La salle Abissa 2 de l’Hôtel Pullman a abrité le samedi 28 août 2009, la cérémonie du lancement officiel de la pétition nationale pour l’AMU. Initiative de l’ONG « orphelin secours » dirigée par Donatien Robé, cette pétition a pour objectif principal de contraindre le vainqueur de la prochaine élection présidentielle à appliquer la loi sur cette assurance maladie.
Cette pétition, en plus de contraindre le prochain président à appliquer la loi sur l’AMU, a comme autres objectifs, selon son initiateur, d’ouvrir le débat social en cette période de crise, faire comprendre aux Ivoiriens l’importance de cette assurance maladie universelle et les mobiliser autour de cette idée qui est essentielle pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Dans son intervention, Donatien Robé note que depuis le début des années 90, la politique de « recouvrement des coûts » a entraîné un amaigrissement constant des dépenses publiques de santé. Et même les mesures d’accompagnement prises, notamment le plan national de développement sanitaire (PNDS) et le paquet minimum d’activités (PMA) n’arrivent pas à satisfaire tous les besoins en matière de santé. Seulement 6% d’Ivoiriens en bénéficient. Cette position est renchérie par Rémi Topé, conférencier. Intervenant sur le thème du droit à la santé, il affirmera que la Côte d’Ivoire ne consacre en moyenne que 4% de ses dépenses publiques à la santé contre 15% recommandé par les instances de l’ONU et de l’OMS, ce qui ne permet pas de respecter le droit à la santé de tous les Ivoiriens. En conséquence, les indicateurs de santé sont alarmants en Côte d’Ivoire. On peut citer entre autres la hausse du taux global de la mortalité (17 pour 1000 selon l’UNICEF), la hausse du taux de mortalité infantile (près de 110 pour 1000 selon l’INS), la hausse du taux de mortalité maternelle (près de 600 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’EIS) et la baisse continue de l’espérance de vie (45 ans selon le RGPH). Devant ce tableau triste, le président de l’ONG a fait un véritable plaidoyer pour l’application de la loi sur l’AMU qu’il a présentée comme une solution sociale aux problèmes de santé en Côte d’Ivoire. Il permettra en effet selon lui de garantir à tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien, nationaux et non nationaux, de se soigner à moindre frais en tenant compte d’un ticket modérateur bas et du tiers payant. Basé sur la solidarité nationale, son caractère universel et obligatoire permet aux autorités de s’engager dans une politique de santé publique volontariste et sans discrimination. Donatien Robé a donc invité l’assemblée à adhérer à cette pétition qui permettra de recueillir un million de signatures pour ainsi montrer aux acteurs politiques que la santé est une priorité pour les Ivoiriens.
NTM
Cette pétition, en plus de contraindre le prochain président à appliquer la loi sur l’AMU, a comme autres objectifs, selon son initiateur, d’ouvrir le débat social en cette période de crise, faire comprendre aux Ivoiriens l’importance de cette assurance maladie universelle et les mobiliser autour de cette idée qui est essentielle pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Dans son intervention, Donatien Robé note que depuis le début des années 90, la politique de « recouvrement des coûts » a entraîné un amaigrissement constant des dépenses publiques de santé. Et même les mesures d’accompagnement prises, notamment le plan national de développement sanitaire (PNDS) et le paquet minimum d’activités (PMA) n’arrivent pas à satisfaire tous les besoins en matière de santé. Seulement 6% d’Ivoiriens en bénéficient. Cette position est renchérie par Rémi Topé, conférencier. Intervenant sur le thème du droit à la santé, il affirmera que la Côte d’Ivoire ne consacre en moyenne que 4% de ses dépenses publiques à la santé contre 15% recommandé par les instances de l’ONU et de l’OMS, ce qui ne permet pas de respecter le droit à la santé de tous les Ivoiriens. En conséquence, les indicateurs de santé sont alarmants en Côte d’Ivoire. On peut citer entre autres la hausse du taux global de la mortalité (17 pour 1000 selon l’UNICEF), la hausse du taux de mortalité infantile (près de 110 pour 1000 selon l’INS), la hausse du taux de mortalité maternelle (près de 600 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’EIS) et la baisse continue de l’espérance de vie (45 ans selon le RGPH). Devant ce tableau triste, le président de l’ONG a fait un véritable plaidoyer pour l’application de la loi sur l’AMU qu’il a présentée comme une solution sociale aux problèmes de santé en Côte d’Ivoire. Il permettra en effet selon lui de garantir à tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien, nationaux et non nationaux, de se soigner à moindre frais en tenant compte d’un ticket modérateur bas et du tiers payant. Basé sur la solidarité nationale, son caractère universel et obligatoire permet aux autorités de s’engager dans une politique de santé publique volontariste et sans discrimination. Donatien Robé a donc invité l’assemblée à adhérer à cette pétition qui permettra de recueillir un million de signatures pour ainsi montrer aux acteurs politiques que la santé est une priorité pour les Ivoiriens.
NTM