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Économie Publié le mercredi 15 avril 2009 | Fraternité Matin

Nouveaux prix du carburant : Application partielle, hier

A la suite de la décision du gouvernement de réduire les prix du carburant de 650F à 625F pour le super et de 575F à 540 F s’agissant du gasoil, nous avons effectué une tournée dans certaines stations-service. Si à Yopougon, Abobo et à Cocody, nous avons constaté que les anciens prix étaient toujours en vigueur, à Koumassi et Marcory, en revanche, grâce à Petro-service et la Société de maintenance et d’équipement industriel pétrolier (Cocitam), les nouveaux prix étaient appliqués dans bien des stations. A Treichville dans certaines stations telles que Shell, près de l’immeuble Nana Yamousso, Texaco à la gare de Bassam, les nouveaux prix étaient déjà respectés au grand bonheur des automobilistes.

Quant à la station Total sise au grand carrefour de Marcory et Oil Libya près d’Ivosep, l’application des nouveaux tarifs ne serait qu’une question de temps, nous ont confié les gérants de ces stations.

Pour M. Logbo Albert, pompiste à Texaco Williamsville, ils n’attendent que les techniciens de Petro service ou la société Cocitam qui doivent afficher les nouveaux prix pour les appliquer. M. Traoré Seydou, de la planification à la Cocitam promet qu’à partir d’aujourd’hui, les nouveaux prix seront affichés et effectifs dans les différentes stations dont ils ont la charge. Cette réduction du carburant, contrairement aux attentes des populations, n’aura aucune incidence sur le prix des transports. C’est l’information que vient de donner M. Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire, par ailleurs membre du Cadre permanent de concertation entre le gouvernement, les producteurs pétroliers et les transporteurs, présidé par le Premier ministre. Ils ont eu, selon Touré Adama, une rencontre vendredi dernier, pour plancher sur un éventuel réajustement du prix du transport à la faveur de la baisse du carburant à la pompe. Pour ce dernier, la logique voudrait qu’avec les mini-cars communément appelés ‘’Gbaka’’, l’on procéde à une réduction de transport de 12 F, qui va poser un problème de monnaie. Kouakou Marcel, du Syndicat national des chauffeurs de transport, explique, pour sa part, qu’ils font déjà de gros efforts. Les vrais tarifs ne sont pas appliqués; en plus, ils ne tiennent pas compte des intrants et autres pièces de rechange: batterie, pneu, huile de moteur, engins, etc. Qui, selon Diaby Ibrahim du Syndicat national des transporteurs de marchandises et voyageurs de Côte d’Ivoire, fluctuent avec les prix du carburant.



Marie Chantal Obindé
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