Les paiements extérieurs de la Côte d’Ivoire sont excédentaires de 212,6 milliards FCFA, en 2007, contre un niveau de 112,9 milliards FCFA enregistré en 2006. C’est le résultat de l’amélioration du solde du compte de capital et d’opérations financières excédentaire de 262,3 milliards FCFA contre un déficit de 117,9 milliards FCFA réalisées en 2006. Le solde courant est ressorti déficitaire de 66,6 milliards FCFA contre un excédent de 250,4 milliards FCFA. Ces données ont été fournies, hier, à l’occasion de la première édition de la journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs qui a eu lieu à l’agence principale de la Bceao à Abidjan.
Il s’agit d’assurer une diffusion plus large des comptes extérieurs dans un cadre formalisé au sein de l’espace Uemoa, et de mettre en place un cadre d’échanges et de réflexions sur les problèmes économiques.
Pour le directeur de cabinet, Ahoutou Koffi, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, la production annuelle des comptes extérieurs participe de l’activité économique d’un pays. «La balance des paiements, à travers ses différents soldes, permet de retracer les flux financiers et réels entre une nation et l’extérieur. Elle permet, également, de mesurer la vitalité de la monnaie nationale, la compétitivité globale de l’économie et sa capacité à s’intégrer dans les échanges mondiaux. En outre, la publication régulière de l’information économique et financière est une marque de transparence et de crédibilité qui participe de l’obligation de rendre compte, conformément aux principes de bonne gouvernance», a-t-il indiqué. Il a invité chaque acteur économique à mettre à temps les données de qualité à la disposition des services compétents.
Quant au directeur national de la Bceao, N’gbé Denis, il a déploré, dans l’espace Uemoa, la restriction de l’information économique et financière auprès des agents économiques et une faible perception de son importance dans l’analyse et la formulation des politiques économiques. «Cette insuffisance justifie la nécessité d’organiser, à l’intention des agents économiques, des séances de formation et d’information sur la balance des paiements et les résultats enregistrés», a-t-il dit. Il a été rejoint par le directeur général adjoint du trésor et de la comptabilité publique, Blé Lami.
J-S Lia
Il s’agit d’assurer une diffusion plus large des comptes extérieurs dans un cadre formalisé au sein de l’espace Uemoa, et de mettre en place un cadre d’échanges et de réflexions sur les problèmes économiques.
Pour le directeur de cabinet, Ahoutou Koffi, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, la production annuelle des comptes extérieurs participe de l’activité économique d’un pays. «La balance des paiements, à travers ses différents soldes, permet de retracer les flux financiers et réels entre une nation et l’extérieur. Elle permet, également, de mesurer la vitalité de la monnaie nationale, la compétitivité globale de l’économie et sa capacité à s’intégrer dans les échanges mondiaux. En outre, la publication régulière de l’information économique et financière est une marque de transparence et de crédibilité qui participe de l’obligation de rendre compte, conformément aux principes de bonne gouvernance», a-t-il indiqué. Il a invité chaque acteur économique à mettre à temps les données de qualité à la disposition des services compétents.
Quant au directeur national de la Bceao, N’gbé Denis, il a déploré, dans l’espace Uemoa, la restriction de l’information économique et financière auprès des agents économiques et une faible perception de son importance dans l’analyse et la formulation des politiques économiques. «Cette insuffisance justifie la nécessité d’organiser, à l’intention des agents économiques, des séances de formation et d’information sur la balance des paiements et les résultats enregistrés», a-t-il dit. Il a été rejoint par le directeur général adjoint du trésor et de la comptabilité publique, Blé Lami.
J-S Lia
