Né en décembre 2002, le Mouvement pour la Libération du Grand Ouest (MPLGO) fait partie des 4 groupes de miliciens qui se partagent le département de Daloa. Il est dirigé par le CEMA Guei Ange, son commandant en second Séri Gbeuli 1er et le Commandant militaire des opérations terrestres le Capitaine Tétanos Bailli. La base militaire est située à quelque 6 km de la ville. Le centre de commandement se trouve dans un quartier. Selon les responsables du mouvement, le MPLGO est suffisamment armé pour ternir un combat de 72 heures au moins : " Nous avons des armes PC (petits calibres et des grenades offensives et défensives). Nous ne pouvons pas dire la quantité d'armes dont nous disposons en tant que stratèges militaires " selon Cmdt Guéhi. Toujours selon les responsables, " les armes ont été fournies à crédit. Et proviennent d'un pays limitrophe dont je tairai volontiers le nom. Les autorités militaires et politiques de la Côte d'Ivoire le savent. Si nous refusons d'honorer nos engagements auprès de ces fournisseurs, dit le CEMA, nous serons proprement liquidés un de ces beaux matins. Alors, nous les responsables, refusons de mourir bêtement. Nous sommes obligés de payer à qui de droit ce qu'il faut. Il faut que le pouvoir en place et le gouvernement le sachent. C'est la condition sine qua non pour que nous déposions les armes. ".
A la question de savoir quelle garantie ont-ils donné aux fournisseurs pour avoir tant d'armes, le CEMA dit que c'est un secret de polichinelle : " A l'arrivée du CCI (Centre de Commandement Intégré), poursuit-il, on nous a dit "déposez les armes''. Mais déposer les armes, c'est quoi ? Quelle est la contrepartie ? Vous en tant que journaliste, vous avez vu les armes, les kalaches, des grenades... Ce que nous avons fait autrefois n'est qu'un démantèlement de façade. Il faut que l'opinion internationale sache que nous n'avons pas déposé les armes. Parce qu'on n'a pas payé le fournisseur. Quand on va au CCI, nous y allons avec des armes. En tout cas, au niveau de Daloa, les armes sont avec nous. C'était pour faire plaisir au Pouvoir en place que nous avons fait la cérémonie au cours de laquelle nous avons déposé quelques munitions. " Et de poursuivre : "Au cas où l'autorité refuse de payer la note, nous allons aviser. Aujourd'hui, nous ne savons pas si la guerre est vraiment finie. La guerre n'est pas finie… parce qu'aujourd'hui, on promet quelque chose et il faut faire grève avant que la promesse ne soit réalisée. Nous sommes disciplinés. C'est pourquoi nous tergiversons encore. Mais si l'Etat de Côte d’Ivoire nous pousse à nous rebeller, les autorités vont s'en prendre à elles-mêmes. Nous avons arrêté une date limite. Nous avons pris attache avec un responsable au plus haut niveau de la ville. Depuis une semaine, nous attendons. ".
A la question de savoir ce qu'il demande au juste au Gouvernement, le CEMA du MPLGO a dit ceci : "Nous voulons que le Gouvernement donne 2 000 places dans la nouvelle armée de la CI sur les 6 000 combattants que nous sommes dans le département de Daloa. Un intéressement pour les chefs de guerre car nous voyons les autres chefs de guerre rouler carrosse... "Il a terminé sur ces menaces : "Sachez que des éléments du Major Ib nous font constamment un appel du pied. Par personnes interposées. Pour balayer ce gouvernement. C'est parce que nous sommes patriotes qu'on se retient. Sinon… il faut qu'on s'occupe de nos problèmes car l'homme est ce qu'il est ". Prévient-il. Le commandant des opérations militaires Tétanos confirme: " après la parution de cet article, si rien n'est fait, la ville sera paralysée pendant 48 heures au moins. Nous allons demander à l'autorité de ne tenter quoi que ce soit pour nous empêcher de manifester. Sinon la riposte sera fatale dans les deux camps " dixit Tétanos. Quand on sait que deux éléments de ce groupe ont empêché le ministre des victimes de guerre Dacoury Tabley d'entrer dans la ville de Daloa malgré la présence des gendarmes et militaires, nous avons des frissons en entendant ces menaces.
Djaha j j
Correspondant régional
Djeha_j_j@yahoo..fr
A la question de savoir quelle garantie ont-ils donné aux fournisseurs pour avoir tant d'armes, le CEMA dit que c'est un secret de polichinelle : " A l'arrivée du CCI (Centre de Commandement Intégré), poursuit-il, on nous a dit "déposez les armes''. Mais déposer les armes, c'est quoi ? Quelle est la contrepartie ? Vous en tant que journaliste, vous avez vu les armes, les kalaches, des grenades... Ce que nous avons fait autrefois n'est qu'un démantèlement de façade. Il faut que l'opinion internationale sache que nous n'avons pas déposé les armes. Parce qu'on n'a pas payé le fournisseur. Quand on va au CCI, nous y allons avec des armes. En tout cas, au niveau de Daloa, les armes sont avec nous. C'était pour faire plaisir au Pouvoir en place que nous avons fait la cérémonie au cours de laquelle nous avons déposé quelques munitions. " Et de poursuivre : "Au cas où l'autorité refuse de payer la note, nous allons aviser. Aujourd'hui, nous ne savons pas si la guerre est vraiment finie. La guerre n'est pas finie… parce qu'aujourd'hui, on promet quelque chose et il faut faire grève avant que la promesse ne soit réalisée. Nous sommes disciplinés. C'est pourquoi nous tergiversons encore. Mais si l'Etat de Côte d’Ivoire nous pousse à nous rebeller, les autorités vont s'en prendre à elles-mêmes. Nous avons arrêté une date limite. Nous avons pris attache avec un responsable au plus haut niveau de la ville. Depuis une semaine, nous attendons. ".
A la question de savoir ce qu'il demande au juste au Gouvernement, le CEMA du MPLGO a dit ceci : "Nous voulons que le Gouvernement donne 2 000 places dans la nouvelle armée de la CI sur les 6 000 combattants que nous sommes dans le département de Daloa. Un intéressement pour les chefs de guerre car nous voyons les autres chefs de guerre rouler carrosse... "Il a terminé sur ces menaces : "Sachez que des éléments du Major Ib nous font constamment un appel du pied. Par personnes interposées. Pour balayer ce gouvernement. C'est parce que nous sommes patriotes qu'on se retient. Sinon… il faut qu'on s'occupe de nos problèmes car l'homme est ce qu'il est ". Prévient-il. Le commandant des opérations militaires Tétanos confirme: " après la parution de cet article, si rien n'est fait, la ville sera paralysée pendant 48 heures au moins. Nous allons demander à l'autorité de ne tenter quoi que ce soit pour nous empêcher de manifester. Sinon la riposte sera fatale dans les deux camps " dixit Tétanos. Quand on sait que deux éléments de ce groupe ont empêché le ministre des victimes de guerre Dacoury Tabley d'entrer dans la ville de Daloa malgré la présence des gendarmes et militaires, nous avons des frissons en entendant ces menaces.
Djaha j j
Correspondant régional
Djeha_j_j@yahoo..fr