Une vive tension secoue les villageois d'Akouédo Attié, suite à la disparition tragique de M. Yapi George.
Le spectre de la guerre plane sur le petit village d'Akouédo Attié. Et pour cause, le chef du village M. Guiako Aubin Hervé, est accusé par ses pairs, d'être à l'origine de la mort de M. Yapi George dit Yapo Constant, décédé dans des circonstances très dramatiques, le 16 février dernier à Yopougon. Tout a commencé le week end dernier, lors de l'enterrement de M. Yapi George. Aux environs de 10 heures 30 mn, tout le village d'Akouédo Attié accompagne son regretté à sa dernière demeure. A quelques pas du cimetière, le cercueil de M. Yapi George dit Yapo Constant, marque un arrêt et fait demi tour. C'est l'émoi au sein de toute la population. Le cercueil prend la direction du village et se dirige vers la maison du chef du village, après avoir effectué un tour de reconnaissance des environs. Le chef alerté, prend la poudre d'escampette. Le cercueil, dans sa course folle, fracasse le portail de la maison du chef et entre dans la cour. Il se dirige dans la chambre à coucher du chef et s'installe dans le lit. L'émotion est grande. Pour la population, le coupable vient d'être désigné par le cercueil. C'est le début d'une folle bagarre entre les partisans et adversaires du chef. On compte de nombreux blessés de part et d'autre. Des villageois affirment avoir vu des forces de l'ordre tirer sur la foule. Cependant, dans le village, les adversaires du chef ont pris le dessus et ont fait fuir ses partisans. Ceux qui restent, adoptent le profil bas pour passer inaperçu. La journée du samedi 28 mars a été donc très pénible pour les villageois qui ne savaient plus à quel saint se vouer. Le calme est revenu dans la soirée, grâce à l'arrivée du sous- préfet de Bingerville, le Commandant de brigade de la gendarmerie et le Préfet de Police d'Abidjan dont la présence des éléments a persuadé la velléité des combattants. Mettre un terme à l'affrontement sanglant des frères ennemis est la priorité première de la police et de la gendarmerie qui sont intervenues à coups de gaz lacrymogène pour séparer les belligérants. Comment est donc survenue la mort de M. Yapi George ? M. Abé Kaumon Arsène, un proche du défunt, explique les circonstances dans lesquelles est décédé son compagnon. Dans la journée du 15 février, M. Yapi George reçoit un coup de fil d'un client qui veut acheter un terrain. Il s'agit d'un certain M. Koffi selon les explications de M. Abé Kaumon. Rendez-vous est pris à Adjamé aux 220 logements. M. Yapi est topographe de formation. Sa fonction lui permet de rencontrer beaucoup de personnes. Parce qu'il dispose de beaucoup de lots à vendre. Mais, ce rendez-vous lui sera fatal. Puisqu'il n’y reviendra plus à jamais. Son corps est découvert à Yopougon derrière la prison civile, abandonné dans un champ par un manœuvre qui informe la police. Le 17 février, sa famille est informée, raconte M. Abé. Les soupçons des villageois portent sur le chef M. Guiako Aubin Hervé. Celui-ci aurait tenté, selon les témoignages, d'enlever M. Yapi. Pis, il est accusé de vouloir physiquement éliminer M. Yapi qui en 2007, avait été choisi par le doyen du village sous la pression de la population pour le remplacer au poste de chef du village. Des témoignages en faveur du défunt fustigent M. Guiako Aubin Hervé qui, visiblement, n'est pas encore sorti de l'auberge.
Jean-Baptiste Essis
essis06525881@yahoo.fr
Le spectre de la guerre plane sur le petit village d'Akouédo Attié. Et pour cause, le chef du village M. Guiako Aubin Hervé, est accusé par ses pairs, d'être à l'origine de la mort de M. Yapi George dit Yapo Constant, décédé dans des circonstances très dramatiques, le 16 février dernier à Yopougon. Tout a commencé le week end dernier, lors de l'enterrement de M. Yapi George. Aux environs de 10 heures 30 mn, tout le village d'Akouédo Attié accompagne son regretté à sa dernière demeure. A quelques pas du cimetière, le cercueil de M. Yapi George dit Yapo Constant, marque un arrêt et fait demi tour. C'est l'émoi au sein de toute la population. Le cercueil prend la direction du village et se dirige vers la maison du chef du village, après avoir effectué un tour de reconnaissance des environs. Le chef alerté, prend la poudre d'escampette. Le cercueil, dans sa course folle, fracasse le portail de la maison du chef et entre dans la cour. Il se dirige dans la chambre à coucher du chef et s'installe dans le lit. L'émotion est grande. Pour la population, le coupable vient d'être désigné par le cercueil. C'est le début d'une folle bagarre entre les partisans et adversaires du chef. On compte de nombreux blessés de part et d'autre. Des villageois affirment avoir vu des forces de l'ordre tirer sur la foule. Cependant, dans le village, les adversaires du chef ont pris le dessus et ont fait fuir ses partisans. Ceux qui restent, adoptent le profil bas pour passer inaperçu. La journée du samedi 28 mars a été donc très pénible pour les villageois qui ne savaient plus à quel saint se vouer. Le calme est revenu dans la soirée, grâce à l'arrivée du sous- préfet de Bingerville, le Commandant de brigade de la gendarmerie et le Préfet de Police d'Abidjan dont la présence des éléments a persuadé la velléité des combattants. Mettre un terme à l'affrontement sanglant des frères ennemis est la priorité première de la police et de la gendarmerie qui sont intervenues à coups de gaz lacrymogène pour séparer les belligérants. Comment est donc survenue la mort de M. Yapi George ? M. Abé Kaumon Arsène, un proche du défunt, explique les circonstances dans lesquelles est décédé son compagnon. Dans la journée du 15 février, M. Yapi George reçoit un coup de fil d'un client qui veut acheter un terrain. Il s'agit d'un certain M. Koffi selon les explications de M. Abé Kaumon. Rendez-vous est pris à Adjamé aux 220 logements. M. Yapi est topographe de formation. Sa fonction lui permet de rencontrer beaucoup de personnes. Parce qu'il dispose de beaucoup de lots à vendre. Mais, ce rendez-vous lui sera fatal. Puisqu'il n’y reviendra plus à jamais. Son corps est découvert à Yopougon derrière la prison civile, abandonné dans un champ par un manœuvre qui informe la police. Le 17 février, sa famille est informée, raconte M. Abé. Les soupçons des villageois portent sur le chef M. Guiako Aubin Hervé. Celui-ci aurait tenté, selon les témoignages, d'enlever M. Yapi. Pis, il est accusé de vouloir physiquement éliminer M. Yapi qui en 2007, avait été choisi par le doyen du village sous la pression de la population pour le remplacer au poste de chef du village. Des témoignages en faveur du défunt fustigent M. Guiako Aubin Hervé qui, visiblement, n'est pas encore sorti de l'auberge.
Jean-Baptiste Essis
essis06525881@yahoo.fr