BOUAKE - Une ville de l'extrême nord ivoirien, Ferkessédougou, a été secouée dimanche par des troubles qui ont opposé des éléments de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contrôlant la région, avant un retour au calme, a-t-on appris de sources concordantes.
Le "commandant secteur" FN de la ville, Inza Fofana, a été enlevé dans l'après-midi par des hommes de son lieutenant Souleymane Tuo, après que ces derniers ont encerclé son camp et tiré en l'air pendant plusieurs minutes, a indiqué un responsable FN de la ville à un correspondant de l'AFP.
Des proches du capitaine Fofana ont gardé le contrôle de la ville après son enlèvement, a ajouté cette source, jointe par téléphone depuis Bouaké (centre).
Selon des témoins contactés par l'AFP, Ferkessédougou a été bouclée pendant quelques heures, durant lesquelles la plupart des habitants se sont réfugiés chez eux.
Yaya Koné, adjoint du "commandant de zone" FN Fofié Kouakou - qui a autorité sur la région - s'est rendu à Ferkessédougou pour "le maintien de l'ordre" et y conduire une "négociation" entre les deux parties, a rapporté une source à l'état-major ex-rebelle, basé à Bouaké.
Le capitaine Fofana et son adjoint ont ensuite été "mis à la disposition du commandant Kouakou à Korhogo (environ 50 km à l'ouest de Ferkessédougou)", a indiqué une source au sein de l'état-major, sans précision.
"Tout est rentré dans l'ordre", a affirmé en début de soirée le chef d'état-major des FN Soumaïla Bakayoko, confirmant la présence des deux chefs locaux à Korhogo.
Ils ont été "convoqués demain (lundi) matin à Bouaké par l'état-major", a-t-il ajouté.
Selon un responsable FN, ces troubles seraient liés à une querelle de "leadership".
Depuis 2008, plusieurs incidents violents ont éclaté dans les rangs de l'ex-rébellion. Trois hommes ont été tués début février à Man (ouest) lors d'un affrontement entre ex-rebelles, selon les FN.
L'ex-rébellion contrôle le nord du pays depuis son coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo. Elle est engagée depuis 2007 dans le processus de paix de Ouagadougou, qui a abouti à la nomination de son chef Guillaume Soro au poste de Premier ministre.
Le "commandant secteur" FN de la ville, Inza Fofana, a été enlevé dans l'après-midi par des hommes de son lieutenant Souleymane Tuo, après que ces derniers ont encerclé son camp et tiré en l'air pendant plusieurs minutes, a indiqué un responsable FN de la ville à un correspondant de l'AFP.
Des proches du capitaine Fofana ont gardé le contrôle de la ville après son enlèvement, a ajouté cette source, jointe par téléphone depuis Bouaké (centre).
Selon des témoins contactés par l'AFP, Ferkessédougou a été bouclée pendant quelques heures, durant lesquelles la plupart des habitants se sont réfugiés chez eux.
Yaya Koné, adjoint du "commandant de zone" FN Fofié Kouakou - qui a autorité sur la région - s'est rendu à Ferkessédougou pour "le maintien de l'ordre" et y conduire une "négociation" entre les deux parties, a rapporté une source à l'état-major ex-rebelle, basé à Bouaké.
Le capitaine Fofana et son adjoint ont ensuite été "mis à la disposition du commandant Kouakou à Korhogo (environ 50 km à l'ouest de Ferkessédougou)", a indiqué une source au sein de l'état-major, sans précision.
"Tout est rentré dans l'ordre", a affirmé en début de soirée le chef d'état-major des FN Soumaïla Bakayoko, confirmant la présence des deux chefs locaux à Korhogo.
Ils ont été "convoqués demain (lundi) matin à Bouaké par l'état-major", a-t-il ajouté.
Selon un responsable FN, ces troubles seraient liés à une querelle de "leadership".
Depuis 2008, plusieurs incidents violents ont éclaté dans les rangs de l'ex-rébellion. Trois hommes ont été tués début février à Man (ouest) lors d'un affrontement entre ex-rebelles, selon les FN.
L'ex-rébellion contrôle le nord du pays depuis son coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo. Elle est engagée depuis 2007 dans le processus de paix de Ouagadougou, qui a abouti à la nomination de son chef Guillaume Soro au poste de Premier ministre.
