Notre Voie : Vous parrainez demain un meeting à San Pedro. Notamment la sensibilisation des ressortissants de la CEDEAO vivant dans cette ville. Qu’est-ce qui motive cet engagement ?
Colonel Agoblé : Nous sommes dans un processus de sortie de crise. Comme on le dit souvent, la paix, c’est ce qu’il y a de plus précieux. C’est facile de faire la guerre, mais ce n’est pas très évident de construire la paix. Cela demande beaucoup d’engagement. C’est fort de tous les efforts déployés par le président de la République pour conduire les ivoiriens à la paix et à la réconciliation que j’ai accepté de parrainer cette manifestation. Car j’estime que chacun, à son niveau, doit modestement apporter sa contribution à la construction de la paix. Cette manifestation constitue, à mes yeux, un engagement de la communauté sœur ressortissante de la CEDEAO. Et parler à cette communauté est, pour moi, une aubaine pour apporter notre contribution à la construction de cette paix que nous recherchons tant. Nous sommes prêts pour le combat de la vraie fraternité entre le peuple de Côte d’Ivoire et ceux de la CEDEAO, notamment le peuple burkinabé vivant avec nous.
N.V. : Quel est le message que vous allez livrer à cette population ?
Colonel Agoblé : Nous allons livrer un message de paix véritable. Certains hommes politiques ont voulu se servir de nos frères ressortissants de la CEDEAO comme un fonds de commerce politique. Je voudrais leur dire simplement que, pour ceux d’entre eux qui sont naturalisés, ils peuvent participer à la vie politique nationale comme tous les ivoiriens. Parce qu’ils sont ivoiriens à part entière. Mais ceux qui ont gardé leur nationalité d’origine, ils demeurent des frères, mais ils ne sont pas concernés par les débats politiques. Aucun ivoirien ne peut être contre un burkinabé. Nous sommes deux frères liés par notre histoire commune et personne ne peut contrarier cela. Nous formons, j’allais dire, un même peuple.
Entretien réalisé par Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr
Colonel Agoblé : Nous sommes dans un processus de sortie de crise. Comme on le dit souvent, la paix, c’est ce qu’il y a de plus précieux. C’est facile de faire la guerre, mais ce n’est pas très évident de construire la paix. Cela demande beaucoup d’engagement. C’est fort de tous les efforts déployés par le président de la République pour conduire les ivoiriens à la paix et à la réconciliation que j’ai accepté de parrainer cette manifestation. Car j’estime que chacun, à son niveau, doit modestement apporter sa contribution à la construction de la paix. Cette manifestation constitue, à mes yeux, un engagement de la communauté sœur ressortissante de la CEDEAO. Et parler à cette communauté est, pour moi, une aubaine pour apporter notre contribution à la construction de cette paix que nous recherchons tant. Nous sommes prêts pour le combat de la vraie fraternité entre le peuple de Côte d’Ivoire et ceux de la CEDEAO, notamment le peuple burkinabé vivant avec nous.
N.V. : Quel est le message que vous allez livrer à cette population ?
Colonel Agoblé : Nous allons livrer un message de paix véritable. Certains hommes politiques ont voulu se servir de nos frères ressortissants de la CEDEAO comme un fonds de commerce politique. Je voudrais leur dire simplement que, pour ceux d’entre eux qui sont naturalisés, ils peuvent participer à la vie politique nationale comme tous les ivoiriens. Parce qu’ils sont ivoiriens à part entière. Mais ceux qui ont gardé leur nationalité d’origine, ils demeurent des frères, mais ils ne sont pas concernés par les débats politiques. Aucun ivoirien ne peut être contre un burkinabé. Nous sommes deux frères liés par notre histoire commune et personne ne peut contrarier cela. Nous formons, j’allais dire, un même peuple.
Entretien réalisé par Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr