tournée, vous avez rencontré les chefs coutumiers de la tribu Gokli, dont le chef de tribu lui-même, nanan Konan N’Guessan à Djassanou. Quelles en sont les motivations?
J.P : Nous les avons rencontrés parce que nous pensons, au niveau de l’équipe de campagne régionale, qu’il faut aller vers les leaders d’opinion. Aller vers les chefs, pour d’abord, nous présenter, présenter l’équipe de campagne aux chefs. Parce que, nous ne voulons pas attendre le jour de la campagne pour aller les voir. C’est dès maintenant qu’il faut aller les voir, se présenter à eux et demander leurs bénédictions avant qu’on ne commence la campagne proprement dite. Et c’est cette démarche-là, que nous sommes en train de mener en ce moment.
L.P. : Au cours de vos échanges avec ces garants de la tradition, vous avez reçu beaucoup de doléances de leur part. Comment comptez-vous satisfaire ces requêtes?
J.P: Nous allons transmettre ces doléances à notre président. Il y a des doléances qu’on peut résoudre ou satisfaire à court terme. Quand je prends le cas des pompes villageoises qui sont dans un état défectueux, on peut voir et essayer d’apporter une réponse à court terme. Au niveau de l’électricité, ce sont de grosses dépenses. Nous ne sommes pas encore au pouvoir. Je leur ai demandé de faire leur part de sacrifice en choisissant le Dr Alassane Ouattara. Et quand nous serons au pouvoir, le président va régler ces genres de problèmes.
LP : Après ces deux jours de rencontre et de travail avec vos responsables locaux de campagne, avez-vous un appel à lancer à leur endroit?
J.P : Le parti est implanté, mais pas comme on le veut. Donc, il faut les encourager déjà, pour l’effort qu’ils font, en implantant le parti dans ces zones. Il faut aussi, les exhorter à mieux travailler. Parce qu’on peut mieux faire. Nous savons aussi qu’on peut améliorer les résultats déjà obtenus. Donc, je leur recommande d’améliorer ces chiffres et leur dis aussi que la campagne, c’est pour bientôt. Il faut que chacun fonce sur le terrain. Il faut que, chaque directeur de campagne qu’on a nommé fasse son travail. Il y a de nouvelles personnes qu’on peut rencontrer maintenant, nous les appelons chez nous au RD, les nouveaux électeurs, qui ne sont pas au RDR, mais demain qui seront convaincus par le programme du gouvernement de notre président. Ces personnes-là, voteront pour nous. Donc nous avons bon espoir. Nous exhortons nos militants, surtout les directeurs de campagne, à être sur le terrain. Parce que, ce n’est pas en étant à Abidjan qu’on peut faire le travail. Il faut qu’ils soient réguliers sur le terrain.
Interview réalisée à Didiévi par Jacquelin Mintoh
Le Patriote : Après deux jours de séance de travail avec l’équipe locale de campagne de Didiévi, quel commentaire faites-vous des résultats de l’identification et l’enrôlement qui vous ont étés présentés?
Jeanne Peuhmond : Vous savez que nous sommes à quelques jours de la fin de l’identification. C’est un peu pour cela, que nous sommes là pour un point avec les responsables de Didiévi et pour voir un peu ce que nous devons apporter. Pour les aider et pour voir les problèmes qu’ils ont sur le terrain. Et surtout, pour les exhorter, les sensibiliser pour que, ces derniers jours, ils fassent vraiment le maximum, qu’ils fassent le ratissage pour que tous nos militants qui n’ont pas encore pu se faire identifier, le fassent rapidement et maintenant. Vous savez aussi que, Didiévi est préjugée ne pas être notre fief. Je pense donc que ce n’est pas mal ce qu’ils ont déjà fait. Mais je pense que la vérité se verra après la campagne. Parce que le point qu’on a fait, c’est le point de nos militants. Mais, il y a aussi la campagne qui va faire qu’on va peut être avoir d’autres militants et sympathisants qui vont voter pour notre candidat. Je pense qu’on va attendre après les élections pour en savoir davantage.
L.P. : Vu les résultats obtenus, avez-vous espoir que votre parti a de la chance ici, surtout que vous-même vous avez dit tout à l’heure que Didiévi n’est pas votre bastion?
J.P : Vous avez suivi un peu les rencontres que nous avons eues avec les populations. Aujourd’hui, ces dernières veulent voter pour celui qui peut les aider. C’est un peu cela leur problème. Et si nous réussissons à les aider un peu, je crois que ça va bouleverser les choses.
LP : Au deuxième jour de votre tournée, vous avez rencontré les chefs coutumiers de la tribu Gokli, dont le chef de tribu lui-même, nanan Konan N’Guessan à Djassanou. Quelles en sont les motivations?
J.P : Nous les avons rencontrés parce que nous pensons, au niveau de l’équipe de campagne régionale, qu’il faut aller vers les leaders d’opinion. Aller vers les chefs, pour d’abord, nous présenter, présenter l’équipe de campagne aux chefs. Parce que, nous ne voulons pas attendre le jour de la campagne pour aller les voir. C’est dès maintenant qu’il faut aller les voir, se présenter à eux et demander leurs bénédictions avant qu’on ne commence la campagne proprement dite. Et c’est cette démarche-là, que nous sommes en train de mener en ce moment.
L.P. : Au cours de vos échanges avec ces garants de la tradition, vous avez reçu beaucoup de doléances de leur part. Comment comptez-vous satisfaire ces requêtes?
J.P: Nous allons transmettre ces doléances à notre président. Il y a des doléances qu’on peut résoudre ou satisfaire à court terme. Quand je prends le cas des pompes villageoises qui sont dans un état défectueux, on peut voir et essayer d’apporter une réponse à court terme. Au niveau de l’électricité, ce sont de grosses dépenses. Nous ne sommes pas encore au pouvoir. Je leur ai demandé de faire leur part de sacrifice en choisissant le Dr Alassane Ouattara. Et quand nous serons au pouvoir, le président va régler ces genres de problèmes.
LP : Après ces deux jours de rencontre et de travail avec vos responsables locaux de campagne, avez-vous un appel à lancer à leur endroit?
J.P : Le parti est implanté, mais pas comme on le veut. Donc, il faut les encourager déjà, pour l’effort qu’ils font, en implantant le parti dans ces zones. Il faut aussi, les exhorter à mieux travailler. Parce qu’on peut mieux faire. Nous savons aussi qu’on peut améliorer les résultats déjà obtenus. Donc, je leur recommande d’améliorer ces chiffres et leur dis aussi que la campagne, c’est pour bientôt. Il faut que chacun fonce sur le terrain. Il faut que, chaque directeur de campagne qu’on a nommé fasse son travail. Il y a de nouvelles personnes qu’on peut rencontrer maintenant, nous les appelons chez nous au RD, les nouveaux électeurs, qui ne sont pas au RDR, mais demain qui seront convaincus par le programme du gouvernement de notre président. Ces personnes-là, voteront pour nous. Donc nous avons bon espoir. Nous exhortons nos militants, surtout les directeurs de campagne, à être sur le terrain. Parce que, ce n’est pas en étant à Abidjan qu’on peut faire le travail. Il faut qu’ils soient réguliers sur le terrain.
Interview réalisée à Didiévi par Jacquelin Mintoh