Le Service national d’animation, de promotion et de suivi des comités de gestion des établissements scolaires (SNAPS-COGES) renforce depuis hier et ce jusqu’à aujourd’hui, les capacités de 85 conseillers COGES nouvellement recrutés. Ce service a choisi le cadre enchanteur du centre de formation de l’ANADER à Bingerville La Mé pour organiser cet atelier de mise à niveau de ces nouveaux conseillers. Les missions, attributions, organisation et fonctionnement des COGES, les rôles et les responsabilités des intervenants dans le processus d’appropriation de l’école par la communauté, les activités des conseillers COGES, sont au menu de cette formation. Les stratégies de formation sont la communication et les échanges. Les supports de formation sont les décrets et arrêtés des COGES (2002), ceux du SNAPS-COGES, le cahier de charges de ce service national, des membres des bureaux COGES, le document sur la gestion des ressources financières, les courriers des différents ministres de l’Education nationale sur ces comités de gestion des établissements scolaires. Ces 85 conseillers COGES devraient logiquement avoir, au terme de ce séminaire de formation qui prend fin cet après-midi, la même interprétation des textes qui régissent les COGES et les SNAPS-COGES, se familiariser avec ces textes, connaître véritablement leurs rôles et leurs responsabilités ainsi que les différentes procédures de gestion financière.
Le docteur Ledjou, coordonnateur national du SNAPS-COGES, a déclaré hier à la presse que les Ivoiriens ne doivent pas avoir de préjugés sur les COGES. “Ceux qui pensent que les COGES sont un club de personnes qui s’enrichissent sur le dos des élèves et parents d’élèves se trompent. Ces comités de gestion sont des instruments de développement de l’école, des instruments de gestion globale de l’école (pédagogie, effectif des élèves, cours de rattrapage, de renforcement, le matériel, les fonds). Toutes les décisions pour toute réalisation dans une école se prennent de façon collégiale. Les parents d’élèves, les enseignants, les élèves sont ces trois entités qui constituent ce groupe de gestion. Notre gros problème, c’est le manque d’informations de beaucoup de parents d’élèves qui pensent qu’ils sont escroqués. Leur faute, c’est de ne pas venir aux réunions. C’est pour cela qu’ils ne sont pas informés des activités de ces comités de gestion”, a-t-il souligné. Il a ensuite expliqué que les subventions de l’Etat pour faire fonctionner les écoles ne suffisent pas. “C’est pour cela que les levées de fonds des COGES sont les bienvenues. La subvention de l’Etat dans les IEP est de 2 milliards 150 millions FCFA. C’est largement insuffisant pour 3000 écoles subventionnées, 3000 attendent de l’être. Il y a des écoles qui ont 600 mille FCFA de subvention annuelle. C’est insuffisant pour une école qui doit faire face à certaines dépenses qui n’attendent pas (bancs et chaises cassés, salaires du gardien, achats de médicaments, de serrures, d’ampoules…)”, a-t-il révélé.
Pour être conseiller COGES, il faut être d’abord enseignant, avoir ensuite 10 ans d’expérience professionnelle, et enfin jouir de toutes ses facultés mentales et intellectuelles.
C.B
Le docteur Ledjou, coordonnateur national du SNAPS-COGES, a déclaré hier à la presse que les Ivoiriens ne doivent pas avoir de préjugés sur les COGES. “Ceux qui pensent que les COGES sont un club de personnes qui s’enrichissent sur le dos des élèves et parents d’élèves se trompent. Ces comités de gestion sont des instruments de développement de l’école, des instruments de gestion globale de l’école (pédagogie, effectif des élèves, cours de rattrapage, de renforcement, le matériel, les fonds). Toutes les décisions pour toute réalisation dans une école se prennent de façon collégiale. Les parents d’élèves, les enseignants, les élèves sont ces trois entités qui constituent ce groupe de gestion. Notre gros problème, c’est le manque d’informations de beaucoup de parents d’élèves qui pensent qu’ils sont escroqués. Leur faute, c’est de ne pas venir aux réunions. C’est pour cela qu’ils ne sont pas informés des activités de ces comités de gestion”, a-t-il souligné. Il a ensuite expliqué que les subventions de l’Etat pour faire fonctionner les écoles ne suffisent pas. “C’est pour cela que les levées de fonds des COGES sont les bienvenues. La subvention de l’Etat dans les IEP est de 2 milliards 150 millions FCFA. C’est largement insuffisant pour 3000 écoles subventionnées, 3000 attendent de l’être. Il y a des écoles qui ont 600 mille FCFA de subvention annuelle. C’est insuffisant pour une école qui doit faire face à certaines dépenses qui n’attendent pas (bancs et chaises cassés, salaires du gardien, achats de médicaments, de serrures, d’ampoules…)”, a-t-il révélé.
Pour être conseiller COGES, il faut être d’abord enseignant, avoir ensuite 10 ans d’expérience professionnelle, et enfin jouir de toutes ses facultés mentales et intellectuelles.
C.B